Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (85)

Trier par

Une Nuit dans la Grotte

Une Nuit dans la Grotte

Parcours-spectacle au cœur des Grottes de Han

Du 20 juillet au 20 août 2017

Chaque soir, de 19h30 à 21h30

 

Tour des Sites Organisation, en collaboration avec le Domaine des Grottes de Han, met en scène un spectacle bilingue (FR/NL) sur le principe d’un parcours-spectacle alliant vidéo mapping, personnages historiques et effets spéciaux. Chaque soir, du 20 juillet au 20 août, les visiteurs seront plongés dans un univers féerique en quatre dimensions.

Site incontournable en Wallonie comme en Flandre, les Grottes de Han se mettent en lumière et proposent un spectacle multimédia mis en scène dans plusieurs endroits clefs des Grottes de Han.

Construit autour d’un récit historico-fantastique au fil conducteur bien rythmé, ce show, d’une durée d’une heure, permettra au public de (re)découvrir les Grottes de Han au travers d’un voyage spectaculaire jalonné d’effets spéciaux 4D et de tableaux époustouflants ! Les grottes se métamorphosent au rythme de leur histoire et de leurs légendes…

Ce parcours-spectacle sera vécu tel un voyage initiatique où le fantastique côtoie l’histoire et le merveilleux. Un moment de magie unique en son genre pour petits et grands !

 

Concept : Parcours-spectacle

Date : Chaque soir, du 20 juillet au 20 août 2017

Horaire : En boucle, de 19h30 à 21h30 ; une vague toutes les 20 à 30 min - le public rentre dans les grottes quand il le souhaite

Durée du spectacle : +/- 1 heure

Lieu : Domaine des Grottes de Han

Public attendu : Les familles

Langue : Bilingue – FR/NL

Parking : Accès libre

Tarifs : Adultes : 19 € sur place ; 17 € en ligne / Enfants : 13 € sur place ; 12 € en ligne

Infos et réservations : www.grotte-de-han.be

 

Une création de Tour des Sites Organisation en collaboration avec le Domaine des Grottes de Han12273232273?profile=original12273232493?profile=original12273233090?profile=original12273233478?profile=original

Lire la suite...

C'était un beau matin

C'était un beau matin pour partir
un jour de printemps
frileux
rose et bleu
C'était un beau matin pour partir
mais tu ne devais pas
t'en aller si loin
et pour si longtemps
Il fallait laisser à la clarté
le temps de prendre le ciel
donner leur chance
à tous les autres printemps
que tu avais devant toi
C'était un beau matin pour partir
mais pourquoi t'en es-tu allée
de l'autre côté
les abandonnant tous
désormais seuls
pour affronter les aubes pâles

(Martine Rouhart)

Lire la suite...

Le Chapitre Saint-Théodart

L'Eglise Collégiale de Saint-Théodart

Au XIXe siècle, on a aménagé sur une air une place à danser. Le coupable? le Maire Simon Martin qui, dit la chronique, était, à l'époque, " Un vieillard solide, bucolique et pieux, abandonnant parfois l'écritoire dont il faisait un copieux usage, pour soigner un enclos suspendu au pieds des rempart, un jardin enserrer de muraille en moellons, inondé du soleil du midi". Lors de sa mort, au cours de l'inventaire dressé en la mortuaire, dit-on encore " le tabellion trouver, sur le buffet-secrétaire : l'encrier et le sablier, une paire de pistolets, des livres de piété et, dans un coin, une banderole, de confrère du Saint-sacrement,  un parapluie en taffetas bleu et une carabine  Martin laissa quand même subsister le clocher de la collégiale qui était un bien appartenant en commun aux chanoines et à la municipalité. C'est le cloqué, le Beffroi qui domine la ville.      

Lire la suite...

Le Chapitre de Saint-Théodart

Ses Démêlés Historiques

Tandis que le Monastères vivaient en retrait du monde et ne posaient aucun problème de co-existence, les Chapitres eurent des démêlés avec la population urbaine. Ce fut le cas de notre ville. La cause principale de ces dissensions fut un problème  paroissialité. 

A la fin du 15e siècle, les chanoines qui n'avaient plus que de faibles revenus sollicitèrent l'administration de la paroisse réservée depuis Notger au Chapitre de Lobbes qui, en 1409, émigrais à Binche. Par une bulle du Pape Alexandre VI, la paroissialité de Thuin fut donnée au Chapitre de Saint-Théodart. Or, faire concorder les impératifs paroissiaux, y comprit ceux d nombreuses confréries religieuses et corporatives avec exigences de la vie capillaire dont il convenait de respecter le rythme, n'était guère aisé. Et ce fut l'origine des dissensions. A l'optique du chapitre s'opposa celle du Magistrat qui défendait ses administrés et ses métiers. Le résultat pratique fut l'érection d'une nouvelle église en 1670 l'église de la ville-Haute. Dans les temps anciens, les chanoines vivaient en communauté, mais sous l'ancien régime, ils habitaient des maisons particulières proches de la Collégiale, excepté le plus ancien, le doyen, qui jouissait de l'usufruit viager de la maison claustrale.

Lire la suite...

Mon divertissant passe-temps

Solitaire dans le silence,
Ayant acquis la liberté
De vouloir ou non m'occuper,
Souvent, j'écris ce que je pense.

Il ne peut en être autrement,
Soliloquant, je me répète
Car si mon esprit ne s'arrête,
Il s'aventure rarement.

Il y a le fond et la forme.
Certes diffère celle-ci.
Je n'en perds jamais le souci,
Me plais à respecter des normes.

Les mots permettant de saisir,
D'exprimer avec des nuances
Des sentiments et des croyances,
Offrent des moments de plaisir.

Je tente de capter les grâces
Qui causent du ravissement
Ou un vif attendrissement.
Ainsi le vent ne les efface.

10 juillet 2017

Lire la suite...

Nouveau Testament - Actes des Apôtres

12273234665?profile=originalLivre du Nouveau Testament attribué à l'évangéliste Luc, auteur du troisième "Evangile" et de peu postérieur à celui-ci. Selon toute probabilité, il fut écrit à Rome, comme l'atteste saint Jérôme, en langue grecque, entre les années 58 et 64 après JC. Le livre porte des titres différents dans les manuscrits et chez les écrivains ecclésiastiques. Saint Jean Chrysostome, le premier, fit remonter à l'auteur le titre d' "Actes des Apôtres": Luc aurait plutôt intitulé ses mémoires 'Second écrit", puisque dès les premières lignes il fait allusion à un "Premier écrit".

