Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (185)

Trier par

La bande annonce de l'émission:

 

 

 

Anne-Sophie Malice aux commandes...
Ce mois-ci c'est Anne qui anime l'émission depuis le musée Verhaeren de Roisin. Pourquoi Anne ? Parce que Christine étant l'auteur du mois, pouvait difficilement se présenter elle-même ! Pourquoi depuis Roisin ? Parce qu'on y organise un grand salon des auteurs et éditeurs de la région montoise le 21 octobre prochain !
9malice.jpg
Anne-Sophie Malice
Art et Saveurs à l'abbaye Saint- Denis
Les festivités artisanales et littéraires organisées à l'abbaye Saint-Denis fin août, ont rencontré un très gros succès. Beaucoup d'auteurs de CDL étaient présents et une découverte d' ACTU-tv à ne pas manquer, la petite Cali Colomba qui chante "de l'air pur". Un reportage de Marcelle Pâques.
9saintdenis.jpg
Cali Colomba
Salon des auteurs et éditeurs de la région de Charleroi, à la bibliothèque Yourcenar (les 12 et 13 octobre)
Beaucoup d'inscrits pour cet évènement culturel d'importance que la biblio organise à Marchienne-au-Pont. Carine-Laure signe ce reportatge filmé au château de Cartier, au bord de la Sambre, là ou Marguerite de Crayencourt (anagramme de Yourcenar) à vécu une partie de son enfance.
9yourcenar.jpg
Carine-Laure desguin
La Maison du livre de Saint-Gilles reçoit Chloe des Lys le mardi 16 octobre
Cette Maison du livre fonctionne un peu comme un centre culturel, sans l'être vraiment. Une maison art-déco de toute beauté dans laquelle se trouve également la biblio communale et où nous irons expliquer le phénomène CDL... Un reportage de Silvana Minchella.
9maisondulivre.jpg
Silvana Minchella et Joëlle Baumerder
L'Art de Livre, un salon pour les auteurs et éditeurs de la région de Verviers
Il s'appelle Henri Collignon, est artisan garnisseur et écrit des polars. Il a décidé de réveiller sa région sur le plan littéraire et organise les 13 et 14 octobre un salon sur le site du charbonnage de Blegny-Mine. Un reportage d' Edmée De Xhavée.
9blegny.jpg
Edmée De Xhavée au fond de la mine
Dédé et Maurice, les Dechiens bruxellois
Ben... vous les connaissez maintenant. Ils parlent de tout, sur tout... avec une incompétence sidérante. On les a-do-re !
9dedemaurice.jpg
Dédé et Maurice
Liliane Magotte est l'artiste du mois choisi par Art et Lettres
Elle est prof, artiste peintre et vit sur les hauteurs de Verviers. C'est elle que Robert Paul a choisi pour inaugurer notre premier reportage de partenariat. Un pesonnage volubile et haut en couleurs...
9magotte.jpg
Liliane Magotte
Elle a 16 ans, habite près de Namur et chante "three words", une découverte d' ACTU-tv...à suivre de très près.
9aline2.jpg
Aline "three words"
L' A.E.B association des écrivains belges
Cette association qui occupe avec le musée Camille Lemonnier un prestigieux bâtiment de la chaussée de Wavre date du début des années 1900. Elle vient de se choisir un nouveau président, un écrivain renommé du théâtre, Jean-Pierre Dopagne. Un reportage de Barbara Flamand.
9aeb2.jpg
Barbara Flamand et Jean-Pierre Dopagne
Christine Brunet, auteur de polars et thrillers est l'écrivaine du mois
Bob Boutique est allé à sa rencontre dans son repaire d'Auvergne et a évidemment demandé de tourner sa séquence tout en haut d'un volcan !
9brunet2.jpg
Christine Brunet
Une voix étrange, un ton impossible, un personnage très curieux, poète et écrivain... il s'appelle Yves Oliver, chante "faisons comme si c'était Noël" et est une découverte d' ACTU-tv
9oliver.jpg
Yves Oliver
Benjamin Marechal, il anime tous les matins de 8 à 11h00 l'antenne de Vivacité
Son émissikon vedette s'appellle "C'est vous qui le dites" et donne la parole aux gens sur tous les sujets, sans tabous... le voile islamique, les syndicats, les écoles poubelles, tout y passe sur un ton facebook qui ravit certains et en inquiète d'autres.
Lire la suite...

