Je vous retrouve enfin, Chères et Chers amis (es), après quelques parcours lointains tout au long des mois écoulés (et d'autres itinéraires plus proches), où je n'avais d'autre temps disponible sur internet que de répondre à mes e-mails lorsque je me connectais, mais intenses moments d'existence que j'avais envie de vous faire partager.
Alors, voici quelques extraits de ces petites et plus grandes aventures, toutes orientées "peinture" ou expression "carnettiste" et "aquarellée", avec le résumé de plusieurs mois d'itinérance en quelques lignes :
Avant tout (outre des tas de choses qui ne pourraient guère vous intéresser), l'année 2017 se termine avec la publication de mon dernier petit carnet « D’hiver en été, exercices d’aquarelle autour de La Fresse en Saugeais ».
Je vous invite à le découvrir, d’abord à travers cette courte promenade musicale qui vous emmènera d’hiver en été à la rencontre de quelques-uns de mes thèmes de prédilection abordés dans ses pages concernant cette magnifique région (en toute simplicité bien sûr) :
Ensuite, à travers l’extrait ci-dessous (cliquez sur la couverture du carnet, il s'ouvrira sur une nouvelle page, et si le lien ne fonctionne pas c'est ici) :
"D'hiver en été, exercices d'aquarelle autour de La Fresse en Saugeais"
Ce n’est pas un carnet d’exercices à réaliser, mais d’exercices que j’ai déjà réalisés d'hiver en été, entre combes et vallées, pâturages et forêts de sapins, de fermes en villages, autour du hameau de La Fresse à la frontière franco - Suisse du Saugeais, à l’occasion des nombreux stages que j’anime dans cette région magnifique depuis quarante ans.
Après cela, direction l'Inde du Sud, avec une formidable traversée picturale du sous-continent, où, sur plus de 1150 km, nous avons cheminé du Golfe du Bengale à la mer d’Oman.
Ces photos ne sont qu’un tout petit aperçu de ce que je développe plus longuement dans le billet de mon site principal que je vous recommande d’aller voir en cliquant ici.
J’y résume l’ambiance de ces semaines extraordinaires, les rencontres, les paysages, le contexte du voyage, et bien d’autres choses en faisant ce choix par catégories, où je vous dis les principaux temps forts de ce voyage...
Voici l’un des moments magiques partagés là-bas : c’était dans un petit village nommé Baburajapuram. Des scènes que Gauguin ou Delacroix auraient adorées, avec au-dessus ma modeste page de carnet inachevée…
Ici, deux semaines après notre arrivée, nos trois kettuwaloms (house-boats aménagés dans d’anciennes barges à riz), larguent les amarres au milieu des backwaters (les immenses canaux serpentant entre rizières, palmiers et cocotiers), pour terminer notre découverte de cet incroyable réseau aquatique du Kerala.
Quatre pages en cours de réalisation des carnets d’Élisabeth et de Christine évoquant cette croisière, saisies au hasard parmi les autres, toutes autant réussies…
Magie d’un soleil couchant sur les backwaters : souvenir enchanteur, dont seuls nos carnets et nos mémoires garderont la trace…
Et puis, un nombre incroyable de moments hors du temps, vous verrez cela dans l'article de mon blog principal...
Au retour, immersion dans les dernières neiges du Jura Oriental,
où deux sessions "neige et aquarelle" nous permirent de
rechausser skis de fond et raquettes.
Vous allez partager 3 minutes de ce que furent ces semaines, découvrir l’ambiance, le bonheur « d’être en aquarelle » tant à l’intérieur que sur le motif pendant ces quelques jours hors des miasmes du monde, à partir d’une expérience constructive, humaine, généreuse, enthousiaste, couronné de succès par des aquarelles authentiques, rapides et justes réalisées par les participants, où la beauté des paysages, des ambiances hivernales, de la richesse des instants partagés, reflète tout simplement la vie, cette vie naturelle et exaltante qui vous redonne le regard émerveillé de votre enfance.
Voici donc ces trois petites minutes où l’hiver est une fête, même jusqu’au seuil du printemps :
Un peu plus tard, à peine ces semaines de neige terminées, départ pour les plateaux, les gorges et canyons sauvages d'Aragon, où je développais une réflexion sur l'intemporalité en carnet de voyage, particulièrement lors de mon passage par l'une de ses cités emblématique : Albaracin (y retrouvant de vieux souvenirs propices aux réflexions liants espace, temps, et destinée).