Jésus est monté au ciel et les Apôtres sont seuls, profondément impressionnés par le vide qu'a créé dans leur âme l'absence du Maître. Dix jours ont passé depuis le moment de la douloureuse séparation et le Secours promis ne s'est pas encore manifesté. Mais la parole de Dieu ne se dément pas: voici que sur le faible petit groupe, l'Esprit-Saint descend pour enseigner les langues des Gentils, éclairer les intelligences, ranimer les coeurs, donner vigueur aux paroles du Christ: "Je suis avec vous, jusqu'à la fin des siècles". Et les voici, ces malheureux, transformés en puissants conquérants, les voici qui annoncent eux-mêmes, comme leur Maître, la bonne nouvelle. Les premiers actes de cette grande aventure sont contenus dans ce livre, le cinquième et dernier livre historique du "Nouveau Testament". l'auteur n'inscrit jamais son nom, mais dès les premières phrases il se fait connaître comme Evangéliste. Il est le disciple et le compagnon de saint Paul. La tradition l'identifie. Déjà, au temps de saint Irénée (202), on attribuait le livre entier à saint Luc; l'étude critique démontre de façon décisive que cet écrit appartient à l'Evangéliste et l'unité de la composition indique que les "Actes" n'ont qu'un seul auteur. Il est certain que Luc ne fut pas témoin de tous les faits qu'il raconte. Né à Antioche et fidèle disciple de saint Paul, il était au courant de tout ce qui concernait la communauté chrétienne de cette ville. Quant à la vie de saint Paul, à sa conversion, à ses voyages, à ses prédications, il put les connaître de la bouche même du grand Apôtre. De saint Pierre ou de saint Jacques ou de ses aînés auprès desquels il s'arrêta à Jérusalem avec saint Paul, et également de saint Marc avec lequel il vécut à Rome, il put apprendre les nouvelles relatives aux premiers temps de l'Eglise de Jérusalem et à la mission que les Apôtres y poursuivirent.

Les "Actes" peuvent se diviser en trois parties distinctes. Dans la première, constituée par les sept premiers chapitres, il est parlé de l' ascension de Jésus, de la descente de l'Esprit-Saint, de la vocation de saint Mathias, de la prédication de saint Pierre et de ses miracles, enfin de l'union des premiers chrétiens; des indications suivent sur les premières oppositions, de la Synagogue, les persécutions, le premier martyr, saint Etienne. Dans la seconde et la troisième parties, est représentée la vie de la première communauté chrétienne qui s'aime, partage ses biens, met en pratique l'humilité, la douceur, la patience, la joie dans les épreuves; le livre évoque le travail infatigable des Apôtres qui, après avoir terminé la prédication en Judée, se partagent le monde. Un relief particulier est donné à l'oeuvre de saint Paul qui compte parmi les esprits actifs et audacieux, nés pour changer la face du monde. Saint Jacques, resté en Judée, est vénéré comme un saint, et meurt martyr.

L'auteur des "Actes" ne parle pas des oeuvres de tous les Apôtres, comme l'indique le titre mais presque exclusivement de saint Paul, dont il raconte longuement la vie passionnée et sans repos, et de saint Pierre, aimé et vénéré en tant que Vicaire du Divin Maître, avec une allusion à saint Jacques le Majeur et à saint Jacques le Mineur, sans nous donner une histoire complète d'aucun d'eux. Bien que dédié à Théophile, le livre s'adresse aux chrétiens de Rome et d'Italie, ceux mêmes pour lesqels avait été écrit le troisième "Evangile". L'influence de saint Paul est manifeste dans le soin qu'il met à ne rien dire d'offensant contre les Gentils, dans le respect pour les cérémonies judaïques, dans l'instance sur la nécessité du détachement des biens terrestres.

Les "Actes" au point de vue du style, surpassent l' "Evangile". La pureté de la langue frappe spécialement quand on lit le discours de saint Paul à Athènes. Les hébraïsmes qui se rencontrent çà et là ne portent pas préjudice à ce souffle grec plein de beauté et de grâce. La simplicité avec laquelle est écrit le livre est à remarquer. Saint Luc procède toujours avec égalité, régularité et en même temps sans monotonie, parce qu'il possède une manière de raconter, pleine de charme et d'intérêt. Il excelle dans l'art de reproduire exactement le caractère des personnages auxquels il donne la parole, ce qui confère aux scènes décrites relief et couleur. On possède de ce livre deux textes grecs, tous deux acceptés par l'Eglise catholique. Elle n'a pas encore défini si quelques versets de la version la plus longue -l'occidentale- peuvent être considérés comme des gloses, adjonctions ou modifications du texte primitif. La comparaison entre quelques versets (XV, 28 et suiv. et XV, 19-21) laisse supposer que la version orientale est la première et l'originale.

Lire la suite...

Nouveau Testament - Evangile de saint Jean

12273238052?profile=originalCet évangile écrit par l'apôtre Jean, en grec, sans doute à Ephèse d'après le témoignage, digne de foi de saint Irénée, suscita de longues controverses quant à la date précise de sa composition. En considérant toutefois que l'Apôtre l'écrivit dans sa vieillesse (selon les affirmations d' Epiphane et d' Eusèbe), à l'époque de son rappel d'exil par l'empereur Nerva (96-98), et que selon saint Jérôme, l'auteur mourut 68 ans après la Passion de Jésus-Christ, on peut établir, avec une quasi-certitude, la date de sa composition entre 96 et 98. Les deux papyrus de Ryland et Egertone, découverts en Egypte respectivement en 1920 et en 1934, indiquent que ce quatrième Evangile était déjà reconnu et inclus parmi les "Ecrits synoptiques", dans la première moitié du IIe siècle.

