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historique (4)

administrateur théâtres

LE ROI PERCHE est  un drame historique en 3 actes,  librement inspiré de la vie de Louis II de Bavière écrit par Olivier Schmidt12273280080?profile=original

Les PERSONNAGES: 

LUDWIG

Connu sous le nom de Louis II de Bavière

RICHARD WAGNER

Compositeur

ELISABETH « SISSI »

Impératrice d’Autriche

SOPHIE CHARLOTTE DE BAVIERE

Première épouse de Ludwig

RICHARD HORNIG

Ecuyer et amant de Ludwig

BERNHARD VON GUDDEN

Psychiatre

MARIE DE HOZENZOLLERN

Mère de Ludwig

OTTO

Frère de Ludwig

Et LES AMANTS DE LUDWIG ,  Page… Ecuyer…

 

 

                                                                              « Ludwig » :

                                    Spectacle éligible aux P'tits Molières 2018  joué à la Clarencière

                                                   Les vendredi 2 et samedi 3 mars 2018 à 20h30

                                         Ecriture et mise en scène de Olivier Schmidt
                                                                                 Sur une idée originale de Kevin Maille 
                                  Par : Julien Hammer, Rafael Vanister, Charlotte Moineau, Olivier Schmidt et Séverine Wolff

 

 Regarder: 

12273280680?profile=originalUn fils rebelle à l’emprise  d’une mère castratrice ? Un homme faible et enfermé dans ses chimères? Un jeune homme lunaire, exalté et romantique dont on contrarie les pulsions « malsaines » vis-à-vis de ses nombreux écuyers  et que l’on veut faire épouser par une cousine, …à effet thérapeutique ?   Louis Il de Bavière fut  surnommé le roi perché pour le nombre de ses châteaux fantastiques exaltant l'éthique de la chevalerie médiévale et le génie de la France du Grand Siècle. Inspiré par les travaux de Violette le Duc, Louis II  fit construire de  superbes châteaux de style  romantique flamboyant dont  le plus célèbre est le Neuschwanstein.  Il  sauva de la faillite Richard Wagner,  avec qui il éprouvait en plus de l’admiration sans bornes,  une attirance sexuelle non déguisée, mais à sens unique, selon ce que nous raconte Olivier Schmidt, l’écrivain et le metteur en scène. Victime de son homosexualité le révulsait et défrayait la chronique.  Mécène du musicien visionnaire, il dépensa des sommes démesurées pour lui, finançant, contre l’avis du conseil d’état, la construction du Palais des festivals de Bayreuth. Il imposa  l’œuvre  de Wagner mais fut  finalement contraint de l’exiler en raison de son comportement totalement intéressé. Il fut  aussi l'étrange confident et protégé de sa belle cousine, la célèbre Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, la seule qui échappa à sa solitude, sa misanthropie et sa  misogynie chroniques.  Il guerroya néanmoins  pour défendre l'identité de son royaume,  au sein de  l'Empire allemand. Accablé par l'effondrement français en 1870, il se réfugia dans ses montagnes, construisant ses fascinants palais  de légendes et s'isolant dans un monde que personne ne pourrait atteindre ni détruire… Comme le héros wagnérien, Tannhäuser, Louis II  était à la recherche de l'impossible rédemption. Destitué pour " aliénation mentale » et enfermé au château de Berg, il trouva la mort, à l'âge de quarante et un ans, dans le lac de Starnberg dans des circonstances énigmatiques. Accident? Suicide? Assassinat?12273281265?profile=original

Ecouter:

