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Qui est là?

    

 

12273086882?profile=original- Qui est là? Le savez-vous?

- Oui, bien sûr! C'est notre amoureux, le printemps.

 

Cette année, dignement, l'hiver s'est retiré,

sans chercher querelle au printemps,

Lors celui-ci, discrètement,

est arrivé dans nos maisons,

dans nos écoles, dans nos coeurs.

La pluie va tout laver. Il y aura des fleurs,

.

Dans la terre des vers, partout.

Dans l'air, des papillons, les oiseaux de retour.

Reviendront  aussi les insectes.

Dans l'eau courante des rivières, il y aura

Des poissons frétillants, quelques fois tout petits.

 Et dans les bois, des animaux en appétit.

 

                                                          Le zéphyr circulant sans bruit

répand de la fraîcheur en ondée de tendresse. 

 

 

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Eloignement.

 

Vous embrasser,

je ne peux point,

alors je vous écris,

de vous je suis si loin,

entendez-vous ma vie ?

Ce cri de moi,

fait de silence pour vous,

est devenu si bleu, parfois noir,

sur le blanc, il s'inanime, se brise ;

c'est lorsque je vous écris,

faute de vous étreindre.

Même vous prendre la main

est mon plus grand dessein,

entendre votre cœur battre,

est l'orage que je guette,

point terrifiant, ni sombre,

mais fabuleusement clair.

Je vous écris tout le temps,

à l'ombre du soleil,

en cachette.

 

 NINA

 

 

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Tu resteras là où vibre mon coeur.

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Dans mes pérégrinations hurle un appel
où l'absolu de l'intonation pénètre
les arcanes insondables de mes nuits opalines.
Pleurant sous la blancheur patiente de la lune,
la longue plainte pure et sauvage de l'indomptable
voyageur traverse l'invisible et déchire
les lambeaux de brume cimmérienne hyaline.
Soudain, parmi les vapeurs fluides
où flotte encore l'ivresse de l'Érèbe,
il se tient là, dressé devant moi,
et la transparence du silence de ses gestes
vaticine en moi un message indicible.
Prise aux rets de son essence infra corporel,
je rencogne mon pyrrhonisme dans l'antichambre
de la contingence et laisse, mes yeux de deuil
se nourrirent de son regard porteur de mystère,
de force et de lumière divine.

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2015

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12273086460?profile=originalLivre mythique s'il en fut, le De tribus impostoribus (Livre des trois imposteurs ) a hanté la conscience du Moyen Âge. L'ombre suscitée par son incertaine réalité n'a pas cessé, pendant des siècles, de nourrir l'idée que l'humanité a pu s'engager dans la voie des religions comme en un chemin d'une absurdité et d'une aberration fondamentales. On prête au karmate Abu Tahin le propos d'où va découler la légende d'un ouvrage qui en développerait l'argument : "En ce monde, trois individus ont trompé les hommes : un berger, un guérisseur et un chamelier." Les relations amicales que l'empereur Frédéric II entretenait avec le monde musulman, ainsi que son conflit avec la papauté, lui imputent rapidement, à lui ou à son chancelier, Pierre de la Vigne, la responsabilité d'un livre scandaleux où il aurait été démontré que le monde a été mené par trois imposteurs, Moïse, Jésus et Mahomet. D'où serait issu le sentiment de Frédéric ; D' Averroès, qui aurait déclaré : "La religion judaïque est une loi d'enfants ; la chrétienne une loi d'impossibilité ; et la mahométane une loi de pourceaux." Au XIIIe siècle, Thomas de Cantimpré rapporte que Simon de Tournai, ayant parlé de "trois imposteurs qui ont leurré la race humaine", fut aussitôt frappé de paralysie. Parmi les propositions qui incitèrent Alvarès Pelayo à obtenir à Lisbonne, vers 1340, la condamnation de Thomas Scotto, une allusion similaire existe, comme du reste dans l'interrogatoire, en 1512, de Herman de Rijswick. Auparavant, en 1459, si l'on en croit Rainaldus dans ses Annales ecclésiastiques , un certain Jeannin de Solcia, chanoine de Bergame, aurait été condamné pour avoir soutenu que les trois prophètes avaient "gouverné le monde selon leur fantaisie".