Le livre commence par le Prologue, qui inspira plus encore que les pages de saint Paul toute la théologie chrétienne. On y trouve la présentation du Verbe Divin, Lumière et Vie, qui se manifeste par la Création et l'Incarnation et qui confère aux fidèles qui le reçoivent, la filiation divine. Déjà, dans ces trois affirmations initiales, apparaissent les trois vérités prêchées dans tout le livre: Jésus est substantiellement lié à Dieu le Père; il est Lumière (vérité) et la Vie (grâce) des hommes; il est enfin le vrai Dieu. Dans la première partie (I, 19-XII, 50), Jésus-Christ est révélé au monde. Il resplendit dans les ténèbres qui se refusent à l'admettre. Cette manifestation débute avec le témoignage de saint Jean-Baptiste, avec la vocation des disciples et avec le premier miracle qui proclame la Gloire du Christ. A lieu ensuite la première manifestation publique en Judée: c'est alors que les Samaritains, puis les Galiléens le reconnaissent comme le Sauveur du monde. Sa deuxième apparition publique à Jérusalem et son miracle de la piscine probatique lui valent la haine des Juifs. En Galilée, Jésus se révèle comme le "pain de vie" et le miracle de la multiplication des pains le confirme. Mais le peuple ne le croit pas et ses disciples ne lui accordent encore qu'un crédit limité. Seul parmi tous, saint Pierre exprime sa foi dans les paroles du Sauveur. Dans les chapitres VII, VIII, IX et X, Jésus précise sa doctrine, au milieu de l'animosité croissante des Pharisiens. Il est la Lumière du monde, et il le prouve par la guérison de l' aveugle-né. Il est le Bon Pasteur, et le miracle de la résurrection de Lazare dévoile sa toute-puissance et confirme sa mission. Jésus va à Ephraïm, puis à Béthanie chez Lazare; enfin il rentre triomphalement à Jérusalem où, pour la dernière fois, il parle de sa grandeur et de sa future gloire. Ici, l' évangéliste semble se résumer, en exposant à nouveau les causes de l'incrédulité et en citant à ce sujet, comme pour conclure, une déclaration solennelle du Christ (X, 22-30). Dans la seconde partie (XIII-XXI, 25) resplendit l'amour du Rédempteur pour ses disciples. Il leur donne à la dernière Cène des preuves suprêmes de charité et d'humilité. Dans une ultime prière à son Père, Jésus implore sa propre glorification, la protection et la sanctification des Apôtres, ainsi que l'union pour tous les fidèles. Du chapitre XVIII au chapitre XXI, 24, la charité du Christ et son caractère messianique trouvent une éclatante confirmation dans la Passion et la Résurrection. L'avant-dernier verset donne des indications sur l'auteur de l' Evangile, tout en précisant que le livre est loin de relater toutes les actions du Christ. Le point le plus remarquable de cet évangile, si on le compare aux "Ecrits synoptiques", est sa richesse en discours et sa pauvreté en récits. Bien qu'essentiellement doctrinaire, cet Evangile ne laisse pas de donner certaines précisions historiques. La chronologie de saint Jean se limite aux grandes lignes, à la répartition de la vie du Christ entre quatre ou cinq Pâques (d'où l'on déduit que la vie publique du Rédempteur a duré plus de trois ans).

L'Evangéliste s'est fixé un triple but. Le premier est dogmatique: l'auteur veut prouver que Jésus est le Messie annoncé par les Prophètes, le vrai Fils de Dieu (II, 17; III, 14; III, 18; XIX, 24, 28, 36; XX, 31). L'Evangile, bien que ne donnant pas explicitement le nom de Messie au Sauveur, le décrit toutefois comme celui qui a été annoncé par les Prophètes, et sa divinité est clairement proclamée dans tout le livre. Le second but que saint Jean se propose d'atteindre, est apologétique: combattre l'erreur de Cérinthe, qui niait la vérité de la divinité du Christ. Le quatrième Evangile réfute aussi l'erreur des Ebionites, coupables de la même hérésie. Certes, s'il n'atteint pas les hérésies gnostiques qui surgiront plus tard, on peut dire qu'il les anéantit par anticipation. Le troisième but est historique: ici, l'intention de saint Jean de compléter le récit des "Synoptiques" paraît évidente. Saint Clément d'Alexandrie observe que la mission terrestre de Jésus avait été confirmée dans les trois autres Evangiles et qu'à saint Jean il incombait de rapporter les faits relatifs au ministère divin du Christ. Et l'Evangéliste le confirma lui-même. C'est pour cette raison qu'il écarte de son récit certains faits qu'il suppose connus par les autres Evangiles. Il ne cite pas les préceptes moraux du "Sermon sur la montagne"; il ne mentionne que cinq miracles de Jésus; il ne décrit pas le voyage du Sauveur en Galilée, mais rappelle par contre les admirables discours et les miracles de Jésus en Judée et à Jérusalem; épisodes que les autres évangélistes avaient omis de transcrire. Saint Jean ne mentionne que deux actions antérieures à la Passion, qui soient également citées dans les autres Evangiles: le miracle de la multiplication des pains, et Jésus marchant sur les flots, miracles qu'il rapporte pour mieux expliquer les discours du Sauveur en Judée, en Galilée et à Jérusalem. A la description de la dernière Cène, il ajoute aussi l'épisode du lavement des pieds, détermine la date d'emprisonnement de saint Jean-Baptiste, précise le lieu des trois reniements de saint Pierre, situe les quatre Pâques, donne enfin le moyen de coordonner tous les événements rapportés dans les autres Evangiles et d'établir une concordance précise. Le quatrième Evangile et les Evangiles synoptiques" contiennent des parties communes qui sont: la première multiplication des pains (VI, 1-13), l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (XII, 12-19), la trahison de Judas (XIII, 18-30), la prédiction des reniements de saint Pierre (XIII, 36-38), la scène dans le Jardin des Oliviers (XVIII, 1), l'arrestation de Jésus (XVIII, 11), Jésus devant Anne et Caïphe (XVIII, 19-24), reniements de saint Pierre (XVIII, 15-18, 25-27), Jésus devant Ponce Pilate (XVIII, 28-38). Jésus et Barabbas (XVIII, 39-40), Jésus est condamné à mort (XIX, 1-16), crucifixion  et mort (XIX, 17-30), sépulture (XIX, 38-42), les saintes femmes au tombeau (XX, 1), Pierre et Jean sont avertis par Marie-Madeleine, près du Sépulcre (XX, 2-10), apparition de Marie-Madeleine (XX, 11-18), apparition de Jésus aux Apôtres, pendant l'absence de Thomas (XX, 19-25).