Sur le plateau tourbillonnent seulement cinq comédiens, que l’on croirait  bien plus nombreux, tant le rythme des entrées et des sorties et des jeux de miroir de l’histoire est intense. Ils  jouent une bonne dizaine de personnages historiques… les costumes  uniquement noir et blanc au début sont rutilants, le charme des deux comédiennes, une souvenir de Romy Schneider.   Et tous  sont   taillés dans la beauté, sombre, sauvage,  lisse ou élastique d’êtres en pleine exaltation. Ils projettent  leurs  répliques à la diction parfaite  avec une splendide justesse de ton: Julien Hammer, Rafael Vanister, Charlotte Moineau, Séverine Wolff, Olivier Schmidt  manient la palette théâtrale des mouvements  avec une aisance tout aussi parfaite, malgré … ou à cause peut-être de l’exiguïté des lieux. La mise en scène se doit d’être millimétrée. On a droit à un concentré  de pureté d’expression comme si le jeu théâtral devenait l’objet d’une mystérieuse alchimie. Le texte, écrit  un peu à la  manière de Jean Teulé  est bourré de vivacité, de surprises,  de belles phrases bien balancées ; on tombe très rapidement  amoureux, non des pulsions avérées du roi « fou » mais de cette langue belle et rythmée qui fouille les tréfonds de l’âme, et de la construction de l'intrigue tendue  et en forme de  crescendo infernal et inéluctable.12273281684?profile=original

 

Méditer:

Les thèmes développés nous concernent et nous touchent au plus près, qu’il s’agisse de l'intégrité de la personne, de liberté, de tolérance et de respect de l’autre pour un être « borderline »  comme l’était Louis II de Bavière  ou  qu'il s'agisse de la quête du bonheur versus les contraintes d’une société avide de formatage, ... Et de la Mort, bien sûr. En un mot : c’est émouvant et  brillant, à tout point de vue!

apprécier:  

https://www.theatrelacroiseedeschemins.com/ludwig

 

 

voyager: 

http://www.liberation.fr/voyages/2014/08/01/louis-ii-le-roi-perche_1074218

http://programme-tv.nouvelobs.com/magazine/secrets-d-histoire-s4185/louis-ii-de-baviere-le-roi-perche-1238004/

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administrateur théâtres

3097725767.jpgEblouissant ! Conçu comme deux escalades de violences parallèles, ce spectacle a des allures de montagnes russes : entre une Belgique du 21e siècle et la sombre période de décolonisation de l’ex-Congo Belge en 1960. Un  décor unique, complètement  fascinant pour l’imaginaire : des rideaux de treillis qui ont  perdu leur couleur de camouflage et qui sont devenus scintillants et blancs. Des jeux de lumière et de bande son. Une régie pleine de dynamisme de Sébastien Couchard.  Une mémoire, blanche, avec des trous?  La mémoire est-elle une passoire? Ou bien sont-ce des moustiquaires  que le boy n’en finit pas de réparer? A moins que ce ne soient les corps soumis au feu des balles qui deviennent  passoires? Ce décor a certes la fonction d’engager le mental dans des recherches poétiques car devant vous vont se dérouler des tranches de mort insoutenables.

 2295578758.jpgD’un côté deux jeunes acteurs au jeu irréprochable, l’un ( Diouc Koma) né au Mali, l’autre (Virgil M’Fouillou) né à  Brazzaville, qui jouent avec une vérité cinématographique bouleversante la relation universelle entre un prisonnier attaché à un radiateur et son geôlier. De l’autre, un  duo d’enfer,  Michel de Warzée – Stéphanie Moriau qui joue la relation de dépendance entre le patient sans défense miné par Alzheimer et une soignante omnipotente qui le tient en otage.

 Le prisonnier entretient la parole comme seul espoir de survie, le patient s’enferme dans un silence protecteur d’une histoire dont il a honte. Cette double vision qui structure  cette pièce admirablement écrite  par Philippe Beheydt et Stéphanie Mangez a la force d’une implacable escalade où un couple de forces vous vrille l’esprit et le cœur avec la puissance d’une tornade !  Du texte aux planches, la mise en scène (par les mêmes) est  prodigieusement efficace.

