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Je n’oublierai jamais l’instant magique où fusèrent de mon transistor les premières notes de l’immortelle « Avava Inouva » (Mon papa à moi) du chanteur Idir né Hamid Cheriet, né le 25 octobre 1949 à Ait Yenni (Algérie), mort le 2 mai 2020. Qui aurait cru que cette chanson de la Face « A » du disque 45t allait être diffusée dans 77 pays et traduite en quinze langues, dont la version française qui a été interprétée en 1975 par le duo David Jisse et Dominique Marge en 1976 ? Et puis vint « Assendu » que l’on écoutait chez le disquaire de la rue Mustapha-Ferroukhi (ex-Richelieu) avant la sortie en 1976 de son album de légende, un disque 33t où il y’a la compilation de ses plus belles chansons. Et en dépit du succès, Idir disait : «J’avais un message à faire passer et c’est fait ! Je ne suis pas un chanteur à paillettes». A ce propos, j’ai eu la chance de rencontrer l’homme ! Cet être « simple, » et débordant de bonhomie mais aussi d’un capital de contes qu’il a tété d’« une grand-mère et une mère poétesses » qu’il disait. A nous deux, nous débattions de thèmes divers, notamment de l’époque bénie des seventies où fusa des cœurs d’une jeunesse rebelle, la rébellion des chanteurs Djamel Allem (1947-2018), Noureddine Hassani dit « Nourredine Chenoud » et bien d’autres qui allaient poser les jalons de la lutte identitaire. Qu’elle était belle cette Algérie qui s’irriguait de la sève d’une jeunesse porteuse d’idées mais aussi de progrès. Repose en paix l’artiste et que la terre de tes ancêtres te soit légère ! Sois-en sur que tes fans de l’époque des années 1970 et toutes générations confondues qui ont fredonnés Avava Inouva ne t’oublieront jamais. Paix à ta belle âme. Alger, le 3 mai 2012, Louhal Nourreddine.
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A l’attention de Monsieur Robert Paul
Voici les paroles de Avava Inouva traduites de la langue de tamazight (variante Kabyle) vers la langue française. Bonne lecture à vous et à nos ami(e)s. Amitié et agréable journée. Louhal Nourreddine le 5 mai 2020
« A Vava Inouva »,
Une chanson inspirée d'un conte Kabyle
Refrain :
- Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
- O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
- Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
- O fille Ghriba je le crains aussi.
Le vieux enroulé dans son burnous
A l'écart se chauffe
Son fils soucieux de gagne pain
Passe en revue les jours du lendemain
La bru derrière le métier à tisser
Sans cesse remonte les tendeurs
Les enfants autour de la vieille
S'instruisent des choses d'antan
Refrain :
- Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
- O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
- Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
- O fille Ghriba je le crains aussi
La neige s'est entassée contre la porte
L’« ihlulen » bout dans la marmite
La tajmaât rêve déjà au printemps
La lune et les étoiles demeurent claustrées
La bûche de chêne remplace les claies
La famille rassemblée
Prête l'oreille au conte
Refrain :
- Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte
- O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
- Je crains l'ogre de la forêt père Inouba
- O fille Ghriba je le crains aussi
Source : Music-Berbère.com
Paroles: Mohamed Ben Hamadouche dit Ben Mohamed. Musique de Idir né Cheriet Hamid (1949-2020).
Bonjour Nourredine
Il est des artistes qui sont des invitations à quérir ce qu’il y a de meilleur en nous, et dès que j’ai découvert Idir il y a quelques années déjà, j’ai cherché tout ce qu’il avait dit et chanté. Douceur, simplicité, et grand souci de vérité des sentiments, c’est pour cela que je l’ai tant apprécié …
Bien à vous. Amitiés. Gil
c'est effectivement une musique enchantée dont je souhaiterais connaître la traduction des paroles en français
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