À la Renaissance, les allusions se multiplient. Il semble que Guillaume Postel soit le premier à accréditer l'existence d'un tel livre dans son Traité de la conformité de l'Alcoran avec la doctrine de Luther ou des Évangélistes (1543). Le bruit court que l'on aurait retrouvé dans les papiers de Jacques Gruet, l'ennemi genevois de Calvin, des impiétés contre Jésus-Christ. Dès lors, les imputations vont bon train. On incrimine Michel Servet et, avec tout autant d'invraisemblance, Boccace, Poggio, Machiavel, Ochino, Dolet, Muret, Fausto de Longiano (dont Le Temple de la vérité n'a jamais été retrouvé), Pomponazio, qui, il est vrai, a écrit : "Si les trois religions sont fausses, tous les hommes se trompent ; si une seule est vraie, la plupart des hommes se trompent." Dans son Atheismus triumphatus , Campanella affirme, sans preuves, que le livre a été imprimé pour la première fois en 1538. Au XVIIe siècle, Christine de Suède fera en vain rechercher l'ouvrage. Avec le XVIIIe siècle, les érudits, à la suite de La Monnoie, tentent vainement d'éclaircir un mystère qui est en passe de fournir aux bibliophiles une source singulière de profit. En 1716, il apparaît qu'un libelle proposant la traduction française des Trois Imposteurs est un faux. Les extraits sont ceux d'un livre qui paraîtra en 1719, L'Esprit de M. Benoît de Spinoza , de Jean-Maximilien Lucas, fils d'un pasteur calviniste. Déjà, en 1680, Kortholt n'avait pas hésité à se servir du titre alléchant des Trois Imposteurs pour imposer un pamphlet contre Herbet, Hobbes et Spinoza.

Il faut attendre les recherches de Presser et de Bartsch pour découvrir une piste sérieuse. La bibliothèque de Berlin possède un ouvrage intitulé De tribus impostoribus libellum portant comme date d'édition 1598. Or deux références, l'une à la sainteté d'Ignace de Loyola, l'autre à la philosophie des Chinois et des Indiens, révoquent en doute l'authenticité d'un texte prétendument ancien, voire la date même de 1598. Il semble aujourd'hui établi que le texte est dû à Johannes Joachim Müller (1661-1733), petit-fils du théologien Johannes Müller (1598-1672), auteur d'un Atheismus devictus . La date fictive d'édition n'est autre que la date de naissance du grand-père. La composition du texte serait de 1695 environ, à peu près contemporaine, donc, des pamphlets de Mathias Knutzen.

Ce qui a échappé à Presser et à Bartsch, c'est l'existence, en 1572, d'un livre qui fut publié en France sous le titre Fléau de la foi et qui envoya à la potence son auteur, Jeoffroy Vallée. Le sujet traité est celui des trois imposteurs, comme dans le texte latin de 1598. Les trois religions y sont dénoncées dans leurs "absurdités" et leurs "incohérences". On y fustige l' intolérance et le fanatisme qui portent partout la guerre et la discorde au nom d'une vérité unique et mystérieusement révélée. L'auteur oppose à la "barbarie" de ces prétendues doctrines de justice et d'amour une religion de la nature qui laisserait à chacun la liberté de mener sa vie comme il l'entend.

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Une mère,

 

A midi dans la cour ensoleillée

d'une école maternelle,

j'ai entendu une petite fille,

qui appelait "maman, maman" ;

une mère, pareillement à une  brassée de fleurs

ça sent bon, ça réconforte, c'est tout multicolore,

c'est fragile et c'est fort !

