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Cher Ami,

Savez-vous que je vous chéris,

au point de consacrer ma vie entière,

à ce frisson géant, permanent,

qui me traverse, me bouleverse

 jusqu'à vous toucher,

par la force prodigieuse de l'écriture,

par cet élan formidable, ce seul pouvoir

auquel j'obéis.

Cette consécration là, ce chant,

  pour l'autre sont invisibles,

 malgré ce sourire présent dans mes yeux

 qui en divulguent quelques bribes ;

c'est un amour qui ne fait point de bruit,

en soi tout abrité.

l'écriture est paradoxale,

 car je lui voue une obéissance absolue,

 de chaque instant et en même temps,

 elle est un acte de résistance,

de désobéissance au non-vivant.

Poésie, tu es ce sang que l'entre-deux m'inocule,

ce fleuve chantant et chaud,

 cette vie en majuscule,

ce rubis aqueux, ruisselant,

dont ma plume s'enrichit, s'anoblit

 en vous écrivant tout le temps.

Savez-vous tout ceci Cher Ami ?

 

NINA 

 

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Aux bons soins de Béatrice Joly


Auprès d'une personne alitée que l'on aime
S'activent chaque jour des êtres généreux,
Confiants, compétents, dévoués à l'extrême.
Grâce à eux, on se sent beaucoup moins anxieux.

Lors un matin, émerveillé on aperçoit
Un visage apaisé qu'un sourire embellit.
Le malade est guéri. Il accueille la joie,
Sait qu'il va retrouver les plaisirs de la vie.

Certes il se souviendra des soins qu'il a reçus
De femmes souriantes aux gestes de tendresse.
Elles calmaient le mal et chassaient la détresse.
Se tenaient en éveil souvent sans être vues.

Hommage à ceux qui ont raison des maladies,
Oeuvrant peu soucieux de renom et de gloire,
Dont restent ignorées les plus nobles victoires.
Et auxquels on ne dit jamais assez : merci!

11 mai 2016

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Épître à mon doux ami


Mes deux hibiscus se reposent.
J'en prends toujours le même soin.
Ils semblent n'en profiter point.
Je pense au mystère des choses.

Recevant ce qui émerveille
On rend tendrement de son mieux.
L'amitié qui nous rend heureux
Entretenue dure pareille.

On apprend au cours des saisons.
Chaque effet ayant une cause,
En voyant s'effeuiller les roses,
On n'en cherche pas la raison.

Mes arbustes sont à l'abri,
Languisants durant une pause.
Leur énergie la leur impose.
Ton silence m'est incompris.

14 mars 2011

Mon ami est décédé le 12 avril 2011

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L'offrande

Fleur de Pissenlit

Épanoui, courant vers moi,


Un enfant de deux ans me tendit une fleur

.
Sa fleurette sauvage n'était qu'un pissenlit.


Or confrontée à son émoi,


Je compris aussitôt qu'il m'offrait un poème.


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Le retour des iris

P7060035.jpg

 

t.gifrente iris aux larges pétales,
Faits de soie d'un violet pâle
Et d'un velours voluptueux,
Composent un groupe somptueux.

Émoi, surprise, ce matin.
Or en fidèles pèlerins,
Chaque année ils réapparaissent,
M'emplissant d'une douce ivresse.

La lumière futée, dansante,
Se pose légère, changeante
Sur ces miraculeuses fleurs
Et en rehausse la splendeur.

En état de grâce, ravie,
Je reçois un courant de vie,
Puis soudain, devenue rêveuse,
J'oublie mes belles visiteuses.

27 mai 2005
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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Frèd DEPIENNE (Fr) peintures

« AbCynth'galerie s'expose à Bruxelles »

 

Olivier DEPLECHIN (Be) photographies

« AbCynth'galerie s'expose à Bruxelles »

 

La vision du LÉZARD (Fr) photographies

« AbCynth'galerie s'expose à Bruxelles »

 

Jean-Pierre DE VRIEZE (Fr) sculptures & céramiques

« AbCynth'galerie s'expose à Bruxelles »

 

Le FINISSAGE les 14 & 15 mai 2016  de 11h 30 à 18h 30.

 

 

2.4 Prochainement à EAG

 

 

Lysianne MATISSE dit Lys MATISSE (Be) bic

« Traces d’évidences »

 

Danielle Davin dit DIELLE (Be) peintures à l’huile

« Ondes de formes »

 

Shasha SHAIKH (franco-indienne) peintures batiks

« Oies sauvages »

 

Anne CANNEEL (Be) sculptures et digital art

 « Arborescences »

 

 

Le VERNISSAGE le 18/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE les 04 & 05 juin 2016  de 11h 30 à 18h 30.

