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Un ver pas sot !

Un ver pas sot !

 

 

Un problème sans gêne se promène dans l’allée ensablée, où des passereaux sont réunis autour d’un frêle vermisseau au regard effaré, comptant sur l’aide du problème sans gêne pour ne pas être le fruit de la becquée !

 

« Ce n’est pas mon problème » dit le problème sans gêne - à l’heure de la sieste, tout m’est égal. Résiste, et après ma sieste je jugerai ce que je peux faire pour toi. »

« Et combien de temps peut te prendre la sieste ? » demande le vermisseau.

« Cela dépend !» répond le problème sans gêne.

« Dépend de quoi ? » demande le vermisseau très inquiet.

« Cela dépend du problème que j’ai eu à régler avant ma sieste » répond  le problème sans gêne.

 

« Assez discuté » disent en chœur les passereaux réunis – nous en avons assez de votre discussion stérile, nous avons faim !

 

« J’ai trouvé le problème ! » dit le problème sans gêne.

« Et alors, et moi dans tout ça ? » demande le vermisseau, « est-ce bon pour moi ? »

« Exact » répond le problème sans gêne  - tu es trop minus, minuscule, pour satisfaire toute la bande de passereaux grassouillets, d’ailleurs ! »

- Tu es sûr ? 

-  Oui – lui répond le problème – car le temps qu’ils se disputent pour savoir qui va commencer le repas en premier, tu auras eu le temps de te cacher !

- Alors maintenant qu’ils discutent, je me sauve ! dit-il en serpentant vers une motte de terre.

 

Tout à coup, les passereaux se trouvent dans l’obscurité.

« Mais, nous sommes en pleine journée » dit un passereau.

 

C’est le problème sans gêne qui, ayant retrouvé sa gêne, en a recouvert les passereaux !

 

Un bruit sec se fait entendre.

« Oh, Le tonnerre !» dit le vermisseau – il commence à pleuvoir !

« Hâte-toi » lui crie la motte de terre – je vais te protéger.

Et il s’engouffre dans cette île salvatrice !

 

Raymond  MARTIN

 

 

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La providence

 

Victime d'une tragédie,

L'être humain, qui se désespère,

Se trouve privé de repères,

Craint de rencontrer la folie.

De nombreux maux sont incurables.

Seule la mort y mettrait fin.

On en accuse le destin,

Un miracle étant impensable.

La tragédie, toujours brutale,

Cause des troubles douloureux,

Mène en un labyrinthe affreux,

Un survivant inconsolable.

Mais quand son âme se résigne,

S'apaise, en souhaitant la mort,

Par un revirement du sort,

L'aube apparaît, lui faisant signe.

Guidé, il trouve son chemin,

Et lors d'un bienheureux mystère,

La puissance de la lumière

Lui redonne espoir et entrain.

Ses parents, ses amis, s'étonnent,

Le voyant à nouveau heureux.

Ils l'accompagnent de leurs voeux.

La providence offre, dessaisit et ordonne.

14 janvier 2013

 

 

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FRANÇOISE MARQUET : ENTRE MUSIQUE ET LEGENDE

FRANCOISE MARQUET : ENTRE MUSIQUE ET LEGENDE

 

Lorsque l’on s’entretient avec Mademoiselle FRANCOISE MARQUET, la première chose qui saute aux yeux, c’est la passion qu’elle vit en parlant de l’instrument musical qui la définit devant l’Eternel, à savoir la harpe !

Pourquoi la harpe ? Parce que cet instrument la plonge dans un univers duquel elle ne peut humainement se détacher, celui de la culture celtique et de sa symbolique, extrêmement vivante et magique, ancrée dans cette époque aussi fascinante que globalement méconnue, tant elle souffre toujours de préjugés, qu’est le Moyen Age.

Cette magie, nous la retrouvons à chaque fois que nous poussons la porte de l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 37, 1050 Bruxelles) pour assister à une soirée de vernissage. Assise dans son petit coin qu’elle affectionne, elle est à la fois discrète et présente. Discrète, elle l’est par son naturel sans fards. Présente, elle l’est par le timbre vif des cordes de son instrument qui embaume la salle de son écho vibrant.

