Décollage d'un avion blanc, le soir,
puis ce coucher de soleil rose et parme,
inouï, triomphal,
apparaît puis s'étend ; une pure merveille.
Des paysages polaires, entre l'Est et L'Ouest,
des maisons en bois, coquettes, multicolores,
dévalent joyeusement ;
alentours des vallées, des prairies, des jardins,
du vert à profusion, des espaces infinis,
de simples fleurs sauvages, à l'instar de ballerines,
gracieuses et féminines, sous mes yeux se
mettent en scène, s'illuminent, dansent et bruissent !
Autour d'elles, le soleil adapte sa lumière,
les nimbe de tout son or, les caresse, les honore.
Puis ces neiges éternelles sur ces monts
vertigineux et bleus; c'est l'été de l'hiver,
le soleil mesuré.
Ce sont ces regards clairs, grand-ouverts,
dont les yeux bleus-glacier donnent
le vertige aux sombres,
puis étonnent et à la fois subjuguent
la méditerranéenne que je suis, que je reste ;
l'ombre là-bas embaume encore la neige,
même en plein cœur de juillet.
La blondeur est partout ;
les chevelures , l'air que l'on respire,
les corps, les gestes ensoleillés des gens d'ici,
jusqu'à leurs mots si chauds, si ronds ; des bateaux.
La Norvège est paisible, blanche et verte,
pacifique.
NINA
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