2102617670.jpgLe projet de cette création historique vient du vécu de Michel de Warzée :  « J’ai eu jusqu’à 14 ans, sans aucun doute une des jeunesses les plus heureuses et les plus belles du monde… »  Il est né à Elisabethville, sa mère est épouse de magistrat, la famille mène une vie de rêve dans un pays magnifique à part le colonialisme dont il n’a aucune idée. Mais il a retrouvé des documents de famille d’une vérité saisissante. Le  17 janvier 1961 le leader du Mouvement national congolais (MNC) est tué dans des conditions mystérieuses au sud du Congo belge qui deviendra le Zaïre puis la République démocratique du Congo. Patrice Lumumba avait été nommé Premier ministre du Congo au moment de l'indépendance du pays en juin 1960. Il avait été évincé du gouvernement et livré au sécessionniste du Katanga, Moïse Tshombé  cependant qu’éclatait  la guerre civile. Partisan d’un Congo indépendant et unitaire, il était jugé trop proche de l’URSS à qui il avait demandé de l’aide. La décision de l'éliminer est attribuée au gouvernement belge et à la CIA. Son exécution fera de Patrice Lumumba le symbole de la lutte anticolonialiste africaine.

1077104630.jpgPar le théâtre, Michel de Warzée entreprend donc un devoir de mémoire et fait revivre les événements avec une intensité cinématographique effarante. Le crescendo des scènes du prisonnier et de son gardien  est de plus en plus glaçant et devient presque irregardable mais le texte sauve. En effet, la parole  inlassablement répétée par le prisonnier implique que nous sommes tous frères. Et aussi, frères de James Foley, Steven Sotloff, David Cawthorne Haines,  Hervé Gourdel. La pièce a hélas  la  résonnance d’une brûlante actualité.

  4061369318.jpgLe personnage de la jeune et maléfique garde-malade n’est pas moins poignant dans sa volonté  presque hystérique d’arracher les secrets de cet homme défait par la vie et par une situation politique dont il n’avait nulle conscience, dans sa radieuse jeunesse. Le message  anticolonialiste est on ne peut plus clair. Les quatre comédiens jouent au sommet de leur  puissance  dramatique.  

COMEDIE CLAUDE VOLTER

 

Jusqu’au  25/10/2014

Avenue des Frères Legrain 98 – 1150 Woluwe Saint Pierre

Infos Réservations : 02 / 762 09 63

http://www.comedievolter.be/

 

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12272887672?profile=original© R. Capa, copyright 2001 by C.Capa / Magnum Photos / Reporters

Des Jours et des nuits à Chartres              

                de Henning Mankell              

                mise en scène Daniel Benoin

 

 

Coup de chapeau ou plutôt de béret basque, à la  mise en scène de Daniel Benoin  et aux décors très élaborés de la pièce de  Henning Mankell (vous avez peut-être lu « Les chaussures italiennes »)  qui décide d’approcher sans vergogne, puisqu’il est suédois, le sujet tabou de la collaboration de la France en guerre de 1940 à 1945. Celui des « épurations » en  46, 47… car il faudra de nombreuses années avant que les deux Frances se réconcilient.  Il faut plusieurs générations pour que le traumatisme de la tonte d'une femme s'estompe, jugé parfois plus grave que celui du viol.

 L’astuce  du dramaturge est l’utilisation récurrente du personnage, Robert  Capa, photographe de renom,  et son téléobjectif vorace qui a photographié la mort sur tous les champs de bataille. Il est le premier photographe du débarquement allié en Normandie. On assiste, scéniquement parlant, à un va et vient entre le photographe prisonnier de son appareil photo, et le développement de la vérité dans la Camera Obscura  de son studio et ...la vraie  vie telle qu’il l’a captée ce 16 août 1944.  Son objectif  a saisi sur le vif le regard insondable d’une fille tondue portant dans ses bras un bébé, entourée d’une foule haineuse qui lui crache au visage avant d’être arrêtée et mise au pilori.  Le photographe avoue : « Chacune de mes images est un gibier que j’ai abattu». Il passe sa vie à attendre la bonne lumière qui fera de son image un révélateur de vérité. Et quelle vérité cette fois-ci! Tout le monde n’a pas été capable d’appliquer la phrase d’Albert Einstein. « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » Par opportunisme, lâcheté, par intérêt et avidité, par dépit, par défaitisme.