Lorsque nous l’avions mentionnée pour la première fois, à propos de l’exposition axée sur les œuvres des ARTISTES ET SYMPATHISANTS DE LA LIGUE DES INSUFFISANTS RENAUX, dont le vernissage eut lieu le 22-02-12, nous l’avions présentée en tant qu’harpiste « Bretonne ». Ce qui, aux dires de l’intéressée, l’avait fort amusée. En fait, il n’en est rien.

FRANCOISE MARQUET est Wallonne jusqu’au bout des doigts ! Native de Malmedy, elle a étudié la harpe celtique pendant quatre ans. Néanmoins, la Bretagne, qu’elle connaît bien et qu’elle adore, ainsi que l’univers celtique, ont fait d’elle une Bretonne d’adoption.

Qu’est-ce qui définit concrètement sa « celtitude » ? Toute une panoplie d’éléments, tels que la magie des légendes, du chant ainsi que de l’oralité qui se concrétise par la transmission. Et c’est précisément cette transmission qui est déterminante, si l’on considère que notre harpiste ne se limite pas à pincer les cordes de son instrument, mais aussi à transmettre oralement par le biais du théâtre, car FRANCOISE MARQUET est également comédienne et chanteuse.

Elle a, dans un premier temps, commencé à étudier la grande harpe pour se familiariser avec la technique, mais elle a ensuite préféré se tourner vers la harpe celtique, car la qualité du son l’interpellait davantage. Les harpes médiévale et baroque lui sont également familières.

L’artiste est sensible, entre autre, à la beauté plastique de cet instrument ainsi qu’au rendu cristallin du son qu’il émane et qui invite à la joie. Elle n’en finit pas de l’explorer en poursuivant sa formation de harpiste.

La question qui l’anime avant toute interprétation est la suivante : comment faire passer une émotion à travers l’instrument de musique ?

Le cœur, bien sûr, est l’élément majeur à cette transmission ainsi que les doigts de l’interprète. Mais le tout est de savoir avec quel état d’ouverture jouer pour transmettre le potentiel émotionnel d’une œuvre.

FRANCOISE MARQUET répond à cette question en replaçant, d’emblée, l’œuvre à interpréter dans le contexte psycho-historique de sa création pour permettre à l’imaginaire d’effectuer un voyage, à la fois dans le temps historique de l’œuvre créée, mais également dans le temps intemporel de l’auditeur qui s’en imprègne. La comédienne-musicienne va encore plus loin. A supposer que l’on ne sache rien à propos d’un œuvre, elle n’hésite pas à lui créer un contexte de toute pièce, afin de la faire voyager aux confins de l’imaginaire, avant de lui donner vie devant un public. De même que si, à partir d’une mélodie connue, transmise oralement, il n’existe aucune partition fiable (ou pas de partition du tout), elle la retranscrit sur le pentagramme, par l’exercice d’une réécriture soignée. Car l’artiste compose également.

Comme nous l’avons précisé plus haut, FRANCOISE MARQUET est également comédienne et chanteuse.

Elle a étudié le Théâtre classique au Conservatoire de Mons pendant un an et quelques mois sans avoir terminé son cursus ainsi que le chant lyrique pour explorer le travail de la voix. Elle a également fréquenté l’école PARALLAX, à Bruxelles, en suivant une année de Cinéma. Ensuite, elle s’est familiarisée avec l’art de la pantomime en étudiant les nombreuses facettes du clown pour se consacrer au théâtre des rues.

FRANCOISE MARQUET a toujours été fascinée par le mythe de la quête du héros. Cela est dû en partie à l’atmosphère celtique dans laquelle elle baigne mais aussi parce qu’elle rend au mot « acteur » son étymologie la plus noble : celle d’être le moteur à la fois d’une œuvre scénique mais également de sa propre vie.

Son univers fourmille de projets pour le futur. Faisant partie d’un groupe de chant comportant quatre femmes, elle voudrait aussi intégrer un ensemble d’instrumentistes dans le but d’allier la musique, le théâtre et le chant, avec pour dénominateur commun, la tradition celtique. Car il n’est pas rare qu’à l’interprétation d’une œuvre, elle joue, chante et parle en même temps. Ce qui, dans le cadre de la synchronisation parfaite d’une phrase musicale, est extrêmement difficile à réaliser. Il y a également dans sa besace, l’idée de créer un spectacle de clowns autour de la féerie alliée au mouvement menant à l’éveil de l’imaginaire.

