Sous l’escalier aux marches taillées dans de la pierre de « Gobertange » sont rangées quelques bouteilles de vin. Ces bouteilles sont les seuls objets qui me motivent à descendre dans les entrailles de notre maison.
J’aime le vin, mes amis le savent, j’aime ce breuvage que l’on approche avec modération. Si j’apprécie ces larmes de raisin c’est : pour les parfums qu’elles nous dévoilent, les reflets d’une robe, le goût qui s’entremêle tout en gardant une forte personnalité. Le vin, le bon, offre cette alchimie, étrange miroir de l’harmonie qui reigne parfois entre les cadeaux de la nature et le travail des hommes. Chaque flagrance ressemble à une bénédiction et ne l’oublions pas, Bacchus était un dieu. Il suffirait d’un minimum d’attention pour parvenir à discerner, un à un, les arômes du terroir. C’est difficile je vous l’accorde, mais d’après la légende, le résultat est un bonheur en soi. En vous parlant de Bacchus, voici peut-être l’opportunité d’approcher un roman qui mérite notre attention.
En effleurant le premier de couverture de « Les sarments de la Colère », je savais que je ne serais pas déçu. Voici un auteur, Christian Laborie, qui lorsqu’il écrit, dévoile l’amour qu’il porte à son pays, pardon, son pays d’adoption. Il semble avoir compris que l’on ne peut aimer sans prendre en compte tous les aspects de l’empreinte des anciens, ces êtres emplis de courage, qui ont forgé les mentalités positives d’une superbe région.
Il aurait été si simple de ne peindre que les images saisies sur l’instant, si simple et si banal que l’on aurait probablement évité d’en discuter ici. Lire la suite
Commentaires
Beau partage, merci! Et d'où vient donc "In Vino Veritas"?!?