L'Evangile de saint Jean procède par des affirmations théologiques présentées avec autorité et majesté, dans une haute forme littéraire. L'épisode de Jésus et de la Samaritiane, comme le récit de la résurrection de Lazare, peuvent être comparés aux meilleures pages de saint Luc. Quelques récits, comme celui de la guérison de l'aveugle-né, ont au contraire une couleur plus sémitique, qui se rapproche plutôt du style de saint Marc. Saint Jean est essentiellement dogmatique et théologien. Il est le poète et le philosophe du spiritualisme catholique. Origène s'écriait: "Si les "Ecrits synoptiques" sont les prémices et la meilleure partie des Ecritures Saintes, l' Evangile des saint Jean est la primeur des "Livres synoptiques" et de tout le Nouveau Testament". Saint Jean possède quelque chose de plus doux et de plus tendre que les autres Evangélistes. Il se complaît à décrire naïvement l'amour que Jésus lui portait, et formulant la théologie du Christianisme, il en illumine les beautés d'une intense émotion d'amour et de miséricorde que la religion du saint n'a jamais plus cessé de cultiver.

Lire la suite...

Le Chapitre de Saint-Théodart

La vocation du chapitre

Depuis les origines de cette institution, douze chanoines séculiers y faisaient les offices: C'était le rôle de leur ordre, parmi les rôles diversifiés d'une longue tradition ecclésiale, ils appliquaient avec simplicité un des préceptes du Psalmiste "six fois par jour, je chanterai Ta Louange". Ils étaient l'Eglise priente au cœur de la cité. Depuis la lointaine fondation, la cloche capitulaire égrenait dans la ville les heures canoniale: les laudes au lever du jour, les primes à l'heure du travail, les tierces au milieu de la matinée, les sextes à midi, les nonnes à la pose de trois heure, et les vêpres au soir tombant pour annoncer la fin du travail. Toute la journée des corps et métiers urbains était fondée par la prière capitulaire des offices. Au début de la nuit, une ajoute liturgique de toute beauté à la lueur des cierges clôturait la journée. Les douze chanoines chantaient les complies...      

Lire la suite...

Le Chapitre de Saint Théodart

Ses Origines-ses Edifices

Selon toute vraisemblance, et en absence de chartre de fondation qui pourrait donner date certaine, le Chapitre de Saint-Téodart paraîtrait remonter au 12e siècle. L'acte le plus ancien, en tous cas est l'an 1177 il émane de l'Empereur Frédéric. Selon certaine source, l'installation à Thuin proviendrait d'un transfert en notre jeune ville. Des Chanoines de Sain-Augustin établis depuis peu à Aulne et disponibles après leur remplacement par les Cisterciens de Saint-Bernard, à la demande du Prince-Evêque Henri le Leyen. Avec le Château Féodal, le Chapitre constitue le principal édifice à l'intérieur de la seconde enceinte, celle de Notger, datant du 10e siècle, mais il n'est pas contemporain, pour autant, de l'illustre "fondateur" de notre principauté ecclésiastiques dot le souvenir est demeure si fidèle dans notre ville. Sinon comment comprendre le transfert, en 973, des revenu de l'église du Moustier avec son patronat, au chapitre de Lobbes par Notger notre bienfaiteur si le chapitre de Thuin avait existé à son époque?

La structure même des piliers carré de la nef collégiale permet la datation du 12e siècle, selon l'opinion de Léonce Deltenre. Ainsi écrit il "il dut surgir à Thuin vers le milieu du 12e siècle, un édifice religieux sur tracé basilical, modeste, dépouillé, au roman marqué par des influences nouvelle". Au 16e siècle, on note d'importants travaux à une époque où Thuin se transforme par des constructions neuves en gothiques attardé. Il y eut encore quelques travaux au siècle suivant dont l'importante adjonction d'une tour qui deviendra le Beffroi, mi- capitulaire, mi- communal. Au milieu du 18e siècle, l'architecte "Chermane remit en tat certaine partie déjà vétustes du chapitre et agrandit les collatéraux de la collégiale. A la fin de l'ancien Régime et jusqu'au moment de la démolition total de ce vénérable monument, de nombreux témoignages était de notre chapitre. Les fidèles de cette époque pouvaient encore contempler ces piliers carrés au nombre de six qui supportaient un édifice de trente six mètres de longueur sur une largeur de dix-huit mètre, après l'agrandissement des collatéraux en 1755. Outre la Collégiale avec sacristie, chauffoir et place capitulaire, le chapitre comprenait une maison claustrale ( dont sortie particulière s'effectuait par les escaliers du Mont-de-Piété) , un bâtiment où l'on entreposait les dîmes en nature, un modeste cimetière destiné aux chanoines et même une petite prison... Une porte latérale face au perron de la place du Marché donnait accès à la collégiale.

12273237097?profile=original

Lire la suite...