Une mère ça fait voler,

 ça se cueille en un seul baiser,

et puis à l'instar de la mer ça chante et ça bouleverse.

Le premier bijou de l'enfance

 n'Est-ce point la mère ?

 

NIN A

 

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Marie et la peur JGobert

Comme à chaque retour du printemps,  des pensées nouvelles l’envahissent et la laissent sans voix. La montée de cette sève la concerne, la captive aussi.  Son corps en mouvement,  son esprit en éveil n’arrête pas de lui lancer des images inédites et des sentiments contraires, opposés.

Toujours cette angoisse, bien présente, qui la suit, tel un fardeau trop lourd.  Cette peur de perdre ce qui lui appartient, ce qui lui est cher.  Cette peur de blesser par des paroles dites sans discernement, sans réflexion. Ces mots tueurs que la bouche déverse nonobstant une vérité complice. Cette peur d’être rejetée, repoussée par l’ami de toujours et par lequel inconsciemment  elle dépend et qui malgré son amitié lui devient toxique.

Cet ami qu’elle instrumente, qu’elle pose sur un piédestal mais qu’elle réduit au rang de moyen pour combler un vide, sa solitude. Cette solitude qui l’enferme et donc le poids lui pèse. Cet ami à qui elle s’accroche pour ne pas sombrer. Alors que la vérité simple est d’admettre que c’est elle qu’elle fuit par son intermédiaire.

Cette souffrance qu’elle partage dans cette amitié finit par l’affaiblir.  Vulnérable, faible, cachée derrière ce mot d’attachement, ses sentiments sont instables, légers, périmés. Marie a oublié le plaisir d’être. Toujours dans cette audience, dans le défi de cette facilité à vouloir  vivre une vie parfaite.

Cette amitié qui au fil du temps lui est devenue si lourde, elle veut apprendre à la redécouvrir.  Elle a donc renié cet ami pour récupérer son indépendance, sa vie, son existence. Elle a renoncé à cette part rêvée et à cette solitude collante.  Elle a abandonné sa souffrance dans ce renoncement. Marie a jeté cette raison de vivre obsolète...

Ce printemps naissant lui réapprend le sens de la vie, cette liberté retrouvée dans la souffrance, la peine et la conviction que tout va changer et être plus léger.  Le silence a fait place à l’angoisse dans cette relation éteinte.  Une sérénité à retrouver sur le chemin de la vie et dans le bonheur d’être enfin elle.

 

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Séance de coloriage.

.

Une boite de crayons de couleurs,

un album avec des arbres, des fleurs,

une clarté absolue ;

dansent mes doigts sur le papier glacé,

vagabonde ma tête au dessus du bureau,

joyeuse, guillerrette en altitude ;

les arbres, les fleurs se font vivants,

gigantesques, estivaux en plein hivers.

Une boite de crayons de couleurs,

un album avec des arbres, des fleurs,

une lumière inhabituelle ;

naissent dans ma tête des forêts mauves,

des pierres tout en satin,

exaltée,  rasserénée en altitude ;

les arbres, les fleurs de l'album se  sauvent,

superbes, dans ma chambre bleue,

s'enracinent, se multiplient.

J'y entend depuis une douce musique,

 un murmure de vous, un souffle chaud ;

Don d'un somptueux jardin,

dans un studio de la région parisienne.

J'aime colorier en écoutant Chopin ou Bach ;

ces embryons de joie,

 qui engendrent le bonheur.

NINA

 

 

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La valse du temps

 

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Je, tu, il, nous, vous, elles,

sous un parapluie.

Je, tu, il, nous, vous, elles,

perdus dans la nuit.

 

Je, tu, il, nous, vous, elles,

sans aucune crainte.

Je, tu, il, nous, vous, elles,

valsant  dans le vent.

 

Je, tu, il, nous, vous, elles,

                                                                 passe, passe , le Temps!

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