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Je viens de passer une nuit presque blanche au sein des mots bleus et noirs de Sélène Wolfgang, auteure, entre autres, du recueil « Le Lamento des Ombres », paru chez Edilivre

Entre tendresse et mots durs, Sélène est à la fois une belle et puissante Erinye et une délicate princesse de la Renaissance Italienne. Il y a en elle, et dans ses poèmes, la fragilité du papier, la force de l’acier et la chaleur glacée des statues de marbre. De souffrance en lumière, de résilience en combat, cette jeune poétesse n’est pas sans me faire penser à la tragique Renée Vivien autant qu’à la sensuelle Louise Labé.

Au-delà des mots, vivent aussi les images…. Ses images, que je vous invite à rencontrer sur cette splendide vidéo…. : https://youtu.be/uwsLu8t-GSk

Voici aussi quelques images que nous avons réalisées samedi dernier…. : http://www.virginievanos.book.fr/galeries/selene-wolfgang/ dans le cadre de la parution de son dernier recueil : https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/776982/s/le-lamento-des-ombres-25598b04da/#.V4s6wqJtFQI

Bon voyage en comagnie de cette princesse des lettres belges...12273176491?profile=original

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Jours de deuil


Se sent dans le malheur tout le peuple de France.
Nombreux de ses enfants réunis dans la joie
Ont connu ce plaisir pour la dernière fois.
Les a anéantis un acte de démence.

Des pleurs silencieux et d'innombrables fleurs.
Partout de la beauté porteuse de tendresse
Qui ne peut cependant apaiser la détresse
Des proches survivants pénétrés de douleur.

Les offrandes profitent à ceux qui les contemplent
Et ont contribué à créer une grâce.
Elles sont répandues sur un immense espace.
Ce deuil incite aussi à chanter des les temples.

15 juillet 2016

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En l'espace de peu de temps

Soliloque

Assez vite s'est amoindri
Mon désir de faire des choses,
Qui d'ailleurs nullement s'imposent.
L'air est frisquet, je m'attendris.

Soudain m'éblouit la lumière.
Un déploiement époustouflant
Semblait figé or, en l'instant,
Se répand le bleu qu'elle éclaire.

Sur mes bras nus un courant chaud
Me surprend et me rend songeuse.
Quelle force mystérieuse
Va se manifester tantôt?

Engendrés subrepticement
Dans l'air, sur terre et sur les ondes
Feux et orages de ce monde
Surgissent en un rien de temps.

16 juillet 2016

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Les roses de Saadi

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée.

Respires-en sur moi l'odorant souvenir.