Acrostiche

Acrostiche

Je te berçais dans mes pensées pour que j'en crève,
Et te soignais, toi prunelle de mes yeux,
Toi sylphide, dans mes rêves, dans mes guerres, dans mes trêves,
Alcée l'aurait-il mieux crié devant ses dieux?
Idylle est l'amour que tissent tes yeux de rêve,
Mais je m'en repentis: il n'est pas à nous deux,
Embrasé, car trop de feu, rend la vie sans sève.

Lahoussine EL HOUSSAINI

Lire la suite...

La cigale violoniste et la fourmi

 ( Avec toutes mes excuses à J.De Lafontaine)

 

Une cigale très bonne artiste

Se fit valoir pendant l’été

Par son talent de violoniste

Jouant des airs très doux et gais

 

En vrai artiste, fort insouciant

Du lendemain et ses ennuis

Et la cigale fit fi de la vie

Des embarras et contretemps

 

Ainsi jouant soir et matin

Jamais pensant s’approvisionner

De mouches ,de vers ou quelques grains

Quand on a faim, pouvant sauver.

 

Et quand l’hiver dure saison

Dame cigale fort démunie

Le ventre creux claquant des dents

Chez la fourmi chercha appui

 

La travailleuse reconnaissante

Se rappelant les jours d’été

Quand la cigale danse et chante

Tous, les poussant à travailler

 

Elle l’invita ainsi passer

Les durs moments hôte d’honneur

L’artiste qui a tant enchanté

Dans les moments de dur labeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...

La meileure façon d'aimer

 

 

 

 

À mon amie Rébecca Terniak

...

Je le guettais à ma fenêtre.

Il me dit, d'un air entendu,

Homme ne fut tant attendu!

Et il me tendit une lettre.

...

Mon attitude impatiente,

Il l'avait bien vite perçue.

Ne pensant pas être déçue,

Je me présentais souriante.

...

Non! ce ne fut pas ce matin,

Ni hier, ni dans la semaine.

Mais je suis devenue sereine.

Comblé mon désir s'est éteint.

...

Le véhicule ailé, ce jour,

S'est arrêté loin de ma porte.

Lors, ai-je murmuré: qu'importe?

Je ne me sens pas le coeur lourd.

...

Suis reconnaissante, à jamais,

Qu'une grâce, douce et intense,

Me fit savoir, dans le silence,

La meilleure façon d'aimer.

...

17 septembre 2012

 

Lire la suite...

12272826252?profile=original

Samedi 22 septembre 2012 à 14h30 - Auditorium du Petit Palais

Cette troisième conférence BSF (Bibliothèques sans frontières) sera l’occasion d’interroger l’influence de la littérature dans le processus de deuil et de réconciliation des individus et sur le rôle des bibliothèques comme outils de diffusion du savoir et de lutte contre l’ignorance. Elle sera aussi l'occasion de revenir sur les programmes de BSF au Rwanda.

Avec

Catherine COQUIO, présidente de l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides
Bernard MAGNIER, directeur de la collection « Lettres africaines » chez Actes Sud
Scholastique MUKASONGA, écrivain (France/Rwanda)
Abdourahman WABERI, écrivain (France/Djibouti)
Une conférence animée par Florence Noiville et Jacques Munier.

Informations pratiques

Entrée gratuite
Réservation conseillée sur interferences@bibliosansfrontieres.org ou par téléphone au 01.43.25.75.61

Samedi 22 septembre 2012 à 14h30
Auditorium du Petit Palais
Avenue Winston Churchill - Paris 8e
Metro Champs-Elysées - Clémenceau (Lignes 1 et 13)

Lire la suite...

Concours de nouvelles FEDACTIO

12272825080?profile=original
La Fédération des Associations Actives de la Belgique (FEDACTIO) asbl organise cette année la première édition du Concours national de Nouvelles de Fedactio.

Le concours national de nouvelles veut contribuer à la cohésion sociale en encourageant les participants (16 ans – 99 ans) à réfléchir aux thèmes suivants : l’amitié, la diversité culturelle, l’art du vivre ensemble, l’empathie, la tolérance et le dialogue. Nous demandons à ces personnes d’écrire une nouvelle (min. 1000 – max. 10 000 mots) autour des thèmes cités ci-dessus. Les manuscrits envoyés seront évalués par un jury professionnel dans lequel on trouve des auteurs, rédacteurs, éditeurs et critiques de livre. Les finalistes seront récompensés pour leur travail pendant la remise de prix qui aura lieu le samedi le 8 décembre 2012. Les prix à gagner sont un Ipad, un e-reader et un chèque-cadeau de 100 euro.