Nouveau Testament - Evangile de saint Luc

12273236495?profile=originalLe troisième Evangile écrit en grec, probablement à Rome entre 60 et 63, est attribué à l'Evangéliste Luc, disciple et compagnon de saint Paul, dans ses derniers voyages et lors de son emprisonnement à Rome. Admirable aussi du point de vue littéraire, cet Evangile comprend 5 parties et un Prologue (I, 1-4). Première partie: enfance; annonciation du Précurseur et de la nativité de Jésus; circoncision de Jésus; sa présentation au Temple; Jésus parmi les docteurs (I, 5 - II, 52). -Seconde partie: vie publique; préparation à la vie publique; prédication de saint Jean-Baptiste; la généalogie, le baptême et les tentations de Jésus (III-IV, 13); ministère de Jésus en Galilée; miracles et enseignements, comme dans les autres Synoptiques (IV, 4 - IX, 50). -Troisième partie: dernier voyage de Jésus en Galilée; miracles et enseignements comme dans les autres Synoptiques (IX, 51 - XIX, 28). -Quatrième partie: histoire de la Passion et de la Mort de Jésus comme dans les autres Synoptiques (XIX, 29 - XXIII, 55). -Cinquième partie: Résurrection de Jésus, son apparition et son Ascension (XXIV, 1-52). Les épisodes appartenant exclusivement à l'Evangile de saint Luc sont: -Première partie: le Prologue-dédicace à Théophile (I, 1-4); annonciation de la naissance du précurseur Jean-Baptiste (I, 5-25); Annonciation à la Vierge Marie et l' Incarnation du Verbe (I, 26-38); visite de Marie à Elisabeth (I, 39-56); naissance de Jean-Baptiste, sa circoncision et sa vie au désert (I, 57-80); naissance de Jésus à Bethléem et sa circoncision (UU, 1-21); purification de Marie et présentation de Jésus au Temple (II, 22-38). -Seconde partie: Jean-Baptiste est emprisonné par Hérode (III, 19-20); Jésus vient à Nazareth où il prêche dans la Synagogue, ce qui lui vaut le mépris de ses concitoyens (IV, 16-30), résurrection du fils de la veuve de Naïn (VII, 11-17); Marie-Madeleine oint les pieds de Jésus (VII, 36-50); le Christ, accompagné des Douze et de quelques femmes pieuses, parcourt la Galilée (VIII, 1-3); Jésus envoie les soixante-dix disciples prêcher (X, 1-16); ceux-ci reviennent heureux (X, 17-24); parabole du bon Samaritain (X, 25-37); Marthe et Marie (X, 38-42); Jésus enseigne aux disciples à prier (XI, 1-13); Jésus réprimande les Pharisiens et les Scribes (XI, 37-54); diverses exhortations (XII, 1-59; XIII, 1-9). -Troisième partie: guérison de la femme infirme (XIII, 10-17); parabole de la porte étroite (XIII, 22-30); les pièges d' Hérode (XIII, 31-35); guérison d'un hydropique (XIV, 1-6); différentes exhortations (XIV, 7-14); parabole des invités au festin (XIV, 15-24); les disciples de Jésus (XIV, 25-35); parabole de la brebis égarée (XV, 1-7); parabole de la drachme perdue (XV, 8-10); parbole de l'enfant prodigue (XV, 11-32); parabole de l'économe infidèle (XVI, 1-13); Jésus répond aux pharisiens qui murmurent (XVI, 14-18); parabole du mauvais riche et de Lazare (XVI, 19-31), conseils divers (XVIII, 1-10); guérison des dix lépreux (XVII, 11-19); avènement du règne de Dieu (XVII, 20-37); parabole du juge et de la veuve (XVIII, 1-8); parabole du Pharisien et du Publicain (XVIII, 9-14); Jésus trouve l'hospitalité chez Zacchée (XIX, 1-12); parabole des talents (XIX, 11-28); bref résumé des derniers jours de la vie de Jésus (XXI, 37-38). -Quatrième partie: Jésus met fin à une contestation qui s'est élevée parmi les disciples (XXII, 24-30); brève allocution du Christ relative aux épées (XXII, 34-38); Jésus devant Hérode (XXIII, 6-12); Jésus apparaît aux deux disciples qui vont à Emmaüs (XXIV, 13-35).

L'Evangile de saint Luc présente plusieurs caractéristiques. Du point de vue linguistique, le vocabulaire est considérablement plus riche que celui des autres Evangélistes et écrivains sacrés: et bien que l'on doive situer ce texte parmi les oeuvres écrites en langue populaire, il possède une supériorité qui le rapproche considérablement des classiques. Saint Luc évite les hébraïsmes, les aramaïsmes et les latinismes: il sait s'exprimer avec art et donner au récit une atmosphère de simplicité et de grandeur, tout en exprimant avec grâce les sentiments des personnages, qu'il décrit d'une façon admirable; ce qui faisait dire à l'agnostique Renan: "L'Evangile de saint Luc est le plus beau livre qui existe". L'Evangéliste annonce, dès la première page, son intention de faire oeuvre historique. Il écrit son Prologue, à la manière des grands historiens grecs, comme Hérodote, Thucydide, Polybe, et comme eux, il commence son livre en indiquant de quelles sources s'inspire son récit, sa manière d'écrire et le but qu'il se propose. Il rattache ses données chronologiques à l'histoire profane (II, 1-3 et III, 1); mais il n'est pas un chroniqueur de la vie de Jésus et il lui arrive, comme à Matthieu et à Marc, de rapporter des discours et des miracles advenus dans des circonstances différentes. L'enseignement que referme cette oeuvre la situe parmi les écrits "ébionistes", et c'est par conséquent un Evangile des pauvres. La pauvreté triomphe de la richesse terrestre, et la doctrine du Salut universel apparaît baignée d'une lumière merveilleuse; c'est la défaite du particularisme hébraïque. Les témoignages patrologiques et le canon de Muratori attestent l'authenticité de l'Evangile de saint Luc.

Lire la suite...

La Mairie du Marché

Cœur de la cité

La Mairie du Marché, c'est vraiment le cœur de la vieille cité: C'est là que ce trouvait le perron, la Maison de Ville, la Cour de Justice, la Halle, le Beffroi, la Collégiale...

Dés le moyen-âge s'y retrouvaient les marchands, les producteurs, et les paysans de la châtellenie, les ambulants qui ce déplaçaient de ville en ville pour offrir leurs nouveautés...  Déjà la charte urbaine de 1347 faisaient rappel aux villages voisins de leur obligation de porter leurs marchandises en denrées " a nul markiet, fors a celuy de Thuing" Les lettres de franchises des foires de Thuin, délivrée en 1517 par le Prince-Evêque Evrard de la Marck mentionnent également le marché de notre ville et lui confèrent certains droits, "pareillement tous les jours de marché de l'an qui se fait le samedi: on ne pourra jamais en cette occasion appréhender les marchands ni les saisir ces jours là "corps et de biens". En 1527, le même Prince Evêque défend à nouveau, par ordonnances, aux habitants de 17 villages de la châtellenie de fréquenter tout autre marché que celui de notre ville, et au cours des 17e et 18e siècles, ses successeurs rappellent cette défense. Le marché et les halles de Thuin jouaient à l'époque un rôle régulateur économique très important qu'il s'agissait de défendre pour assurer le bien-être de notre bonne vile et ses habitants.