Marceline Desbordes Valmore

Saadi est un poète Persan célèbre

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Il s'agit d'une o
euvre d'Emmanuel Kant (1724-1804), publiée en 1793. Elle se propose de distinguer, à l'intérieur de la religion, les éléments d'une foi morale purement rationnelle, qui en constitue le sens, des éléments révélés, cultuels, et de montrer la nature des rapports qui les lient. Après avoir défini la nature morale de l'homme comme ce fond subjectif, originel, impénétrable, préexistant aux actions individuelles, mais non déterminé par des causes physiques, en vertu duquel l'homme se fixe une règle fondamentale de conduite, Kant découvre en elle une disposition au bien, qui trouve son expression la plus parfaite dans l'adoption de la loi morale comme critère absolu, mais aussi un penchant au mal, qui consiste non pas dans les inclinations sensibles, en elles-mêmes innocentes, mais dans la tendance à établir entre le mobile sensible et le mobile moral un rapport inverse à celui de l'ordre éthique, en subordonnant le second au premier. L'origine de ce mal est incompréhensible, puisqu'on ne saurait l'attribuer, ni à l'hérédité des premiers ancêtres, ni à aucune autre cause temporelle, mais seulement à notre liberté même, sans laquelle il ne saurait nous être reproché. Non moins incompréhensible est la possibilité de rétablir en nous la disposition au bien, qu'il nous faut admettre, puisque la loi morale nous en donne l'ordre impératif. Nous ne pouvons l'atteindre que par nous-mêmes, en vertu d'une révolution intérieure, véritable renaissance, où l'homme est soutenu par le sentiment de la noblesse de sa destination morale. Seules les religions impures font dépendre la conversion et le redressement progressif de la conduite qui en résulte, d'un Dieu dispensateur de "faveurs"; la religion morale au contraire pose l'effort personnel comme condition première d'une aide d'en haut, la grâce, nécessaire à suppléer à la faiblesse de l'homme. Dans la vie sensible, comme l'homme ne peut que se rapprocher graduellement de l'idéal du bien sans jamais l'atteindre, la lutte entre le principe du mal et celui du bien ne cesse jamais. Elle est représentée dans l'Ecriture comme l'histoire d'une lutte entre deux principes extérieurs à l'homme. La théocratie judaïque ne connut que des lois du culte et des moeurs sans rapport avec l' intériorité de l'intention morale; mais avec l'apparition de Jésus-Christ, le principe du bien s'incarne parfaitement en un homme réel, modèle de tous les autres. Ainsi Kant découvre au Nouveau Testament un sens qui s'accorde avec la religion morale enseignée par la raison. L'acquisition du bien suprême, fin morale ultime, suppose la constitution d'une société éthique "fondée par et pour les lois de la vertu", qui s'étendrait progressivement à tout le genre humain. Dieu seul peut être le législateur d'une telle communauté, étant donné qu'en elle tous les devoirs fondés sur le commandement de la raison doivent pouvoir être représentés comme les commandements de Celui qui scrute les coeurs et connaît les intentions cachées. Une telle union morale des justes en une Eglise invisible ne peut se traduire en pratique que sous forme d'une Eglise visible, que l'homme doit soutenir par son activité. Mais, étant donné la faiblesse de la nature humaine, on tend dans celle-ci à concevoir la religion comme un culte et non comme un accomplissement de devoirs moraux, e qui nécessite l'introduction de statuts qui présupposent une révélation et s'appuient sur la tradition et sur un livre déclaré sacré. Mais l'observance des statuts ne devrait pas être considérée comme une condition indispensable au salut, puisque tous les hommes ne peuvent les connaître, ni comme une fin en soi. La fin morale suprême implique donc la foi en un Dieu seigneur moral du monde, législateur sacré, conservateur bienveillant et administrateur, juge équitable, sur l'essence duquel nous ne pouvons avoir toutefois aucune lumière théorique. Ce "mystère", auquel l'homme ne peut accéder que sous forme d' "idée pratique", est devenu le fondement moral de la religion, lorsqu'on commença à l'enseigner publiquement au moyen de formules solennelles, comme symbole d'une nouvelle ère religieuse. Reconnaissant dans le Christianisme tant les éléments de la religion naturelle que ceux de la religion cultuelle (ou "savante"), Kant met en lumière les premiers par une analyse des enseignements moraux de l'Evangile, qui prêchent tous la pureté de l' intention plutôt que l'observance du culte ou le simple accomplissement de gestes extérieurs. Quant aux articles de foi révélée, ils présupposent la connaissance de faits historiques et de miracles, elle de textes sacrés dans la langue originale, c'est-à-dire toute une érudition (science des Ecritures); aussi ne saurait-on en faire dépendre le salut de l'humanité: les ignorants ne peuvent l'accepter qu'avec une foi servile. Une Eglise où domine le culte, quelle que soit la forme de son organisation (hiérarchique comme dans l' Eglise catholique ou démocratique comme dans l' Eglise protestante), est nécessairement un régime sacerdotal despotique qui "confisque à la multitude sa liberté morale". Pour qu'il en soit autrement, l'enseignement de la doctrine de la vertu doit, dans une Eglise, précéder celui de la doctrine de la piété. En effet, l'idée de vertu existe en soi, puisqu'elle est gravée dans les coeurs, et l'homme s'élève jusqu'à l'idée de la divinité, législatrice de la vertu, en prenant conscience de celle-ci et de la dignité humaine. Avec cette philosophie de la religion, Kant dépasse nettement les positions des philosophes de son temps: en effet il découvre dans la raison la source d'une "foi pratique", capable d'explorer, par delà le domaine étroit de la connaissance intellectuelle, le monde supra-sensible.

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Petites mains. JGobert

Comme dans un mauvais rêve, le bruit, les cris, le silence. Sur cette route festive est apparue une faucheuse implacable, impitoyable, immonde et elle n’a laissé aucune chance à certains. Courir pour ne pas mourir, courir pour se mettre à l’abri, courir à perdre haleine et tirer derrière soi ce que l’on a de plus précieux. Surtout ne pas lâcher cette petite main d’amour qui nous bouleverse tant. Cette petite main tant aimée et qui nous donne tout le courage du monde pour affronter l’indicible.  