L’occupation a été synonyme de collaboration pour beaucoup. Certains résistants ne se sont révélés qu’au bord de la défaite germanique, changeant très opportunément de camp en dernier ressort. Des fortunes faites sur le marché noir se sont accumulées. Cependant que cette  jeune fille, Simone (Fanny Valette),  un peu niaise, simple couturière dans un atelier, ayant perdu sa mère très jeune et même privée de  son frère mort en 36 lors d’un accident de travail, se retrouve seule avec un  père qui l’adore et la chérit. Il n’a plus personne au monde à part sa fille! Il ne sera pas assez sévère avec elle, ne lui indiquera pas la différence claire entre l’ombre et la lumière. Elle tombera amoureuse d’un Fritz qui lui fera une petite fille, preuve tangible de sa méconduite. Ils vont sûrement aller s’établir outre-Rhin. Las ! Mauvais timing,  la guerre est finie et les ennemis vont être punis. La voici, dénoncée,  sur la liste des suppliciables, victime de son « innocence » de la chose politique. Drame.  Humiliations et mise à mort du bouc émissaire  indispensable qui paye pour les  saloperies de tous les autres qui ont su se retirer du jeu à temps. La pièce est un hallali  éprouvant, entrecoupé de flashbacks très réalistes qui dépeignent la vie insouciante de la jeune fille et de son amie, Marie (Juliette Roudet), qui elle, saura se ranger du bon côté, au bon moment. Simone et son père incarnent un désespoir si profond que je n’ai jamais rien vu de pareil, s’exclame le photographe! D’incessants appels au secours retentissent de toutes parts dans la pièce. Personne n’écoute, tout le monde ne pense qu'à soi. C’est le comble, la seule qui a peut-être promis d'essayer, mais n’a pas réussi, est peut-être Simone.

Le rôle de Georges (Paul Chariéras), le  père de Simone, est magnifique d’humanité et émeut aux larmes. Les filles, Simone et Marie sont moins convaincantes quand elles se font leurs confidences, visages tournés vers le sol,  car la diction est un peu précipitée et pas toujours très audible dans la salle d’Aula Magna. La victime et son petit ne sont pas sans rappeler les larmes que l’on a versées pour  le film Ryan’s daughter… et cette tendance de l’homme à crucifier les autres, de préférence! Joués par le même comédien (Frédéric de Godfiem), le soldat allemand est un peu flou - out of focus -, tandis que le reporter, revenons à lui, personnifie en quelque sorte le chœur de la tragédie grecque avec ses commentaires sur la vérité, la vie et l’humanité. Henning Mankell insiste  : « La paix devrait redonner des valeurs à des gens comme Simone. On réussira à reconstruire le pays si on ne devient pas comme eux. » 

«Ainsi, on peut dire que toutes mes images sont inachevées. Il y manque tout ce qu’on ne peut qu’imaginer» dit Robert Capa.  Il nous fait réfléchir au rôle des médias et à leur éthique, avides de scoops en tout genre, sans cesse sur pied de guerre pour saisir ce qui se vend bien. Capter, saisir, s’emparer, collectionner les trophées… dans la plus pure dynamique Darwinienne. 

«Ne restent que les images.

Mes tentatives

De capter ce qu’il y a d’insondable

Chez les hommes

Et par là même

En moi…»

avoue aussi Robert Capa. La lumière est mon  ennemie et mon salut. Trouver la bonne lumière, c’est le but de son existence faite d'attente patiente et délibérée.  Car  « Une vérité qui traverse le feu ne se consume jamais : la photo semble dire: ne m’oubliez jamais ! »

On se doit de citer ici Paul Eluard:

Comprenne qui voudra, (Paul Eluard )


  En ce temps-là,
  pour ne pas châtier les coupables,
  on maltraitait des filles.
 
