Dans mes pérégrinations hurle un appel
où l'absolu de l'intonation pénètre
les arcanes insondables de mes nuits opalines.
Pleurant sous la blancheur patiente de la lune,
la longue plainte pure et sauvage de l'indomptable
voyageur traverse l'invisible et déchire
les lambeaux de brume cimmérienne hyaline.
Soudain, parmi les vapeurs fluides
où flotte encore l'ivresse de l'Érèbe,
il se tient là, dressé devant moi,
et la transparence du silence de ses gestes
vaticine en moi un message indicible.
Prise aux rets de son essence infra corporel,
je rencogne mon pyrrhonisme dans l'antichambre
de la contingence et laisse, mes yeux de deuil
se nourrirent de son regard porteur de mystère,
de force et de lumière divine.
recueil © 2015
Commentaires
Jean-Daniel PERRIN merci d'être passé et d'avoir aimé. J'aime beaucoup ce que vous m'avez adressé, et comme vous dites: " Les sentiments ont l'apparence d'un masque Vénitien, la sensualité domine à merveille, au diable la fausse pudeur..."
Bien amicalement.
Sonia.G
Oui, comme tu dis Michel...merci d'être passé et d'avoir aimé !
Sonia.G
Tant que restera le dernier loup...
Merci beaucoup pour ces mots Jean-Yves.
Bien amicalement @ bientôt
Sonia.G
Sublime poême ! Merci Sonia
Amicalement Jean-Yves
Merci à vous Adyne pour votre soutien et vos commentaires toujours écrit en terme élogieux. Amicalement Sonia.G
Le loup fascine, votre poème en parle admirablement! Félicitations Sonia.
Merci pour ce beau partage.
Bonne soirée.
Amitiés.
Adyne
Merci beaucoup Nanson Jacqueline c'est très gentil à vous d'être passée ! Au plaisir. Sonia.G