Des petites mains se sont perdues et elles nous laissent sans voix, les yeux mouillés, le cœur serré. Nous nous interrogeons. Nous ne comprenons pas tant de haine. Ces petites mains ne sont pas parties sans raison. Notre colère n’est plus palpable. Anéantis mais pas sans amour, nous pleurons.  

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Des hommages funèbres

Soliloque

En ce siècle des nouveaux crimes
Qui laissent sans mots et figés
Les témoins d'êtres affligés,
Les louanges restent intimes.

Des ciblés, en perdant la vie
Sans parfois s'en apercevoir,
Furent épargnés de savoir
Que torturante est la survie.

Se sentent soudain amputés
Ceux égarés par la souffrance.
Que deviendra leur existence,
Leur future réalité?

Lentement me mets à penser.
De vastes oraisons funèbres.
Rendirent des défunts célèbres.
Ô la ferveur de Bossuet!

15 juillet 2016

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L'âme en santé ne vieillit pas


Le zéphyr passant me caresse.
J'ai le désir d'errer aussi,
De planer au-dessus d'ici,
D'éprouver une ancienne ivresse.

Je suis bien, étant à rêver.
Un parfum de menthe m'arrive,
Fraîche senteur qui reste vive,
Par le vent léger activée.

Me sens immergée dans la grâce,
Qui rend onirique l'instant,
Fais la planche, plaisir d'antan,
Pour contempler l'immense espace.

Débute une légère pluie,
Égrenant ses gouttes qui chantent.
Elles sont certes attendrissantes.
Le macadam usé reluit.

14 juillet 2016

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Remerciements à Liliane Magotte

Chère Liliane

Il est fort agréable d'avoir de vrais amis qui nous comprennent. Je suis pleinement satisfaite
de la façon que vous avez trouvée pour résoudre mon problème. Je vous en remercie vivement,
Je vous souhaite d'agréables vacances scolaires.
Affectueusement
Suzanne

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EDITO SAISON 2016/2017

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Poser son regard

Le monde est là. Devant nos yeux. Il s'offre à nous. Dans toute sa beauté. Dans toute sa brutalité.

Fermer les yeux ?

Parfois, oui. Pour écouter la voix du dedans, entendre le silence, mieux ressentir la caresse de l'autre...

Mais fermer les yeux pour ne pas voir, pour fuir le monde, ça non !

Il nous faut regarder. En noir et blanc ou en couleurs. De face ou de profil, par en haut, par en bas, en oblique, vers le Nord, vers le Sud.

https://www.youtube.com/watch?v=qGKikin_hUc

Non pas céder au voyeurisme, à la sidération que provoquent trop souvent les images. Simplement poser son regard. A une juste distance. Celle qui permet de ressentir, de comprendre, de dialoguer avec l’objet du regard.

Et puis partager les regards, les échanger, les confronter, les multiplier à l'infini. Dans un joyeux désordre.

Telle est notre ambition. Futile et nécessaire. Modeste mais opiniâtre.

Cette troisième saison du Rideau à la rue Goffart à Ixelles verra le début des travaux de rénovation de notre Maison de Théâtre. Tout en veillant à en préserver l’esprit chaleureux, la rénovation imaginée par le bureau Ouest Architecture permettra d’en améliorer considérablement le confort et la qualité d’accueil, d’en augmenter la jauge, et d’en renforcer les capacités techniques. Les travaux débuteront en janvier 2017. C’est pourquoi la deuxième partie de la saison se déroulera hors les murs, dans des théâtres amis dont vous connaissez déjà le chemin.

Alors que ce soit ici ou ailleurs, en Belgique ou sur les routes où nous mènent nos pas, l’essentiel est de poser son regard.

Michael Delaunoy, Directeur

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Message ouvert à mon amie Liliane Magotte

Je pense qu'il est inéquitable,
Et peut paraître regrettable,
D'honorer plus qu'il ne convient.
C'est le propos que je me tiens.


Nos échanges autour de la rose
En tableaux, en vers ou en prose
Révèlent des talents égaux.
Dédions ce lieu à Bécaud!


Ce changement de dédicace
Pour moi, sera certes une grâce.

13 juillet 2016

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Les roses de sable

Rose des sables

                                                                     Photo de mes roses d'or 

                                                                  La nature cisèle des roses,

Défiant des vents la fureur.

Là où ne poussent pas de fleurs,

Dans les déserts, gisent écloses.