 

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120  

 

Edition de recueils d’art de luxe à tirage limité et fête-concert de remise des ouvrages aux artistes y mentionnés. Voir informations et réservations obligatoires sur le site http://espaceartgallery.eu

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery:  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

 

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

 

Découvrez en pièce jointe « Bruxelles Culture » le magazine qui facilite la vie culturelle des amateurs d’arts.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

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12273173070?profile=originalMasque de lune (photo L. M.)

Le masque

Le soleil déguisé en lune,

En ce jour dépourvu d'attraits

Sur un fond blanc-terne apparaît,

Sa présence est inopportune.

En ce jour dépourvu d'attraits

Sans éclat ni grâces aucunes,

Sa présence est inopportune.

Son apparence me distrait.

Sans éclat ni grâces aucunes,

Reste suspendu, en arrêt.

Son apparence me distrait.

L'aimerais d'or en la nuit brune.

Reste suspendu en arrêt,

Le faux visage de la lune.

L'aimerais d'or en la nuit brune

Je le regarderais briller.

Suzanne Walther-Siksou

Hasard, coïncidence ? Pas de loup...

La photo a été prise, par une nuit de pleine lune, le 23 février 2016. Je l'intilulai aussitôt "Masque de lune". Et, tandis que je rêvais, tombant de la lune, je découvrais le lendemain le poème que Suzanne nous avait présenté le 19 février...

Un rayon avait jeté un pont, un arc-en-ciel nocturne, des deux cotés de l'Atlantique... Jouant des fuseaux, la lune, bonne onde, passait un message entre Terriens et Sélénites au rendez-vous du soleil et de la lune...

12273173668?profile=original (Durrenberger, céramique)

12273173499?profile=originalPhoto L. M.

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Les corbeaux noirs et les petits cailloux blancs.

Petit poème, sans concession pour les voleurs, chapardeurs et autres mains crochues  ;-)

. . .

Tout là-haut sur le chêne un corbeau se posa.
Puis un autre, et un autre, et puis un autre encore.
Ils étaient des centaines sur les branches perchés,
Pas un souffle de vent ne les faisait bouger.

Le fermier dans son champ avait vu le manège,
Un oeil sur le sillon, un autre sur le chêne.
La journée avançait vers la fin de sa peine,
Et la terre sentait bon, le grain, le chêne liège.

L’attelage entama son dernier tour de piste,
Et le fermier rangea, la charrue, soc lisse,
Brillant comme un miroir, comme une lame nue.
Il était fier de lui, un vrai travail d’artiste.

Un grand corbeau bougea, noir, sournois, aux aguets.
Le fermier s’en alla, l’air de rien, sûr de lui.
Pris le chemin du nord le long de l’étang gris,
Et sourit en pensant à ce qu’il avait fait.

Comme une vague noire sans écume à la crête
Le peuple des corbeaux s’abattit sur le champ,
Et fouillant les sillons à forts grands coups de becs
Découvrir comme grains...
Des petits cailloux blancs.

Ce fut à tire d’aile, à grands renforts de cris,
Qu’ils s’éloignèrent du chêne
Tout en rongeant leur faim.
Sans savoir que la veille,
Par vent et forte pluie,
Le fermier souriait...
En semant de beaux grains.

La morale de l’histoire car il en faut bien une,
C’est qu’en semant son grain par vent et forte pluie,
Le fermier, aux corbeaux, leur a coupé les plumes,
La justice est passée, et les voleurs punis !

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Madrid (heure d’été)),

"Me voici sur le point de quitter Louxor pour lever le campement à Médamoud. Tout à l'heure après déjeuner, lorsque le gros de la chaleur sera passé, je prendrai un petit âne pour aller à travers les champs de blés, maintenant moissonnés, vers la ligne de sable rose où nos tentes sont plantées sous les palmiers [...] Déjà les habitants prennent leurs habitudes comme si nous étions partis. Les femmes, maintenant que le travail est fini, viennent prendre de l'eau au vieux puits copte que nous avons débouché dans le temple..."

(Etienne Drioton, l'Egypte, une passion)

https://sites.google.com/site/biographiedetiennedrioton/12273163890?profile=original

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Une abondante récolte

À Liliane Magotte

Les fleurs des champs ont resurgi.

Invasion de corolles jaunes.
Les resplendissants pissenlits,
Créent sur le vert diverses zones.

Ils sortent de terre au hasard,
S'éparpillent sans harmonie,
Défiant les règles de l'art.
Surprenante est leur énergie.

Faut-il simplement laisser faire?
Ne le croient pas les bien-pensants.
Pour eux agir est nécessaire.
Ils les trouvent envahissants.

Je me souviens bien clairement
Avoir reçu avec tendresse
Une de ces fleurs, d'un enfant
Qu'elle avait empli d'allégresse.

10 mai 2016

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hiver222026.jpg

.