Elle participera au Festival des TROLLS ET LEGENDES de Mons autour du monde fantastique le 30 et 31 mars prochains et compte concrétiser un partenariat avec des cercles de femmes pour créer un spectacle axé sur les contes autour du féminin.

Nous sommes forcés de nous rendre à l’évidence : FRANCOISE MARQUET est habitée par une forêt de génies et de lutins qui ont fait mûrir en elle le rire du merveilleux dans son questionnement sur le Monde.

Sa musique et son art dramatique sont les témoignages les plus vrais et les plus fascinants sur cette quête vitale de l’imaginaire à éclore pour sans cesse se redécouvrir.

François L. Speranza.

 

Arts
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Note de Robert Paul

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 Un petit échantillon de cette artiste de talent:

 

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Bonjour,

Je travaille de plus en plus souvent poème et peinture en association. Parfois, ma peinture associée à mon poème sont mis en musique originale et même en opéra, comme c'est le cas avec «Le Tourment d'Amour». J'adore cette façon d'aborder un sujet permettant de le voir sous quatre facettes complémentaires. Surprenant de ce qu'on peut y découvrir et y redécouvrir à chaque nouvelle étape de réalisation.

D'autres parts, j'ai fondé la semaine dernière «Les Parfaits Inconnus de Trois-Rivières» dont la première rencontre a eu lieu mercredi le 9 janvier 2013. L'objectif : donner la chance à tous ceux de tous âges de présenter ses créations devant un public et ainsi vaincre la timidité et le stress des yeux qui nous écoutent et nous regardent. Dans le respect absolu, l'auditoire, libre aussi de présenter une de ses créations, savoure des poèmes, des contes, des textes de tous genres, des chansons inédites et des œuvres artistiques dans une ambiance si conviviale. Un pur bonheur, un pur délice, de grandes révélations chaque deuxième mercredi du mois. Et tout est gratuit. Quels beaux partages si nourrissants. J'y présenterai justement mon opéra à la rencontre de février. Bienvenue à tous.

Il me ferait plaisir de le mettre sur ce site mais je ne sais comment faire.

André Chamberland, auteur, artiste-peintre et traducteur Trois-Rivières  (Québec)  Canada  G9A 1A2 andre.cham@sympatico.ca

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Fin de journée

Coucher du soleil

 

 

 

Quand la journée s’achève, le spectacle commence,

 offert gratuitement, comme une récompense,

aux passants attardés qui reviennent chez eux.

 

 

Spectacle fabuleux sur écran suspendu.

de vibrantes couleurs s’affirment, se répandent,

envahissent le ciel et c’est l’apothéose.

 

 

Tout à fait immobile, fascinée, je contemple,

Et quand, très lentement, tout s’estompe et s’efface,

je demeure rêveuse à regarder le ciel.

 

8/9/1989 

 

 

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12272858273?profile=originalSi j'étais enfermé, je pourrais un peu plus penser à moi.

Prendre du temps et faire ce que j'aime fois pour une fois. 

 

Faudrait que l'on me jette en prison. 

J'aurais enfin un peu plus de liberté.

 

Je pourrais réciter une belle chanson. 

Ecrire de beaux textes et enfin dessiner.

 

Je pourrais penser et panser mes plaies d'hier.

Etre sûr et ne plus avoir peur de disparaître. 

 

Ce serait fantastique si on me mettait pour de bon en quarantaine. 

Je pourrais m'effacer dans mes rêves, puis tout à coup réapparaître. 

 

Et puis, si je voulais vraiment sortir de ma triste cellule.

Pas besoin de pêtard, de crasses ou de petites pilulles.

 

Suffirait de me donner des crayons et une feuille de papier.

Je choisirais les meilleurs couleurs pour pouvoir m'évader. 

 

Le fond de ma page serait d'un ton orangé.

Un peu de poussière et des chemins dégradés. 

 

Un grand soleil et un magnifique bananier.

Des tas noix de coco mis juste sur le coté.

 

Ce serait du coté de l'océan Atlantique sud.

Près de la Zambie entre la Namibie et l'Angola. 

 

Ou pourquoi pas à l'ombre d'un arbre au Rwanda.

Dans les collines ou peut-être un peu plus bas.  