 

28 /11/2012

 

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Oslo, Bergen.

 

Décollage d'un avion blanc, le soir,

puis ce coucher de soleil rose et parme,

inouï, triomphal,

apparaît puis s'étend ; une pure merveille.

Des paysages polaires, entre l'Est et L'Ouest,

des maisons en bois, coquettes, multicolores,

dévalent joyeusement ;

alentours des vallées, des prairies, des jardins,

du vert à profusion, des espaces infinis,

de simples fleurs sauvages, à l'instar de ballerines,

gracieuses et féminines, sous mes yeux se

 mettent en scène, s'illuminent, dansent et bruissent !

Autour d'elles, le soleil adapte sa lumière,

les nimbe de tout son or, les caresse, les honore.

Puis ces neiges éternelles sur ces monts

 vertigineux et bleus; c'est l'été de l'hiver,

le soleil mesuré.

Ce sont ces regards clairs, grand-ouverts,

dont les yeux bleus-glacier donnent

le vertige aux sombres,

 puis étonnent et à la fois subjuguent

la méditerranéenne que je suis, que je reste ;

 l'ombre là-bas embaume encore la neige,

 même en plein cœur de juillet.

La blondeur est partout ;

les chevelures , l'air que l'on respire,

les corps, les gestes ensoleillés des gens d'ici,

jusqu'à leurs mots si chauds, si ronds ; des bateaux.

La Norvège est paisible, blanche et verte,

pacifique.

NINA

 

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140 aides privées et publiques en faveur des artistes dresse un état des lieux de l’offre de soutien aux artistes en France. L’ouvrage est publié par le Centre national des arts plastiques (CNAP) dans la collection des Guides de l’art contemporain.

Cet outil d'information recense les différents programmes d’aides à la création organisés par les acteurs privés et publics. Il s’inscrit, à la suite de 196 résidences en France, dans le cadre des missions de centre de ressources du CNAP.  

Cette publication propose un répertoire de prix, concours, bourses et manifestations, permettant aux artistes d’accéder facilement à une information précise et centralisée des différents soutiens existants et de leurs modalités respectives pour en bénéficier.

Des entretiens réalisés auprès de plusieurs structures organisatrices, ainsi qu’un glossaire, complètent  le répertoire et apportent un éclairage supplémentaire sur les objectifs des structures qui y sont présentées.

Dernière mise à jour le 27 Mai 2015
A télécharger ICI
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Le CNAP publie la mise à jour de 149 questions-réponses sur l’activité des artistes plasticiens dans la collection des Guides de l’art contemporain.

Cette publication propose quatre rubriques : droits d’auteur,  régime fiscal, régime de sécurité sociale, exercice de l’activité. L’objectif de cette nouvelle édition est d’apporter aux artistes plasticiens des réponses précises pour mieux appréhender le contexte de leur activité et sa pratique.

 

149 questions-réponses sur l’activité des artistes plasticiens a été réalisé en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication et en particulier avec le département des artistes et des professions de la direction générale de la création artistique (DGCA).

Téléchargeable ICI

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196 résidences d'art en France

Dans le cadre de ses missions de soutien à la création et d’information en direction des professionnels, le Centre national des arts plastiques publie 196 résidences en France, un guide pratique consacré aux résidences proposées aux artistes, aux commissaires d’exposition, aux critiques, aux théoriciens et aux historiens d’art.

A télécharger ICI

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Give me one dozen roses

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Me reviennent des mots chantés,

En contemplant le velouté

De fleurs tout fraîchement écloses,

Un émouvant bouquet de roses.

 

Un amoureux va le choisir,

Y mettre son coeur et l’offrir.

Je me surprends à chantonner

Mais sans vraiment m’en étonner.

 

J’aime cette tendre romance

Du temps de notre adolescence.

Des roses oranges venant de toi,

J’en ai rêvé plus d'une fois.

 

Fredonnes- tu à ta fenêtre,

Quand un vent tendre te pénètre,

Et soudain te ragaillardit,

Cette lointaine mélodie ?

 

14 février 2007

 

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Les roses roses

Par ce temps riant

Au vent léger de juin

Il m’a offert des roses roses

Pétales soyeuses à la senteur divine

Emoi et joie de mon palpitant apaisé

Lueurs de bonheur  au regard enchanté

Tendres mains il m’a alors enlacée

Le monde est désir et il m’a embrassée

12/07/2016

Nada

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