S'il demeure accroupi les deux mains dans la terre,
S'occupe à dérouter des fourmis travailleuses,
Apprendre à un enfant des gestes ordinaires,
À regarder au ciel des formes fabuleuses.

Visiblement surpris il les observera
Dans leurs métamorphoses immédiates ou lentes
Et très probablement les accompagnera,
Exprimant en ses mots des choses surprenantes.

Un coucher de soleil l'exaltera parfois.
Il deviendra heureux s'il a pris l'habitude,
Durant tous les instants laissés à son seul choix
D'accueillir la beauté dans la béatitude.

Quand seul avec lui-même un enfant s'émerveille,
C'est qu'on lui a montré à rester attentif.
Lors au cours des saisons qui reviennent pareilles
Leur poésie souvent le rendra créatif.

1/05/2005


                                                                                          

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« Tôt ou tard, quelqu'un fouillera dans les fichiers, reconstituera nos modes de vie, et restera stupéfait. Alors qu'ils connaissent une telle abondance matérielle, alors qu'il leur suffisait de si peu de travail pour disposer de tout le nécessaire, ils continuaient à s'acharner, à produire, à détruire leur cadre de vie et à dévorer le temps de leur vie ! Ils confondaient économie et raison de vivre, croissance et civilisation ! Ils ont fait jouer le grand orchestre du désir infini, de la mobilisation sans trêve, et de la croissance sans répit, jusqu'à détruire les conditions même de leur existence ! Ils ont sacrifié à la déesse économie l'eau de leurs sources et de leurs rivières, les poissons de la mer et des lacs, les fleurs et les fruits de leurs champs et de leurs forêts, les animaux des jungles, des brousses et des savanes ; au nom d'une abstraction, la croissance, ils ont détruit tout ce qui faisait la vie des femmes et des hommes de leur terre, de leur rivage et de leur famille.
Des thèses, des mémoires, seront consacrés à cette étrange fascination pour le travail, pour la production, pour le chiffrage, pour une accumulation sans objet. Et sans doute la conclusion viendra-t-elle d'elle-même ; tout ce qui, avant eux, était consacré à l'au-delà, à l'espoir céleste ou terrestre d'une vie meilleure, tout ce qui après eux sera consacré à bien vivre, et même, à exceller dans l'art de vivre, eux l'investissaient dans un culte sans raison et sans Dieu, par reproduction machinale des gestes de la foi, sans la foi, et des rites de l'espoir, sans l'espoir. »
Extrait de « Le mur de l'ouest n'est pas tombé » de Hervé Juvin aux Editions Pierre-Guillaume de Roux.

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Chers amis  d'Arts et Lettres,

Chers Robert Paul, Liliane, Béatrice, Suzanne, Adyne, Nicole, ...

Raymond, Dominique Dumont et tous les autres ...

si riches et doués dans vos apports ...

Voici le livre à peine éclot qui retranscrit l'histoire d'anniversaire

que j'ai créée pour les enfants de L'Oiseau Lyre

et que je leur conte, comme ce matin encore,

pour leur fête d'anniversaire et d'incarnation.

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Carnet du dehors

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"Depuis l'atelier, je me suis glissé dans un antre pour deviner en ma tête les couleurs des parterres émus.

Du seul format menu, j'ai extraie une multitude, une attitude face au paysage, une sorte d'allégorie sans rituel.

J'essaie depuis des mûres trouver les fruits d'une confiture, cette cuisine raffinée qui élabore d'une nature une autre nourriture.

Il s'agit de cette transformation à la lumière des éléments qui actionne mon tempérament à surgir des ses idéaux et ses angoisses, l'amour de la vie.

Elle se devine par pesée, par cette avancée curieuse de se révéler à moi telle une vérité, une perspective annoncée par un point alors même qu'elle peut être infinie.

J'ai trouvé dans le premier champ de ces cultures des horizons croisées, qui construisent des sujets et édifient des raisons.

J'ai émis en ce premier courant, l'eau des montagnes traversée par les oligoéléments, les minéraux, tous ces composants qui enrichissent une œuvre.

Ne voyons pas là une rature, une complaisance et donc un orgueil mal placé.

J'aurai aimé écrire ce mot très petit, insignifiant pour démontrer que je ne suis qu'une personne émettant l'oraison des ondes, des cellules et tout un être.

Modestement.

Sans ambages,

Sans ostentation.

Nenni !

Sur cette toile, j'ai porté un multiple d'une couche de fines huiles, d'un rouge, thème paléolithique et si pigmentée de pouvoir, nourrissant les arts de sa clairvoyance jusqu'aux flammes des enfers.

Et par delà les chemins des couteaux, j'ai viré au bleu ni royal ni moderne, par tâches successives, croisées et par à-coups, virant au brun.