 

Juste dans le pays d'à coté, juste là au Burundi. 

Entouré de gens différents, mais mes frères aussi.

 

Je ne sais vraiment pas comment j'y arriverai.

Mais mon coeur, c'est certain est entrain d'y aller.... 

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Octobre

Ce sang ne séchera jamais sur notre terre

Et ces morts abattus resteront exposés,

Nous grincerons des dents à force de nous taire,

Nous ne pleurerons pas sur des croix renversées.

Mais nous nous souviendrons de ces morts sans mémoire,

Nous compterons nos morts comme on les a comptés,

Ceux qui pèsent si lourd au fléau de l’histoire,

S’étonneront demain d’être trouvés légers.

Et ceux qui se sont tus de crainte de s’entendre,

Leur silence non plus ne sera pardonné,

Ceux qui se sont levés pour arguer et prétendre,

Même les moins pieux les auront condamnés.

Ces morts, ces tristes morts sont tout notre héritage,

Leurs pauvres corps sanglants resteront indivis,

Nous ne laisserons pas en friche leur image,

les vergers fleuriront sur les prés reverdis.

Qu’ils soient nus sous le ciel comme l’est notre terre

et que leur sang se mêle aux sources bien-aimées.

L’églantier couvrira de roses de colère

Les farouches printemps par ce sang ranimés.

Que ces printemps leur soient plus doux qu’on ne peut dire,

Pleins d’oiseaux, de chansons, et d’enfants par chemins,

Et comme une forêt autour d’eux qui soupire,

Qu’un grand peuple à mi-voix prie levant les mains.

Jean Amy

N.B: Jean Amy est le nom que Paul Eluard avait pris dans la résistance.

Il semble que ce magnifique requiem soit peu connu. Aurait-il été égaré?

Il m'est parvenu, sur sur feuille de cahier d'écolier, à Alger en 1944.

 

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Naufrage à la brunante.*

 

Les dernières lueurs  de la  vie de  nos corps,

Se souriaient au vent d’un refrain de beauté,

Voguant  à  l’horizon  du  sublime  décor, 

D’une  poésie  d’eau  pleine  de  cruauté.

  

Ce  crépuscule  d’or  chaviré  sur  les  flots,   

Devait nous emmener dans l’extase des cieux,

Mais  le  destin  brutal  poussant  un  cachalot, 

Mit  fin  à  ce  songe  suave  et  délicieux.

 

Hier  à  la  veillée  au  coin  de  l’âtre  en  feu,

Nos projets d’avenir nous comblaient de cadeaux,

Surchargés  de  farces,  de  présents  malicieux,

Nous entraînant ce jour dans les grands fonds hadaux*.

 

Nos sanglots soupirés se mêlant à l’eau de mer,

Bercent  nos  souvenirs  diaprés  de  brunantes,

Glorieux d’autrefois leurs donnent un goût amer,

Et  les  font  couler  dans  l’eau  bouillonnante. 

 

Pourquoi les jeux d’enfants brisent-ils leurs jouets ?

Le  cachalot  est  mort,  le  bateau  englouti,

Notre lune d’argent  sombre de plein fouet,

Sur les  chemins du soir  semés de cailloutis.

 

Planètes  et  étoiles  diffusent leurs spectres,

La  ligne  d’horizon   s’endort  calme d’ennui,

Notre  passion  charme  l’Océan  d’Electre,    

Qui sauve nos êtres,  dépêchant son appui.

 

Radeau  de  Méduses,  capitaine  puissant,

Qu’a-t-il fait des rêves que nous faisions la nuit ?

Aux lampions de l’aube du soleil jaillissant,

Le crépuscule est mort, il est passé minuit.

 

Echoués  sains  et  saufs  sur  la  gélatine,

De notre embarcation  très rudimentaire,

Nous entendons au loin sonner les matines,

Conviant  à  l’église  les  retardataires.

 

Nous dansotterons donc quand viendra l’âge d’or,

De  fêter  cinquante  ans  à  nos  potrons-minets,

Pelotonnés à deux  sous  la  couette où l’on dort,

Bercés  par  le  déclin,  de  nous  mon mignonnet.  