Lire la suite...

Nouvau Testamment - Evangile de saint Matthieu

12273230101?profile=originalL'Evangile de saint Matthieu, dit Lévi, un des douze Apôtres, est le premier des quatre Evangiles; il fut écrit à Jérusalem en araméen et traduit ensuite en grec. On n'en connaît pas avec certitude la date de composition, mais selon le témoignage de saint Irénée qui le dit écrit "à l'époque où Pierre et Paul portèrent à Rome la bonne nouvelle de l'Evangile", on peut situer cette date aux environs de 63 à 67. Il forme, avec les Evangiles de Marc et Luc, le groupe des trois Evangiles dits "Synoptiques", identiques dans le lexique, dans le choix des récits, dans l'ordre, différents seulement dans quelques détails.

Le livre se divise en trois parties.

Dans la première partie se déroule l'enfance de Jésus et sa vie cachée (I, II); on y trouve décrits aussi la généalogie du Christ, sa conception par la Vierge, la naissance du Sauveur, l'adoration des Mages, la fuite en Egypte et le retour d'Egypte. La seconde partie décrit la vie publique du Sauveur (III, à XXV). Certains faits et circonstances, qui sont déduits de la prédication de Jésus, prouvent, malgré la réfutation du Sanhédrin, qu'il est réellement le Messie et en même temps démontrent la vraie nature du règne de Dieu. Cette partie de l'Evangile peut être divisée en quatre périodes: la première période comprenant la préparation à la vie publique (III, 1 à IV, 11); le ministère du Précurseur; le baptême du Christ; le jeûne et la tentation de Jésus. La seconde (IV, 12 à XVIII, 35) décrit le ministère du Christ en Galilée: les débuts de ce ministère (IV, 12-25); le sermon sur la montagne (V, 1 - VII, 29); Jésus accomplissant des miracles (VIII, 1-IX, 34); Jésus, maître des Apôtres (IX, 35 - X, 42); Jésus s'élevant contre l'infidélité des Juifs, en particulier, des Pharisiens (XI-XII); Jésus décrivant par des paraboles la nature du Royaume des Cieux (XIII); Jésus affermissant la foi de ses fidèles, en accomplissant de nouveaux miracles, au milieu de l'animosité des Pharisiens (XIV, 1 - XVI, 12); Jésus confiant à Pierre les clés du Royaume des Cieux, puis apparaissant transfiguré sur la montagne et y instruisant ses disciples (XVI, 13 à XVIII, 35). Dans la troisième période: Jésus voyageant vers Jérusalem donne plusieurs enseignements à ses disciples, reproche aux Juifs leur incrédulité, et prédit sa Passion et sa Mort. Dans la quatrième période de cette deuxième partie: Jésus fait son entrée triomphale à Jérusalem (XXI, 1-17); il discute avec les Pharisiens et les Scribes et dénonce leurs vices au peuple (XXI, 18 - XXIII, 39); il prononce alors son oraison eschatologique (XXIV). La troisième partie raconte la Passion et la Résurrection (XXVI - XXVII); la préparation de la Passion; la Passion et la mort de Jésus; sa glorification, sa Résurrection et ses apparitions.

Les parties qui appartiennent exclusivement à L'Evangile de Matthieu sont les
suivantes:
-première partie: l' Ange persuade Joseph de prendre pour femme Marie, qui a conçu du Saint-Esprit (I, 18-25); l'adoration des Mages (II, 1-12); la fuite en Egypte (II, 13-18); le retour d'Egypte (II, 19-23).
-Seconde partie: Jésus se rend à Capharnaüm (IV, 13-17); discours sur a montagne (V, 13-37 - VI, 1-34 - VII, 7-12); les âmes fidèles sont attirées vers le Christ (XVI, 25-30); parabole du bon grain et de l'ivraie (XIII, 24-30) et explication de cette parabole (XIII, 36-43); parabole du trésor caché et de la perle (XIII, 44-46); parabole du filet jeté à la mer (XIII, 47-53); guérison de deux aveugles et d'un muet (IX, 27-34); instruction des Apôtres (X, 16-23); les clés du Royaume des Cieux conférées à Pierre pour sa confession (XVI, 17-19); la drachme dans la bouche du poisson (XVII, 24-27); conseils particuliers (XVIII, 10-35); parabole des deux fils envoyés à la vigne (XXI, 28-32); parabole du banquet nuptial (XXII, 1-14); parabole des dix vierges (XXV, 1-13); parabole des talents (XXV, 14-30); prophétie
eschatologique (XXV, 31-46).
-Troisième partie: la garde du Sépulcre (XXVII,
62-66); l'ange déplace la pierre du Sépulcre (XXVIII, 2-4); Jésus ressuscité
s'avance vers les saintes femmes (XXVIII, 9-11); les gardes soudoyés (XXVIII,
11-15); apparition sur une montagne de Galilée (XXVIII, 16-20).
Le livre commence par un préambule qui retrace la généalogie du Christ, et aussitôt après, débute le récit évangélique. L'union entre les diverses parties s'accomplit par des procédés très élémentaires, parfois par une reprise de ce qui a été déjà dit précédemment. Le récit de Matthieu, comme d'ailleurs les récits des autres Evangélistes, n'est pas une chronique de la vie de Jésus; Matthieu recueille et rassemble les discours de Jésus qui furent prononcés ou les actions qui eurent lieu dans des circonstances diverses.
L'enseignement de Jésus, les paraboles (Matthieu en cite huit en tout), les maximes et les discours sont sujets à ce procédé de compilation. On a pu remarquer que Matthieu groupait les récits et les maximes par nombre de trois et de sept. La tentation a trois épisodes. Jésus prie trois fois à Gethsémani. Le nombre sept est celui des Béatitudes, il existe sept demandes dans le Pater, sept paraboles dans le chapitre XIII, et il y est recommandé de pardonner 77 fois sept (XVIII, 22).