On allait même jusqu'à
  les tondre.


  Comprenne qui voudra

Moi mon remords ce fut

La malheureuse qui   resta

Sur le pavé

La victime raisonnable  

A la robe déchirée

Au regard d'enfant   perdue

Découronnée défigurée

Celle qui ressemble aux morts

Qui sont morts pour être aimés

Une fille faite pour un bouquet

Et couverte

Du noir crachat des ténèbres

Une fille galante

Comme une aurore de premier mai

La plus aimable bête

Souillée et qui n'a pas compris

Qu'elle est souillée

Une bête prise au piège

Des amateurs de beauté

Et me mère la femme

Voudrait bien dorloter  

Cette image idéale

De son malheur sur  terre

 

http://www.cdrtours.fr/wp-content/uploads/2013/04/Dossier-pédagogique-Des-jours-et-des-nuits-à-Chartres.pdf

http://www.ateliertheatrejeanvilar.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=503

 

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Nostradamus (Michel Zévaco)

12272789077?profile=originalA Paris, à la fin du règne de François Ier, Gerfaut de Croixmart, prévôt des hautes et basses oeuvres, est lancé dans une chasse aux sorcières impitoyable. Sa fille Marie est amoureuse d'un certain Renaud qui n'est autre que le fils d'une magicienne et sorcière de renom. Il deviendra plus tard célèbre sous le nom de Nostradamus. Le Comte de Saint André et le baron de Roncherolles servent d'intermédiaires pour les fils du roi qui s'intéressent de très près à la jolie Marie et veulent en faire leur maîtresse. La mère de Renaud annonce à Marie que son père doit impérativement rester chez lui car s'il paraît en public, il finira tragiquement. Croyant bien faire, la jeune fille prévient Gerfaut qui réagit en faisant arrêter et brûler la magicienne et en enclenchant une longue série de catastrophes : assassinats, arrestation de Marie, accouchement en prison, enfant récupéré par un spadassin chargé de le tuer qui y renonce au dernier moment. Vingt ans plus tard, devenu adulte, il réapparait bien décidé à assouvir sa vengeance...

On l'aura compris « Nostradamus » relève de ces romans d'aventures historiques rocambolesques qui eurent un immense succès au début de l'autre siècle quand ils paraissaient en feuilletons dans tous les grands quotidiens. De nos jours, c'est encore un plaisir de lire ce genre d'histoire basée sur une vraie trame historique avec un mélange de personnages ayant réellement existé comme Catherine de Médicis, François Ier ou Henri II et de personnages inventés comme le quatuor de spadassins truculents entourant le héros, Royal de Beaurevers, avatar du chevalier sans peur ni reproche, bâtard flamboyant, capable d'en remontrer en noblesse, courage et probité à tous les princes et nobliaux qui croisent sa route. Les rebondissements, les coups de théâtre, les traitrises, les escarmouches et les batailles à un contre dix ne manquent pas. Le suspens est si intelligemment entretenu que le lecteur a de la peine à lâcher ce livre écrit par un maître du genre « cape et épée », célèbre pour sa série des Pardaillan et autre Capitan, digne héritier du grand Alexandre Dumas et accessoirement de sensibilité anarchiste ce qui explique le tableau très sombre qu'il donne du règne d'Henri II et de la Régence de Catherine de Médicis. A noter quelques entorses avec la « vérité » historique : mort de François de France par empoisonnement alors que les historiens penchent pour une pleurésie et tour de passe passe au moment de la fameuse joute dans laquelle le roi reçut le coup de lance dans l'oeil qui lui fut fatal. Mais c'est la loi du genre et il n'y aurait pas de roman historique sans un peu d'invention et de romanesque. Un livre passionnant. A lire ou relire...

4,5/5

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