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

 

 

* Brunante : moment où la nuit tombe (québécisme)

*Hadal

  1. (Océanographie) Profond de plus de      6000 mètres.
  2. (Figuré) (péjoratif) Très profond, abyssal.
  1. * De Hadès (dieu des Enfers), avec le suffixe -al.

 

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JE SAIS, LE CIEL EST GRIS…

JE SAIS, LE CIEL EST GRIS…

 

Je sais, le ciel est gris,

Des flèches froides tombent

Qui font des flaques d’eau ;

Des voitures  traversent

Dans l’eau des flaques 

Qui te mouille le dos.

C’est un jour morose

Qui lentement chavire

Sans plus d’espoir à offrir

En un instant damné.

Mais je t’en supplie,

Il faut le consoler

Le convaincre de rester.

Il faut lui dessiner le  plus beau des soleils…

 

Je sais, le ciel est gris

Et sa lenteur l’aigrit ;

Les heures ruissellent

Les pleurs de l’abandon ;

Trempé jusqu’aux os,

Le jour remplit à flots

Les égouts, les ruisseaux.

Je partage son deuil

La mort et l’écueil

Qui submerge le cœur,

Le nid, la demeure,

L’âme et les pensées.

Viens donc le partager avec moi

Jusqu’à la dernière ondée.

On lui dessinera le plus beau des soleils.

 

Je sais le ciel est gris…

…Glissant des montagnes à la mer

Par les routes qui s’enroulent

Partout, il nous poursuit ;

Ses flèches froides tombent

Qui font des flaques d’eau

Qui nous mouillent le dos.

C’est un jour morose,

Chagrin, qui s’impose

Jusqu’aux rivages du nord

Où embarquent les terre-neuvas.

Les navires pénétrant les brumes,

Les mouchoirs  s’agitent… 

L’espérance porte à bout de bras…

Le retour de ses plus beaux soleils.

 

 

Pierre WATTEBLED- le 12 janvier 2013.

 

 

 

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Un peu de philosophie poétique

Voici le texte sur la philosophie poétique qui vous donne mal à la tête si vous n'arrivez pas à suivre

Un peu de philosophie

 

 

 

Aujourd’hui, j’analyse :

Je suis…..

Je suis…..

 

Je ne fais pas de la grammaire,

Mais essayez de comprendre

La complexité de « je suis ».

Non pas suivre mais être.

Quoiqu’il faille que je suive,

Si je veux être plus tard ce que je désire.

Bref, j’analyse et pour cela il faut que je sois.

Logique jusque là !

 

Mais si mon esprit s’évade un instant, je décrocherai,

Ne comprendrai plus ce que vous voulez que je suive.

Or si je ne comprends plus, c’est que je ne suis plus.

Non pas suivre mais être.

Suivez, bon Dieu et résumons pour les plus lents.

 

Si j’arrête de réfléchir, je disparais.

Je ne suis plus, n’existe plus.

Ne serai jamais ce que je pouvais être

Et tu ne seras pas ce que tu aurais pu être,

Si j’avais été.

 

Là, je panique car si je suis bien,

Il faut que tu ne sois plus pour que je sois à nouveau,

Car pour être, il faut que la pensée soit.

Autrement, si j’arrête de penser, je ne serai plus.

La solution est que tu disparaisses,

Car tant que  tu es là, je n’arrive plus à réfléchir

Et j’ai peur de ne plus être.

 

Je plonge dans la tristesse, car je pense …

Donc je suis.

C’est déjà bien mais me sens terriblement seule

De ne plus faire partie de toi.

Il vaut mieux qu’il en soit ainsi

Pour que nous soyons.

 

Ne serait-ce pas mieux de ne pas être

Pour continuer à nous aimer ?

 

Mal à la tête.

Je ne réfléchis plus et ne suis plus.

 

Et vous, vous suivez

Ou vous vous contentez d’être ?

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ETRE LEGER

ETRE LEGER

Se remettre en question sans cesse , lâcher du lest

Dans un groupe ou sur un blog , il est toujours périlleux de se dévoiler

Un peu comme ouvrir un livre d'heures , journal intime au jour le jour

Ne pas en dire trop , juste se laisser 12272856660?profile=original deviner

Parfois c'est un commentaire qui révèle la petit part de soi -même

ETRE LEGER

Courant d'air de sensations

pour rester Soi

Miroir de soie

AA

photo AA Ibiscus  au miroir

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