Cette image est devenu un suc, une substance à la manière d'un Pastoureau et aux mélanges d'un Suskind.

Mais là, j'énonce une prétention, pourtant une réelle émotion sans pardon.

J'ai repéré alors un besoin de manifester une veine de sang surgit de cette palette, ces coulures, l'envi de batifoler à l'aide d'un couteau plat, étendu afin de varier le cru des confits natures sur le panneau immature et immaculé.

J'ai changé le sens du cadre par des tranchants sur un fondu rose; un revers de la pureté tel un ange sans chrétienté. Une annonciation sans ascension.

De cette séduction, d'une certaine féminité sans objet de sexe, mais bien de séduction, de portion congru dans un espace infinitésimal, je me suis épanoui dans la richesse d'une plaisance.

C'est alors que m'est apparu une façon de voir, de faire et une idée de ce qui pourrait être un pays extra-planétaire gorgé de synapses en quête d'énergie !

Une matérialité d'un événement saugrenu voire même grenu, ourlé et d'une épaisseur de plis et replis tel un flux et reflux.

Il est question d'un contr'jour, une lumière de face qui nous trompe de la même manière que nous percevons les images selon nos cultures: les différences.

Inouï !"

* * * * * * *

E.D

Ecriture prompte

8 mai 2016

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Me parle mon ami absent
Et à l'écouter je ressens
Des plaisirs ou émois les mêmes
Et je comprends combien je l'aime.

Nous émeuvent les coquillages
Qui abondent sur une plage.
Ils abritaient des êtres en vie,
Leur parfaite beauté survit.

Une fois rayé de la liste
De ceux qui dans le monde existent
L'humain disparaît sans laisser
De parcelles de sa beauté.

Or par la force qu'ont les mots,
S'il avait transmis ses propos
Son énergie se fait sensible
Et peut sembler indestructible.

La sienne pour moi est certaine.
Qu'il se répète ne me gêne.
Il m'avait réclamé le droit
De radoter certaines fois.

L'amour pour défier la mort,
Ou tout autant qu'elle être fort,
A besoin qu'une âme gardienne,
Avec tendresse, l'entretienne.

8 mai 2016.

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Alors,.. étonne-moi!

L'amour n'est pas monotonie

L'amour se doit d'être nourri.

Il sait surprendre s'il est en vie

Aussi relever quelques défis...

Alors... étonne-moi!

Ne point dormir dans un confort

Dont la douceur est insidieuse...

Trop bien ranger peut donner tort!

Il est des bourrasques radieuses...

Alors... étonne-moi!

Faire d'un jour triste un jour de fête

Se sentir fous pour quelques heures

Ne rien compter, vider la tête

Savourer minutes de bonheur...

Alors... étonne-moi!

Pour que notre histoire reste belle

Au milieu des contrariétés

Trouver encore des étincelles

Et, juste se sentir exister!

Alors... étonne-moi!

J.G.

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Migrants dans leur pays

Songerie.

Pour demeurer vivants, assiégés par le feu
Tout aussi destructeur qu'une chute de bombes,
Des citadins s'enfuient sous des éboulements,
Deviennent des migrants dans leur propre pays.

Contre la providence qui en fait des martyrs,
Pas de lamentations ni de plaintes audibles.
Leur courage exemplaire à accepter le pire
Est certes surprenant car on les sait meurtris.

La solidarité surgie dans les provinces
S'amplifie pour porter secours aux Albertois.
Les assistés émus disent leur gratitude
Envers les bénévoles et tous les donateurs.

L'incendie ravageur continue de détruire,
Triomphe des efforts jour et nuit soutenus,
Progresse vivement ne s'arrêtera pas
À moins que se produise une pluie torrentielle.

Ailleurs, tout près de moi, la nature resplendit.
Je contemple le ciel d'un indicible charme,
D'un magnolia, les fleurs paraissant féeriques.
Or face à la beauté, je demeure songeuse.

7 mai 2016

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Désir,

Au détours de votre cou,

de votre  bouche, j'ai rencontré,

puis côtoyé vos lèvres,

 par l'aube, dévêtues, nues ;

les miennes sur elles s'en

sont allées enivrées,

s'y sont un peu perdues,

laissées bercer, puis prendre,

jusqu'au premier baiser ;

celui-ci est un chant sacré,

 lorsqu'il se donne géant,

à l'instar du soleil sur les grands

sapins verts sertis de diamants clairs.

votre visage est le chemin du mien,

sitôt qu'il l'aperçoit,

 un feu pour mes yeux bleus,

une clarté pour ma peau brune,

un mystère préservé,

pour mes mains diablotines, cavalières,

 qui vont et viennent, jamais lasses,

 sur son étendue blonde,

comblée par mon désir fécond.

J'ai rêvé de tout cela.

 

NINA

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