En prélude à cette journée et dans le cadre des commémorations 14-18, Christine Gyselings vous a présenté durant tout le mois de juillet : "La Grande Guerre des musiciens". Retrouvez les différents épisodes en podcast.
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Centenaire de la Première Guerre mondiale
Une exposition exceptionnelle sur deux sites à Liège
du 2/08/14 au 31/05/15
La Ville de Liège, la Province de Liège et la société EUROPA 50, qui a notamment réalisé l’Expo Mythique «J’avais 20 ans en 45», unissent leurs forces pour mettre sur pied une exposition exceptionnelle au retentissement international dans le cadre des commémorations du 100ème anniversaire de la Première Guerre Mondiale. Cette exposition de grande envergure est soutenue par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le gouvernement fédéral a choisi Liège, là où les premiers combats éclatèrent, pour accueillir une des trois cérémonies commémoratives nationales de la Première Guerre mo..., le 4 août prochain. Les deux autres auront lieu à Ypres et Nieuport (28 octobre 2014) et Bruxelles, le 11 novembre 2018. Le premier week-end sera entièrement placé sous le signe de 1914-1918 à Liège avec nombre d’animations destinées au grand public.
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Le lundi 4 août, plusieurs chefs d’Etat seront à Liège pour commémorer l’invasion de la Belgique au cours d’une journée qui les emmènera au Monument Interallié de Cointe, au.... Celui-ci sera le théâtre d’une cérémonie, en présence de Leurs Majestés le Roi Philippe et la Reine Mathilde et du Président de la République française, François Hollande, afin de célébrer le centième anniversaire de la Légion d’Honneur de la Ville de Liège. Cet anniversaire sera inauguré par le survol de Liège par la patrouille belge des ‘Red Devils’ et par la Patrouille de France. |
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Monument Interallié de Cointe |
Le week-end sera riche en évènements et animations autour de la Place Saint-Lambert. Il y sera possible de suivre l’entièreté des cérémonies sur grand écran, mais aussi de participer aux activités suivantes : bal populaire, concert de l'Orchestre Royal Philarmonique de Liège, brocante d'objets civils et militaires d'époque, bivouac 14-18, balades en calèches, exposition d'ancêtres... |
Plus d'informations pratiques sur les mesures de circulation du 4 a...
Le programme complet de ce ‘week-end citoyen’ est disponible ici.
O U V E R T U R E d'une double exposition sur deux sites, la plus vaste jamais organisée sur 14-18 :
Le parcours vise à éveiller les émotions par la mise en valeur de témoignages authentiques et la multiplicité des points de vue. Chaque visiteur quel que soit son âge et quelle que soit sa nationalité pourra se retrouver dans ces témoignages dans la mesure où ils véhiculent des sentiments universels.
La visite se compose de deux approches différentes, mais complémentaires :
« J’avais 20 ans en 14 » (4000m²) à la Gare de Liège-Guillemins
«Liège dans la tourmente » (1000m²) au Musée de la Vie wallonne
Organisée par la société Europa 50, l'exposition «J’avais 20 ans en 14» (4000m²) à la Gare de Liège-Guillemins aborde la guerre dans son ensemble, en Belgique et dans le monde. La multiplication des points de vue (chefs d’armées, soldats, médecins, civils, artistes, résistants, vainqueurs) permet d’évoquer les origines du conflit, les principales batailles, l’organisation des soins de santé, les souffrances des populations, la vie culturelle, la résistance, les traités de paix et enfin la transformation de notre pays au sein d’un monde nouveau.
Des objets rares, jamais montrés, devraient être exposés. Les organisateurs prévoient peu de textes mais des mises en situation. "Le but est d'éveiller des émotions. Pour bien comprendre, il faut ressentir" affirme Jacques Broun, concepteur de l'exposition.
Ouvert 7J/7, de 09h30 à 18h30
Ouvert les premiers mercredis du mois jusque 22h > Billetterie jusqu'à 20h30 !
Durée approximative de la visite : 1h30
http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/
L A P R E M I E R E E X P O S I T I O N :
Annoncée comme « fraîche et joyeuse », la guerre que chacun à l’été 1914 imaginait de courte durée se prolongera finalement plus de quatre ans et marquera le XXème siècle de son empreinte par une violence sans précédent et des conséquences sans fin. Pendant 51 mois, la Belgique connaît à la fois l’horreur des combats et les souffrances de l’occupation. Envahie, occupée, libérée, la Belgique sortira de la guerre 14-18 profondément transformée au sein d’un monde nouveau. Chefs d’armées, soldats, médecins, civils, artistes, résistants et vainqueurs … autant de témoins, autant de regards, autant de points de vue sur un conflit mondial, la Grande Guerre . Avoir 20 ans en 14-18, c’est être confronté directement ou indirectement à ces différents acteurs.