Centre cité médiévale d'Albaracin, Aragon
Il ne s’agit pas seulement du simple sentiment d’échapper à l’emprise du temps pendant la réalisation sur le motif de son carnet de voyage, même si cette impression ressentie par la plupart des carnettistes fait partie de la représentation mentale beaucoup plus importante et profonde, que j’aborde dans le premier billet concernant ce sujet.
Non, dans le concept qui nous intéresse ici, il s’agit de bien plus que cela, au moins d’un véritable archétype, ce qui en fait autant la rareté que la méconnaissance.
Alors, plus qu’un long discours, permettez-moi d’en partager un fragment avec vous...
Je dessinais les vieux murs et les balcons dominant l’ancestrale place du village où s’étaient réunis la plupart des habitants autour d’un orchestre donnant un concert.
Non pas un concert solennel et guindé tel qu’on en voit parfois lors de nos festivals d’été, mais un moment de musique simple, amical et festif, où les enfants jouent autour des musiciens, où on vient écouter depuis les fenêtres et les balcons tapas et verres d’apéritifs à la main, où les moineaux sous les toitures continuent de piailler et les chiens dans les rues d’aboyer.
Tandis que je dessinais, le petit orchestre se mit à interpréter «España » (la fameuse rhapsodie d’Emmanuel CHABRIER), et je vis alors les vieux balcons ajourés, les toitures et les façades colorées se mettre à danser, tandis que les grandes murailles mauresques renvoyaient en écho la mélodie comme filtrée de la voix lointaine d’une ancienne galette de 78 tours !
Un voyage « hors du temps » où tout prenait un sens nouveau, les parois ocres des canyons se transformant en murailles mauresques, les étapes de mon enfance se prolongeant par celle-ci, les gens aux fenêtres et balcons devenus familiers comme si nous nous connaissions depuis très longtemps…
C’est ainsi que je compris avec quelle subtilité le Destin place d’étranges repères sur le cheminement de notre existence comme s’il voulait nous mener quelque part.
Enfin, plus proche de chez nous, la Provence m'accueillait en cette fin de printemps dans son éternel émerveillement, pour un retour en douceur au bercail familial, pour me reposer avant de repartir vers de nouvelles aventures créatives de bien plus grand intérêt, que j'espère bien vous faire partager prochainement...
Quand la nature (ici en Lubéron) est un tableau vivant, on découvre combien nous avons à l'écouter nous dire la paix et la beauté simple et vraie...
Et puis, sur le retour il y a quelques jours à peine, un dernier regard vers le petit village d'Ansouis et ses champs de coquelicots.
Commentaires
Merci à toutes et tous ! Vos mots me touchent beaucoup !
Je passe si peu par ici, et toujours si vite entre deux déplacements et deux publications sur mon blog, seul lieu d'échange ou je me connecte souvent, alors que j'aimerais tant être plus disponible pour mieux vous connaître et vous apprécier ! Mais j'ai tant d'objectifs urgents et la vie est si courte !
Le prochain, est la belle aventure de la réhabilitation de l’œuvre de mon père un artiste de grand talent trop vite oublié, y compris par certains de ceux qui l'avaient monté au "pinacle" de son vivant. Mais je continue de publier à ce sujet, et vous tiens au courant, mes amitiés à toutes et tous,
C'est fabuleux.
Merci de ce magnifique partage.
Nafda
Superbes pochades animées par les textes racontant les pérégrinations d'un baroudeur hors pair. J'irai me gaver des petites vidéos plus tard, mon chemin actuel étant bien encombré d'embûches.Merci et à plus tard.
Une merveille : les voyages , les aquarelles , les commentaires ! ! !
Bonjour Liliane , je fais un retour , absent depuis des semaines ....Mais c'est du RAB car je reviens de loin ....Je ne peins presque plus , ça me fatigue ....Amitiés ......Il y a longtemps que j'ai conversé avec Gohyne
Jacky
Super ! Merci de nous faire rêver.
Que de jolis souvenirs...
Merci Lili
Cher Alain comme je vous comprends. Je pense que c'est justement parce que vous n'apparaissez pas souvent dans le fil d'actualité que vous manquez de visibilité malheureusement. Je vais partager votre billet en espérant vous donner de la visibilité. En attendant merci pour tous ces billets qui me redonnent à chaque fois le goût de l'aquarelle.
Merci beaucoup Liliane !
...Et je ne comprends pas pourquoi, ne pouvant pas très souvent aller sur notre plateforme quand je suis loin (en particulier de l'Europe), je n'ai pas de notification dans ma boite e-mail, des commentaires qui me sont adressés ici !
Exceptionnel.
Quels beaux voyages, la poésie de l'aquarelle, merci pour votre partage.