En général, on peut dire que les caractéristiques de Matthieu ne l'éloignent pas, comme d'ailleurs les autres Evangélistes, de la langue classique. La phrase: "Evangile selon ou de Matthieu", bien que n'étant pas de la main de Matthieu, remonte toutefois au IIe siècle, presque aux temps apostoliques. Comparé à L'Evangile de Marc, celui de Matthieu contient une proportion moins grande d'éléments qui ne se trouvent ni dans la langue classique, ni chez les lettrés. Mais l'auteur se révèle étranger à la formation classique et habitué à la lecture de la Bible grecque, qui a influencé son style. La monotonie du récit est interrompue par de longs discours. Le plus célèbre parmi ceux-ci est le "Sermon sur la Montagne", d'une teneur très élevée et empreint de poésie réelle. Même l'invective contre les Pharisiens rappelle la fougue de quelques passages prophétiques d'Isaïe. Les nombreuses maximes confèrent une originalité caractéristique à l'Evangile de Matthieu.

Lire la suite...

Nouveau Testament - Evangile de saint Marc

12273229472?profile=originalLe second évangile est attribué à l'Evangéliste Marc, connu aussi sous le nom de Jean Marc. Il fut écrit en grec, à Rome, à une date incertaine. Le plus court des quatre Evangiles, il néglige de rapporter les épisodes de la vie privée de Jésus, se bornant à raconter son existence publique. L'Evangile débute par cette phrase: "Commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu".

L'oeuvre comprend quatre parties.

La première (qui porte sur le début du ministère public de Jésus en Judée) mentionne les épisodes suivants: la prédication de Jean-Baptiste dans le désert (I, 1-5); baptême de Jésus et son séjour dans le désert (I, 9-13); appel des quatre premiers apôtres et prédication à Capharnaüm et dans les alentours (I, 14 - III, 35); enseignements et miracles autour du lac de Tibériade (IV, 1-VI, 13).

La seconde partie raconte le ministère de Jésus en Galilée: elle débute par la mort de Jean-Baptiste, le voyage de Jésus à Bethsaïde et la première multiplication des pains (VI, 14-VII, 23); Jésus arrive au nord de la Galilée, à Tyr et à Sidon; après y avoir accompli des miracles, il passe par Césarée de Philippe, fait avec trois disciples l'ascension du Mont Tabor et, après la Transfiguration, se rend à Capharnaüm (VII, 24 - IX, 50). Dans la troisième partie, Jésus traverse le Pérée et arrive en Judée (X). La quatrième et dernière partie décrit la Semaine Sainte, la Passion, etc. (XI, 1 - XV, 47). Le chapitre XVI parle de la mission des Apôtres, de L'Ascension de Jésus et de l'efficacité de la mission apostolique. Faisant abstraction de la première partie, qui peut être considérée comme une préface, et de la seconde partie dédiée au ministère de Jésus en Galilée, l'ordre des récits semble être déterminé par des critères historiques et géographiques. L'auteur a voulu suivre un ordre historique, comme le prouvent les nombreuses déterminations du temps: "Le soir venu, s'étant levé avant le jour" (I, 35), "Le ême jour" (IV, 35); "à la tombée de la nuit" (IV, 47); "six jours après" (IX, 2). Les descriptions des lieux indiquent que l'ordre est aussi géographique: "Comme il passait le long de la mer" (I, 16); "et ils entrèrent à Capharnaüm" (I, 24 - II, 1); "ils arrivèrent à l'autre rive de la mer, au pays des Géraséniens (V, 1); "il partit de là et s'en alla au territoire de Tyr et de Sidon" (VII, 24), etc. Mais il se peut que cet ordre ne soit pas rigoureusement exact: en effet, il est assez invraisemblable que Jésus n'ait pas traversé deux fois de suite la même région. Comme dans l'Evangile de saint Matthieu, on note ici aussi la progression lente de la révélation messianique. Au début de son ministère, Jésus ne dévoile pas à ses disciples le caractère de sa mission: il les prépare lentement à cette révélation et ce n'est que tardivement qu'il leur prédit sa Passion, sa Mort et sa Résurrection.

La troisième partie, qui raconte le voyage à travers le Pérée, jusqu'à Jérusalem, ne donne aucune indication de temps, mais seulement quatre indications de lieu, dont trois assez vagues, la quatrième seule comportant un renseignement précis: "Ils arrivèrent à Jéricho" (X, 46).

La quatrième et dernière partie suit en général les Evangiles de Matthieu et de Luc, bien que ceux-ci soient plus complets que le second Evangile. Le récit de saint Marc
est en général identique à ceux de Matthieu et de Luc, cinq passages seulement
lui appartiennent en propre: deux paraboles, deux miracles et un passage
historique, dans le troisième chapitre, qui décrit l'inquiétude des parents de Jésus (III, 20-21). Les deux paraboles appartenant au second Evangile sont: le grain qui lève (IV, 26-29); le père qui quitte sa maison sans savoir quand il reviendra (XXXX, 34). Les deux miracles sont: la guérison d'un sourd-muet (VII, 32-37), la guérison de l'aveugle de Bethsaide (VIII, 22-26). En outre, il faut noter que Marc a rapporté dans son Evangile quelques phrases caractéristiques de Jésus omises dans les autres Evangiles: "Le sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat" (II, 27); "toutes ces choses mauvaises sortent du dedans" (VII, 23); "car chacun doit être salé par le feu" (IX, 49), etc. Les sentiments de haine qui animent les adversaires de Jésus sont mentionnés de la même manière dans les deux autres Synoptiques, mais on y note un détail de grande importance: l'alliance des Hérodiens avec les autres ennemis de Jésus, les Pharisiens et les Scribes (III, 6). Marc décrit les sentiments des disciples envers le Maître, mais il rapporte aussi les
sentiments et les impressions de Jésus lui-même: "Et après avoir promené son
regard sur eux avec colère" (III, 5); "il vit une foule nombreuse, et il en eut compassion, parce qu'ils étaient comme des brebis sans pasteur, et il se mit à les enseigner longuement" (VI, 34). Une des caractéristiques de saint Marc est de donner un tour théâtral à son récit: il ne se borne pas à exposer les événements, mais en fait une manière de reportage pris sur le vif; de plus, le Seigneur prononce ses discours dans le style direct. Saint Marc insiste sur la doctrine de la filiation divine de Jésus, sans exclure ses caractères de Fils de Dieu et de Messie, qui se rattachent étroitement l'un à l'autre. Une tradition catholique romaine voudrait que Marc ait rédigé son Evangile en rapport étroit avec saint Pierre. Les témoignages de Papieu, de Justin et d'Irénée formulés à ce sujet à une époque proche de celle de
l'auteur, sont d'une importance considérable. Clément d'Alexandrie ajoute:
"Quelques auditeurs des prédications de Pierre à Rome demandèrent à Marc de
les rédiger. Marc les contenta. Quand Pierre prit connaissance de l'oeuvre de
Marc, il ne l'approuva ni ne l'encouragea à la publier; mais ayant reconnu le
contenu véridique de ces écrits, il en permit la lecture à l'Eglise". Une confirmation de ces témoignages, suivant lesquels saint Marc aurait écrit son Evangile comme il l'entendit de la bouche de saint Pierre, se trouve dans le second Evangile lui-même.