La guerre 14-18 sonne le glas de la « Belle Epoque », ère éphémère de paix, d’expansion et d’insouciance. Les antagonismes subsistent entre nations européennes et, comme chacun soupçonne son voisin de vouloir l’agresser, c’est la course aux armements et au développement des forces militaires. Autre menace : des années de rivalités économiques et diplomatiques ont abouti à la constitution de blocs : d’une part la Triplice (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie), d’autre part l’alliance franco-russe et le rapprochement entre Paris et Londres.
Le 4 août 1914, la Belgique neutre est envahie par les troupes allemandes. Le roi Albert et la Belgique feront l’admiration du monde entier pour leur résistance héroïque. Cette invasion de notre pays n’est que le début d’un long conflit qui s’étendra progressivement à toute l’Europe et à d’autres fronts sur tous les continents. Les déclarations de guerre se succéderont en cascade et l’on voit les chefs d’armées développer des stratégies militaires axées tant sur l’offensive que sur la défensive.
Pendant que chefs d’états et généraux orchestrent les opérations militaires, sur le terrain que ce soit dans les forts de Liège ou dans les tranchées de l’Yser, à Verdun ou sur la Somme, à Gallipoli ou en Galicie, les soldats, quel que soit leur camp, connaissent des conditions de combat effroyables. Les batailles de l’été 1914 sont particulièrement meurtrières et cette guerre de mouvement fait bientôt place à une épuisante guerre de position. On se bat sur terre, sur mer et pour la première fois de façon intensive dans les airs. On combat dans les Balkans, sur les fronts français, russe, italien et dans les colonies. On utilise des armes nouvelles de plus en plus meurtrières. La Grande Guerre sera une guerre longue et totale.
Des millions de victimes, des lésions sans précédent, des troubles psychiques … Au déclenchement du conflit, aucune armée d’Europe n’était préparée à gérer un tel afflux de blessés et des traumatismes d’une telle gravité. En Belgique, le manque de médecins, d’infirmières, de brancardiers, d’ambulances, de locaux adaptés … est criant. Cependant, au fil de la guerre, les soins médicaux évoluent grâce à des actions privées et des œuvres philanthropiques. L’organisation s’améliore et bien des avancées médicales vont naître du chaos dans les domaines des sérums, de l’hygiène, de la radiologie, de l’anesthésie, de la kinésithérapie, de la psychiatrie et de la chirurgie réparatrice des « gueules cassées ».
Après quelques semaines de combat, la Belgique est le seul pays du front occidental à être totalement occupé, hormis une zone derrière l’Yser, et la vie quotidienne s’organise au prix de terribles souffrances. En France, ce sont dix départements de l’est et du nord qui sont sous le joug des envahisseurs. La Pologne russe, la Roumanie, l’Ukraine … subiront elles aussi la domination allemande. Avec la Grande Guerre , c’est l’ensemble des sociétés qui est impliqué au point que la frontière entre civils et combattants s’estompe. Pillages, incendies, exécutions, massacres … les civils paient un lourd tribut à la guerre.
Qu’ils soient mobilisés ou non, les artistes participent à l’effort de guerre. La vie culturelle ne s’éteint pas et, même en Belgique occupée, à partir de 1916, théâtres et cafés connaissent le succès. Pendant qu’à l’arrière du front cinéastes, acteurs, chanteurs, musiciens, danseurs, peintres, écrivains contribuent à entretenir le moral de la population, d’autres artistes se font les témoins du conflit et transcendent leur expérience combattante par la création.
Dès 1914, en Belgique comme dans les régions envahies du nord et de l’est de la France, des patriotes s’engagent dans la clandestinité au péril de leur vie pour organiser des réseaux de renseignements et de passeurs d’hommes. Des femmes notamment, recrutées par les services secrets, sont actives dans l’espionnage. La résistance se manifeste aussi par la publication de journaux clandestins qui soutiennent le moral de la population face à la propagande ennemie. Face à cette armée de l’ombre, les Allemands multiplient les exécutions et, pour isoler la Belgique occupée du reste de l’Europe, ils installent en 1915 une clôture électrique sur la frontière belgo-hollandaise. Mais, plus le conflit s’éternise, plus les aspirations à la victoire font place aux aspirations à la paix.
Les 32 Etats vainqueurs se réunissent à Paris en janvier 1919 pour élaborer les nombreux traités de paix dont le traité de Versailles du 28 juin 1919 qui règle le sort de l’Allemagne vaincue. En effet, en 1917, alors que les deux révolutions russes entraîneront la défaite de la Russie, l’entrée en guerre des Etats-Unis a marqué un tournant dans le conflit. Les bolcheviks concluent un armistice avec les puissances centrales et, libérés du front de l’Est, les Allemands se lancent au printemps 1918 dans une nouvelle guerre de mouvement sur le front français. Les Alliés stoppent l’offensive, notamment grâce à l’apport de troupes américaines. Les alliés de l’Allemagne mettront successivement bas les armes, jusqu’à ce que l’armistice obtenu par l’Allemagne le 11 novembre 1918 mette fin à 4 années de guerre.
Tous les espaces de l’exposition s’enrichissent de décors grandioses, de mises en situation, de documents audiovisuels et de supports sonores qui vont immerger le visiteur au cœur des événements-clés de la Première Guerre mondiale. Des décors impressionnants de réalisme où vous serez :
http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/
L A S E C O N D E E X P O S I T I O N :
Cette évocation, à la fois historique et humaniste, prend place dans l’Espace Saint-Antoine, lieu d’accueil des expositions temporaires organisées par la Province de Liège. « Liège dans la tourmente » présente, notamment au travers de témoignages et d’archives personnelles inédites, les différentes facettes de la réalité liégeoise durant la Première Guerre mondiale.
D’une part, l’accent est mis sur la Bataille de Liège et la résistance héroïque des forts du 4 au 16 août 1914 ; une résistance qui vaut à la Cité ardente, dès le 7 août 1914, la Légion d’honneur.
D’autre part, l’attention est portée sur le vécu difficile des populations durant l’occupation.
En guise d’introduction, un premier espace aborde les différents aspects économiques, sociaux, culturels et militaires de la vie à Liège et dans la province, avant le conflit.
Le contexte établi, est soulignée l’attitude admirable de l’armée belge de campagne lors de la Bataille, dite des intervalles, avec les âpres combats, dans la nuit du 5 au 6 août, de Rabozée, Rhées, Magnée, Queue-du-Bois, et du Sart-Tilman. Une reconstitution symbolique de la couronne des forts de Liège permet, par ailleurs, de comprendre le rôle joué par Liège dans le déroulement du conflit.
Dans la foulée, sont illustrées les exactions allemandes qui touchent, de manière aveugle, les habitants des villes et villages du Pays de Liège : Herve, Battice, Blegny, Francorchamps, Poulseur, Visé... Des actes gratuits qui soulignent tant la "brutalisation" du conflit que la victimisation de la neutre Belgique. Deux éléments qui alimenteront largement la propagande alliée.
Un espace traite ensuite du quotidien des civils liégeois (rationnement, aides, secours, déportation, résistance, activités artistiques…) durant les quatre longues années que dure le conflit.
La douloureuse absence de ceux, combattant sur le front, déportés en Allemagne ou exilés en France, en Angleterre et aux Pays-Bas, est aussi traitée avec un focus particulier consacré au Limbourg néerlandais, terre d’accueil pour de nombreux Liégeois.
Un dernier espace à dimension mémorielle, centré sur les traces et le souvenir de la Grande guerre à Liège et sa province, prend la forme d’une petite agora qui accueille animations et activités pédagogiques.
http://www.liegeexpo14-18.be/expo14-18/index.php/fr/
A L A R A D I O :
En ce moment, À Liège,Thierry Bellefroid visite en primeur ‘J’avais 20 ans en 14’, une des plus grandes expositions du genre au monde, dans Tout le Monde prend l’R, ce vendredi 1er août de 9h à 11h sur la Première.
Et pour mémoire...
au propre comme au figuré, suivez aussi un passionnant feuilleton sur la Voix du Nord:
http://www.il-y-a-100-ans.fr/#utm_medium=communication&utm_sour...
Et si vous ne l'avez toujours pas lu, lisez
http://www.babelio.com/livres/Lemaitre-Au-revoir-la-haut/498518
Commenter
Très belle commémoration du centenaire de la première guerre mondiale et documentation historique, merci. Je n'ai pu m'y rendre. Bel hommage! Mon souhait : qu'il n'y aie plus de guerre!
Heureusement qu'il y avait la musique pendant la guerre!
Par: rédaction (7/7)
3/08/14 - 11h37 Source: Belga © thinkstock.
14-18 Treize chefs d'État, dont les rois Philippe et Felipe VI d'Espagne, ainsi que les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, de nombreux ministres belges et étrangers, les présidents de la Chambre et du Sénat, une foule d'ambassadeurs: le monde entier sera représenté lundi à Liège pour les cérémonies de commémoration du centenaire du début de la Première Guerre mondiale, selon la liste officielle diffusée samedi soir.
Des pays comme l'Autriche, l'Arménie, l'Irlande, la Serbie, le Monténégro, la Roumanie, la Bulgarie et l'Albanie seront aussi représentés au plus haut niveau, par leur président, selon la chancellerie du Premier ministre dans un communiqué.
Personnalités politiques
L'Union européenne sera représentée par le président de la Commission, José Manuel Barroso, et l'Otan par le commandant en chef des forces alliées en Europe (Saceur), le général américain Philipp Breedlove. Les Etats-Unis délégueront le secrétaire à l'armée (de Terre, Army) et l'ambassadrice en Belgique, Denise Campbell.
Mémorial Interallié
La journée de commémoration du centenaire de la guerre 1914-1918 débutera lundi matin par une cérémonie officielle au Mémorial Interallié de Cointe, symbole de la reconnaissance des alliés à la ville, en présence du couple royal, du Premier ministre et des représentants étrangers.
Réconciliation
Les chefs d'États et de gouvernements ainsi que les différents représentants des pays invités seront dans un premier temps accueillis par le roi Philippe et la reine Mathilde à l'abbaye Saint-Laurent, avant de prendre la direction de Cointe pour une cérémonie sobre et placée sous le signe de la réconciliation, ponctuée de plusieurs discours.
Le gouverneur de la province de Liège, Michel Foret, doit notamment prendre la parole vers 11h00, suivi par le souverain et les représentants allemand, français et britannique.
Symbole
Cette célébration d'hommage revêtira une dimension symbolique, puisque le roi Philippe déposera une gerbe de fleurs, entouré par les présidents français François Hollande et allemand Joachim Gauck, et un membre de la famille royale d'Angleterre, à savoir le prince William, duc de Cambridge, accompagné de la princesse Kate.
Les différentes délégations se rendront ensuite au Palais provincial pour un déjeuner. Au total, 83 pays concernés par la Grande Guerre ont été invités par le gouvernement fédéral et le souverain.
Une seconde cérémonie binationale aura lieu pour commémorer la Légion d'Honneur française, octroyée à la ville de Liège le 7 août 1914, trois jours seulement après l'invasion du territoire belge par les troupes allemandes.
Armées de l'air
L'événement, clôturé par un salut au balcon, doit débuter vers 15h00 à l'Hôtel de Ville. La Patrouille de France doit aussi faire le déplacement en début d'après-midi pour défiler, précédée dans le ciel par la patrouille acrobatique belge, les Red Devils, qui seront accompagnés par un chasseur F-16.
Premier n° de la revue «La musique pendant la guerre» parue le 10 octobre 1915 - Gallica ©
En prélude à cette journée et dans le cadre des commémorations 14-18, Christine Gyselings vous a présenté durant tout le mois de juillet : "La Grande Guerre des musiciens". Retrouvez les différents épisodes en podcast.
Maurice Ravel en soldat - Gallica ©
La journée débutera avec la diffusion du premier épisode de la série Petites Musiques d'une Grande Guerre. Les 20 épisodes de cette série inédite, sont le fruit d'une collaboration des Radios Francophones Publiques.
Musiq'3, Espace 2 (Radio Suisse Romande), France Musique (Radio France) et Ici Musique (Radio Canada) ont chacun réalisé 5 volets de l'émission, que vous pourrez entendre du 4 au 29 août sur notre chaîne (du lundi au vendredi, de 11h à 11h30).
Transport du violoncelle "le Poilu" Génicourt - octobre 1916, de gauche à droite : Maréchal, Caplet, Durosoir - Durosoir.com ©
Dès 14h, Philippe Dewolf vous présentera une émission spéciale 14/18 : il vous emmène à la découverte de l'Europe musicale entre 1914 et 1918, à la rencontre des musiciens des deux côtés de la ligne de combat, quel que soit le camp où ces artistes se sont trouvés, malgré eux.
Les propos de ces sentinelles de l’époque vous guideront dans cette exploration de l’Histoire.
La journée se terminera avec la diffusion à 20h du concert enregistré depuis la Bibliothèque nationale Vijećnica de Sarajevo, le 28 juin dernier. C'est à quelques mètres de là que l'archiduc Franz Ferdinand s'est fait assassiné le 28 juin 1914! L'Orchestre philharmonique de Vienne et le Choeur du Théâtre National de Bosnie-Herzégovine, sous la direction de Franz Welser-Möst, vous interprètent des œuvres d'Haydn, Schubert, Berg, Brahms, Ravel et Strauss.
Des compositeurs autrichiens, allemands, français, ainsi que des interprètes serbes (pour les Chœurs) et autrichiens (pour le chef et l’orchestre) mêlent leur musique au mépris des conflits qui déchirèrent leurs nations respectives.
J'en avais entendu parler aujourd'hui à la radio tout en me disant c'est bien tentant mais ....bref, je n'ai plus
l'âge.
Aussi, grand merci Cher Robert Paul et Deashelle pour cette merveilleuse documentation enrichie de liens
qui permettront aux reclus d'en connaître malgré tout la richesse.
"Plus jamais çà" avait-on proclamé à l'époque .... et deux décennies plus tard voilà que tout recommence !!
Lors de l'arrivée des Allemands ma maman paniquait. Et pour cause : une jeune garçon de 9 ans qu'elle connaissait bien avait été abattu sauvagement par l'ennemi. Le motif ? Il récoltait des restes de charbon tombé de la locomotive, Ce qui avait toujours été de coutume.
Sans compter des membres de la famille au front et prisonniers ....Je possède encore quelques photos de cette époque.
Très marqués par ces deux conflit, mon mari et moi avons visité plusieurs sites de batailles dont le "Chemin des Dames et différents forts. Je n'ai pu m'empêcher de pleurer dans certaines chapelles commémoratives, les cimetières .....et en écrivant le poème inspiré par le Chemin des Dames.
Et que réserve l'avenir pour nos enfants et leurs descendants ?
"Le regard froid des experts" comme le dit Deashelle. Lors d'une visite en groupe, certains se sont moqués devant mon visage en pleurs. Bref, ils n'avaient rien compris ou rien vécu.
Il est parfois des émotions qu'il est difficile de maîtriser, surtout lorsque l'on s'est retrouvé du côté des victimes.
Encore merci. Rolande.
Les 72 Belligérants
Lire et Ecouter : http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/01/premiere-guerre-mondiale-gi...
Un siècle après la Grande Guerre, c’est le temps des historiens, des analyses, des explications, des théories. Les survivants ont disparu. Ils ont cédé la place aux regards froids des experts. Dans les discours des commémorations, les témoignages pris sur le vif font cruellement défaut. Quelques images filmées à la hâte, quelques kilomètres de pellicule donnent, certes, une idée de la dure réalité des combats. Mais les militaires, comment ont-ils vécu cette effroyable boucherie, qui aurait dû être "la der des ders" ?
Ce travail de mémoire, la télévision l’a accompli à l’occasion du cinquantième anniversaire des hostilités. Pour la RTBF, l’équipe autour d’Henri Mordant est partie, méticuleusement, minutieusement, méthodiquement, à la recherche des acteurs de l’époque. Gradés ou soldats de la troupe, Allemands, Belges ou Français, ils ont raconté leurs batailles, leurs peurs, leurs effrois, leurs victoires ou leurs défaites, leurs joies ou leurs colères. Aujourd’hui, ces émissions constituent un réservoir d’informations précieuses.
Dans la sélection qui a été opérée ici, il ne s’agit pas de retracer chronologiquement chaque avancée des "Boches", chaque contre-attaque. Il ne s’agit pas d’évoquer chaque enjeu stratégique. Mais à travers quelques moments forts, à travers quelques récits personnels, à travers quelques instants d’humanité dans un déluge de feu, de dire la guerre par ceux qui ont dû la faire. Paroles de Poilus…
quelques coins du voile:
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