Le bruissement de la vie

[Gilbert Czuly-Msczanowski]

Sous la brise du feuillage des platanes,
Quand souffle le tendre ramage virginal,
Sous le préau, où de vertes feuilles planent,
Les enfants y chahutent sans le moindre mal.

Sous la brise du feuillage des marronniers,
Quand vite s'engouffre le doux vent de l'été,
Derrière des murs aux cartables rainurés,
Des coeurs déjà y brûlent pour l'éternité.

Sous la brise du feuillage des châtaigniers,
Quand s'engouffre le doux vent de la liberté,
Parmi les glaneurs, tels une grande armée,
De prétendus seigneurs s'échangent des baisers.

Sous la brise des saules de la rivière,
Quand se met à souffler le doux air de l'espoir,
Des songes disent des phrases coutumières,
Lors, aux amants liés à de nobles devoirs.

Puis les feuilles ont jauni sur les platanes,
Venue la froide bise de l'automne.
Des enfants grandis bataillent et chicanent
Sous des préaux jonchés de couleurs ocre-jaunes.

[Liliane Magotte]

Bonjour Anne-Marie,

Gilbert nous offre ce poème afin que nous l'illustrions de nos arbres solitaires...

As-tu dans tes peintures une aquarelle qui illustrerait le poème ?

Je vais créer un billet de partenariat...

[Anne Marie REMONGIN]

Eh oui, il y aura encore de belles histoires à naitre sous les ombrages de ces beaux arbres, Merci Gilbert pour ces belles poésies.

[Liliane Magotte]

Que des beaux arbres, poétiques, fiers et majestueux.

Chacun d'entre eux raconte la vie...

Merci cher Gilbert.