Lire la suite...

Une attitude remarquée

Briser les liens d'êtres qui s'aiment,
Sans regret, avec ironie,
Ne semble pas un drame extrême.
C'est pourtant une ignominie.

Mis au courant de ces offenses,
Bien peu de citoyens s'insurgent.
À chacun ses propres souffrances
Et ce qui soudainement urge.

Il est révoltant que certains
De ces ignobles personnages,
Qui ne méritent que dédain,
Donnent d'eux une fausse image.

Respect et honneurs quelques fois
Les accompagnent or il est rare
Que s'élèvent une ou deux voix
Afin de dénoncer leurs tares.

Arrivée face à une dame,
Confiante d'être adulée,
Simone Veil, sans état d'âme,
S'éloigna sans la saluer.

 8 juillet 2017

Lire la suite...

VERS D'AUTRES AVENTURES

C'est le temps des vacances

Le temps de changer ses habitudes

Et retrouver d'autres sensations

De nouveaux amis

Stanley rêve déjà aux lézards longues queues

aux sauterelles dans les hautes herbes

A Bientôt

12273236456?profile=original

Lire la suite...

La Place du Chapitre

La Place du Chapitre

Une place pour prier, se promener, aimer,

Pour jouer, danser.

Pour vivre dans le soleil, la neige,

l'amour, la joie, la musique, la pluie,

la voix des cloches.

Roger Foulon

12273235658?profile=original

 

Lire la suite...

Thudinie de mon Coeur

Thudinie de mon cœur

Nous portons tous en nous un petit coin de sol qui nous rattache au monde.

Celui que vous allez parcourir est la " Thudinie de mon cœur".

C'est ici que je suis né, que j'ai grandi et vécu.

Pas un de ces instants où je ne me suis baigné dans l'air digne d'un roi, où je n'aie feuilleté avec passion ce beau livre d'images.

Tout cela est entré dans ma chair et dans mon esprit.

Nous ne formons plus qu'un.

J'ai beaucoup vu, donc retenu.

J'ai surtout aimé et tenté de faire partager cette adoration.  

A vous, maintenant de partir à la découverte à l'aide de mes jalons plantés.

Beaucoup d'autres chose sont à découvrir, à observer, à toucher, à chérir.

Jamais, plus profond bonheur que vous sera donné que de pousser des portes, d'écouter, de voir, de cueillir.

Les fruits sont partout, à portée d la main.

Approchez-vous et, aussitôt, votre sang coulera plus vif, votre cœur battra d'avantage.

Et vous serez rempli de cet enchantement dont on parle dans les fables. 

Roger Foulon

12273232264?profile=original

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

12273230492?profile=original12273231464?profile=original 

La troisième « fête/concert et remise des recueils » a été un grand succès jusqu’à 23h. Voir le lien ci-après pour le reportage photos : http://www.espaceartgallery.eu/edition-dun-recueil-dart-de-luxe-a-tirage-limite-et-fete-de-remise-de-louvrage-aux-artistes-y-mentionnes/

 

La deuxième « Rencontre littéraire de Bruxelles » a eu un vif succès de la part du public présent. Voir le lien ci-après pour le reportage photos : http://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-le-reportage-photo-du-27-juin-2017/

 

À l’initiative de l’Espace Art Gallery, d’Arts et Lettres et des éditions M.E.O. nous avons le plaisir de vous convier aux « Rencontres littéraires de Bruxelles ». Cela se déroulera dans la galerie chaque dernier mardi du mois à 19h. La troisième rencontre aura lieu le mardi 29 août. Cela sera annoncé sur mon site Internet ainsi que ma page Facebook et Arts et Lettres.

 

La galerie poursuit son partenariat avec l’association culturelle Com2art (France). La deuxième exposition événement d’artistes internationaux dans toute la galerie était du 09/11 au 04/12/2016. La première exposition ayant eu un beau succès l’association a poursuivi sur sa lancée en 2016 et même en 2017 ! Dans un prochain communiqué il en sera fait mention mais nous pouvons déjà dire que l’exposition événement célèbrera les 150 ans de la naissance du canada en 1867. Aura lieu à cette occasion différente animations culturels…   

 

La galerie poursuit ses partenariats culturels. Ainsi après celui avec l’hôtel « Le Châtelain » à Bruxelles http://www.le-chatelain.be/ qui fait la promotion de la galerie, voici l’hôtel « Thon Hôtel Bristol Stéphanie » également à Bruxelles http://www.thonhotels.com/hotels/countrys/belgium/brussels/hotel-bristol-stephanie/  Cette initiative s’inscrit dans le déploiement marketing que la galerie propose par le dépôt de ses invitations à la réception de l’hôtel et les flyers de l’hôtel dans la galerie. Le public des hôtels est friand de lieux culturels à visiter lors de leurs séjours dans la Capitale…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Lire la suite...

La patience des fleurs

Je l'avoue
j'ai une complaisance pour la routine
les menus faits du quotidien
répétés jour après jour
ce qui est lent et régulier me rassure
le va-et-vient des vagues
les nuages qui passent
la patience des fleurs
tout ce que recèlent d'infime
d'inconsistant
de presque inaperçu
les petites choses de la vie
c'est peut-être ça qui m'a sauvegardée
ces moments volés
où sans le savoir
j'apprends à aimer
la solitude intérieure

(martine rouhart)

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles