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ATTENTE

Je t'attends le sais tu sous ce grand ciel dormant,

sur le ventre bleu de la terre, je me remplis par la pensée,

de toi !

Mes yeux à force de te chercher partout, ne cessent de

s'agrandir à l'instar d'un amour qui s'écrit, se vit et te

touche comme ça !

Je t'attends du soir au matin, de la nuit jusqu'à l'aube,

des mots plein le corps et la tête, alors qu'autour de moi,

de nous, ce n'est que le silence !

NINA

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NUIT

La nuit serait-elle l'écumoire d'un soleil devenu noir ?
Ce dernier ne laissant passer que d'obscurs baisers
sur nos épaules nues, nos yeux ; ces grands miroirs !
serait-elle l'encensoir de ces poudres d'étoiles
qui argentent nos peaux et les arbres les plus hauts ?
La nuit se fait plus claire, dès lors que son sourire
ouvert, accueille ce soleil vert, s'y étirant brûlant, avant de
se donner à la terre tout entière ! 
NINA
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Je n’oublierai jamais l’instant magique où fusèrent de mon transistor les premières notes de l’immortelle « Avava Inouva » (Mon papa à moi) du chanteur IdirHamid Cheriet, né le 25 octobre 1949 à Ait Yenni (Algérie), mort le 2 mai 2020. Qui aurait cru que cette chanson de la Face « A » du disque 45t allait être diffusée dans 77 pays et traduite en quinze langues, dont la version française qui a été interprétée en 1975 par le duo David Jisse et Dominique Marge en 1976 ? Et puis vint « Assendu » que l’on écoutait chez le disquaire de la rue Mustapha-Ferroukhi (ex-Richelieu) avant la sortie en 1976 de son album de légende, un disque 33t où il y’a la compilation de ses plus belles chansons. Et en dépit du succès, Idir disait : «J’avais un message à faire passer et c’est fait ! Je ne suis pas un chanteur à paillettes».  A ce propos, j’ai eu la chance de rencontrer l’homme ! Cet être « simple, » et débordant de bonhomie mais aussi d’un capital de contes qu’il a tété d’« une grand-mère et une mère poétesses » qu’il disait. A nous deux, nous débattions de thèmes divers, notamment de l’époque bénie des seventies où fusa des cœurs d’une jeunesse rebelle, la rébellion des chanteurs  Djamel Allem (1947-2018), Noureddine Hassani dit « Nourredine Chenoud » et bien d’autres qui allaient poser les jalons de la lutte identitaire. Qu’elle était belle cette Algérie qui s’irriguait de la sève d’une jeunesse porteuse d’idées mais aussi de progrès. Repose en paix l’artiste et que la terre de tes ancêtres te soit légère ! Sois-en sur que tes fans de l’époque des années 1970 et toutes générations confondues qui ont fredonnés Avava Inouva ne t’oublieront jamais. Paix à ta belle âme. Alger, le 3 mai 2012, Louhal Nourreddine.

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Un soir... Un livre...

2014 "Funambule..."

En s'accrochant aux branches de l'instant, la vie tant bien que mal recherche un équilibre...

Entre hasard et maîtrise du temps, quelques éclats de bien être la font avancer, même jubiler...

Alors, tel le funambule si vulnérable, on pourra se sentir heureux d'avoir rêvé sur un fil entre ciel et terre...

D'avoir aussi tenté de décrire en quelques phrases nos bonheurs éphémères...

Donner à des mots un rythme, une musique qui les tient en équilibre, c'est un peu le défi de la poésie!

Un extrait avant d'aller dormir?

FUNAMBULE?

Un fil ou une route?

Il n'y a aucun doute...

Ce fil sera tendu

D'une route à perte de vue!

Même quand la peur au ventre

Il ne faut pas attendre!

Avec un balancier

Essayer de se guider

Alors en funambule

Faire éclater sa bulle

Si on est disloqué

Au moins on a tenté!12273324058?profile=original

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Un soir... Un livre...

12273322479?profile=original2013 "La vie et plus…"

Elle est cachée derrière des mots, au détour d'un chemin, miracle d'un moment. Nichée dans un regard, perdue dans un cafard! Elle ressurgit soudain quand on l'attend le moins… la vie et plus!

Un petit extrait avant d'aller dormir? :

FANTASME...

Partir, partir comme un oiseau

Et traverser tous les nuages

Atteindre ce ciel où tout est beau

Sans qu'il soit besoin de langage!

Planer, planer avec ivresse

Pour de loin admirer la terre

Ne plus ressentir de détresse

Ni mettre la tête à l'envers!

Frôler, frôler le soleil d'or

Se réchauffer à ses rayons

Ne plus jamais craindre la mort

Apprendre à vivre sans ce poison!

Aimer, aimer avec distance

En connaissance de solitude

Ensuite gérer nos différence

Ainsi créer une fortitude!

Chanter, chanter même si c'est faux

Et faire entendre une voix claire

Et puis oublier tous les maux

Penser à vivre, non plus à plaire!

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Mon arbre

C'est un ami qui ne me quittera jamais,
Bien mis sur ses jambes tout au fond du jardin,
Il m'annonce les débuts et fins des étés,
Défile, lors des saisons, tel un mannequin !

En hiver, se pare parfois d'un blanc manteau,
Et quand le soir la lune froide l'éclaire,
Des milliers d'étoiles sur un divin traîneau
Fleurissent sa cime de tendres chimères.

Par la vitre froide aux perles d'acanthe,
Les blanches poussières chassées par le vent
Dévoilent soudain une robe chantante
Aux gais refrains reverdis d'un nouveau printemps.

Mon arbre est peintre aux multiples couleurs,
L'automne le vêt du costume d'arlequin.
Et quand à l'été viennent les lourdes chaleurs
Il habille le monde de trois fois rien !

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Le bruissement de la vie

Sous la brise du feuillage des platanes,
Quand souffle le tendre ramage virginal,
Sous le préau, où de vertes feuilles planent,
Les enfants y chahutent sans le moindre mal.

Sous la brise du feuillage des marronniers,
Quand vite s'engouffre le doux vent de l'été,
Derrière des murs aux cartables rainurés,
Des coeurs déjà y brûlent pour l'éternité.

Sous la brise du feuillage des châtaigniers,
Quand s'engouffre le doux vent de la liberté,
Parmi les glaneurs, tels une grande armée,
De prétendus seigneurs s'échangent des baisers.

Sous la brise des saules de la rivière,
Quand se met à souffler le doux air de l'espoir,
Des songes disent des phrases coutumières,
Lors, aux amants liés à de nobles devoirs.

Puis les feuilles ont jauni sur les platanes,
Venue la froide bise de l'automne.
Des enfants grandis bataillent et chicanent
Sous des préaux jonchés de couleurs ocre-jaunes.

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Le 1er mai. Le jour associé à Beltane, ou Beltaine. Les Celtes célébraient cette date comme le début de l'été, le passage de la période sombre à la période claire. Il y a cette belle tradition de l'arbre de mai, toujours célébrée dans le joli village d'Ecaussinnes, où les hommes venaient planter un arbre dans le jardin de celle qu'il courtisait et puis la demoiselle décorait l'arbre avec des rubans et invitait son bien-aimé à un gouter. Mignon, hein?12273331657?profile=original

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NINA

Tu passes, chemines non sans grâce,
 sur ce parquet clair, chacun de tes petits pas, bruit à peine,
 ne trouble point la nuit, la rend bien plus magique !
Tu passes, chemines, dans ce clair-obscur qui
me fascine tant, me détend,
 ta petites tête triangulaire et fauve, 
tenue bien droite, non sans fierté !
Tu passes, chemines, en faisant mine de ne point
me voir, éblouissante, radieuse, 
les yeux verts grand-ouverts ;
 longiligne tu en fais des envieuses !
Tu passes, chemines, indifférente au coussin que
je t'ai préparé, pour y rêver, 
y somnoler des souris plein la tête ;
avais-je oublié que tu choisis
toi même ton lieu de rêveries !
Tu passes, chemines, quasiment insonore
dans cette aube blonde et chaude, 
chacune de tes foulées me fait penser au glissement 
d'un fil de soie sur une étoffe précieuse !
C'est un enchantement sans pareil, 
que d'écouter tes tendres coussinets
évoluer sur le parquet de notre appartement ;
devrais-je dire le tien ?
NINA
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Un soir... Un livre...

"Murmure..." 2012

Pourquoi Murmure…? Qu'est-ce qu'un poème?

Un cheminement de la pensée, un cri, une révolte, une souffrance, une saveur?

Mais toujours une émotion qui devient si intense qu'on a envie de s'en expliquer, de s'en libérer en la couchant sur le papier avec le fol espoir que ce murmure… qui cherche le rythme et qui accompagne l'écriture devienne un partage, trouve un écho…?

Un petit extrait :

LE RYTHME DES JOURS...

Dans le rythme des jours, j'ai perdu ma pensée

Egaré mes désirs et compté mes années...

Comme soleil qui décline s'enflamme à l'horizon

Mon cœur enfin s'embrase et change d'opinion!

Et tout ce qui semblait des trésors autrefois

Dans le jour qui se lève ne sont plus d'aucun poids!

La liberté me grise et m'effraie à la fois

Et je ressens enfin soudain… comme un hymne à la joie!12273330287?profile=original

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administrateur partenariats

12273329659?profile=original

"Au fond de mon jardin"

Aquarelle Liliane Magotte

Je ne ferai pas ce voyage
j’irai jusqu’à l’arbre
au fond du jardin
qui m’amènera plus loin

il me racontera son histoire
de feuilles d’oiseaux
de vent et d’éternité
je lirai à voix haute des poèmes
sur les choses perdues
nos rêves éperdus
le temps retrouvé

le soir tombé
une paix nous gagnera
qui n’aura rien à voir
avec le sommeil
......................................


Martine Rouhart

12273330065?profile=original

"Aquarelle par Ninette", illustration proposée par

Louis Van Cappellen

Un partenariat

Arts

12272797098?profile=original

Lettres

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So12273326466?profile=originalus l’escalier aux marches taillées dans de la pierre de « Gobertange » sont rangées quelques bouteilles de vin.  Ces bouteilles sont les seuls objets qui me motivent à descendre dans les entrailles de notre maison. 

J’aime le vin, mes amis le savent, j’aime ce breuvage que l’on approche avec modération. Si j’apprécie ces larmes de raisin c’est : pour les parfums qu’elles nous dévoilent, les reflets d’une robe, le goût qui s’entremêle tout en gardant une forte personnalité.  Le vin, le bon, offre cette alchimie, étrange miroir de l’harmonie qui reigne parfois entre les cadeaux de la nature et le travail des hommes.  Chaque flagrance ressemble à une bénédiction et ne l’oublions pas, Bacchus était un dieu.  Il suffirait d’un minimum d’attention pour parvenir à discerner, un à un, les arômes du terroir.  C’est difficile je vous l’accorde, mais d’après la légende, le résultat est un bonheur en soi.  En vous parlant de Bacchus, voici peut-être l’opportunité d’approcher un roman qui mérite notre attention.

En effleurant le premier de couverture de « Les sarments de la Colère », je savais que je ne serais pas déçu.  Voici un auteur, Christian Laborie, qui lorsqu’il écrit, dévoile l’amour qu’il porte à son pays, pardon, son pays d’adoption.  Il semble avoir compris que l’on ne peut aimer sans prendre en compte tous les aspects de l’empreinte des anciens, ces êtres emplis de courage, qui ont forgé les mentalités positives d’une superbe région.

Il aurait été si simple de ne peindre que les images saisies sur l’instant, si simple et si banal que l’on aurait probablement évité d’en discuter ici. Lire la suite

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