En organisant ce concours nous poursuivons le but de/d’:

Eveiller et développer des possibilités et des talents tels que la recherche, l’aptitude à écrire, l’aptitude de communication, la créativité, l’esprit critique.

Accroître la curiosité sur des sujets comme l’amitié, la diversité culturelle, le vivre ensemble, l’empathie, la tolérance et le dialogue.

Donner l’occasion aux participants de côtoyer les personnalités du monde littéraire et académique qui composent le jury.

Promouvoir la littérature de Belgique et la culture de l’écrit auprès d’un large public.

 Éveiller la conscience et la participation à propos de sujets sociaux.

Nous pouvons compter sur le soutien de notre comité d’avis et le jury :

-Isabelle Bary, auteur
-Claire Ruwet, auteur
-Michel Rozenberg, auteur
-Isabelle Balot, auteur
-Evelyne Wilwerthe, auteur
-Pascale Lora Schyns, auteur
-Michel Voiturier, auteur et membre de l’association internationale de la Critique littéraire
-Monika van Paemel, auteur
-Chika Unigwe, auteur
-Philip Hoorne, auteur
-An Leenders, Directrice Creatief Schrijven asbl
-Frank Decerf, auteur
-Veerle Vanden Bosch, éditeur De Standaard
-Jo Bossuyt, employeur à la maison d’édition Davidsfonds

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur le site www.concoursdenouvelles.be et y peuvent également consulter le règlement d’inscription.

Dernière date d’inscription : le 5 novembre 2012

Date ultérieure d’envoi du manuscrit: le 5 novembre 2012

Finale et cérémonie des prix : samedi le 8 décembre 2012

 

Lire la suite...

Liberté,

Je songe aux bras immenses, enveloppants de ma mère,

à  l’instar d’un ciel tout blanc, chaud malgré l’hiver partout.

J’avance, j’évolue dans une certaine transparence, invisibilité ;

bonheur intérieur, auquel je tiens plus que tout ;

bien-être, en l’absence d’extraordinaire, constant.

Je le cajole comme un secret bien vivant, papotant en moi,

un peu fou, m’enracinant ici et là ; je peux grandir alors !

J’ai peur des voleurs, adultes qui ricanent de mes rêves,

désespèrent de l’essentiel ;

je veux dire, d’un  parfum, de la vie d’un regard, de l’intelligence

d’un chat, de l’ouverture d’une rose dès lors qu’elle s’enchante

de l’aube pluvieuse et chaude !

Ces « grands » dit-on, qui me gavent d’arithmétique,

d’une façon telle, que je n’en ressens qu’indifférence ou déplaisir ;

lorsque l’on me dit  2 + 2 – 2 = ça fait combien ?  et bien je réponds songeuse

ou insolente, vous savez quoi ?

le Soleil ou bien Sol ou mi,

La musique dans le ciel.

Et si la vie était un grand cahier, sans marge, ni ligne,

de brouillon et tout lisse, expérimental ;

droit à l’erreur, du jamais plus « par cœur », avancer, reculer,

sa tâcher, tourner la page, la déchirer par pure colère ou grand chagrin.

Ce cahier nous appartient, il y pousse,  d’étranges fleurs bleues

ou noires au fil des ans ; écriture baladine, au grand jour ou clandestine,

constructive, une amie.

Poésie contre toi je me blottis, je m’enracine, j’y respire le monde à ma façon,

jusqu’à l’étendre sur ce drapé d’azur, sans marge, ni ligne, éternel.

Lire la suite...

Amour et vie...

Alors que j'étais enfant , je me demandai pourquoi les personnes que l'on aime mouraient elles, un jour au croisement d'un chemin un homme se trouvait assis, les yeux empli de tristesse , mon coeur se mit a pleurer à la vue de ce monsieur, je m'approcha de lui et lui sourit avec amour , son regard changea tout à coup et me dit merci ma petite , sais tu pourquoi j'ai mal , si mal en ce jour , je lui dis que je ne savais pas, il me répondit que sa bien aimée venait de quitter cette terre pour rejoindre le ciel, qu'il l'aimait si fort que son chagrin ne poura cesser d'exister ....

 

Je ne savais comment le réconforter , moi aussi j'avais perdu mon père et rien jamais ne pourait le remplacer, pourtant il me veint une idée , vous savez lui dis je, ce soir nous irons parler aux étoiles , nous leur demanderons pourquoi la mort choisit -elle de prendre ceux que l'on aime , elles nous répondrons et celà j'en suis sûr, l'homme souria de nouveau et me dis oui , aussi à la nuit tombée , nous regardions ces étoiles si belles et lumineuses , il me laissa demander ce pourquoi nous étions là , et tout à coup le bonheur inonda notre coeur d'un amour indéfinnissable , si bien que notre chagrin s'en alla rejoindre les étoiles , l'homme aux yeux remplis de sagesse me dit que l'amour quoi qu'il arrive sera toujours auprès de nous pour sauvegarder les souvenirs et les souvenirs sont des pensées qui jamais ne s'éffacerons , le bonheur partagé avec ma douce aimé maintenant je comprends sera éternel et si la tristesse me reprends alors je penserai à toi petite fille ainsi qu'aux étoiles , un sourire aux lèvres , il s'en alla , je ne le revis plus jamais mais je portait dans mon coeur cet espoir d'un jour , un jour certe bien loin de revoir ces êtres que l'on a tant aimés....

 

J'ai envie de dire que le meilleur a retenir c'est que la croyance en un autre monde , un autre univers pour ceux qui ont quittés la terre me redonne de la joie et du réconfort , à moi maintenant de trouver un sens en la vie , peut être est il celui de paratger mes écrits avec vous et de vous remercier encore et encore de votre générosité de coeur.

 

Ce texte est bien sûr venu de mon imagination et n'est en rien un vécu sauf bien sûr la certitude que l'amour ne cesse de grandir pour tout ceux qui gardent  au fond de leur coeur  l'espoir et garde en eux leurs rêves d'enfants. 

Lire la suite...

Le Rocher noir (poème)

 

N'importe ou que tu sois 
Parmi nous, ou dans l'au-de- là 
A jamais je te chérirai.

L'autre soir,
Notre dernier soir,
Tu te rappelles je crois
Tu partis à jamais 
Sous ce ciel bas.

Va, à jamais je t'attendrai
"Je t'aimerai, je t'aimerai"
Sur notre rocher noir, 
Tu te rappelles, je crois,
De mes ongles je te gravais.

Sous le même rocher ce soir 
Je ressens plus fort encore
Mes lèvres et mon corps
Frétiller au passage de tes doigts.

Sous le même rocher ce soir
Mon cœur bondit bien plus fort 
Comme prés de ton souffle encore 
A la vue du sceau de ton cœur
Sur notre complice rocher noir
"Mon amour je t'adore, je t'adore"

Tu savais donc mon amour 
Qu'à jamais je t'attendrai
Et, jusqu'à ma mort, te chérirai
Noyée dans les encens de tes odeurs 
Charriée par ton ultime promesse
Qui me nourrit de ses caresses
"crois moi bébé, je t'écrirai"

Abdennour Mezzine 
Tanger 12.9.2012

 

Lire la suite...

Fidélité accommodante

 

Certes fidèle à mon histoire,

Parfois, quasi pieusement,

J'accueille, au gré de ma mémoire,

Des bouts de son déroulement.

...

Dans le mystère de la vie,

Qui demeura exaltante,

J'ai entretenu des envies,

Voulu être participante.

...

Je souhaite que mes poèmes

Restent vivaces, par mes soins.

Au renouveau, je plante, sème

Et je satisfais leurs besoins.

...

Chacun conserve des saveurs

Ou des caresses d'une grâce.

Souvent ravive les couleurs

La pluie qui lave et qui efface.

...

   16 septembre 2012

Lire la suite...

Une passion qui coule de source

Une forte pluie d’amour

S’abat sur mon cœur désertique

Et coule en rivière

Charriant des années lumières

De peine et de sécheresse.

Jadis, sous tabous et bon sens

Je vis, à mes regrets, mes sens

Emprisonnés en magma

Qui retenaient ma respiration,

Asséchant mes sources

Autrefois remplies d’inspiration.

Mais le volcan, en jaillissant

M’a libérée dans sa folle course

Et ma vie réapparut :

Une eau pure emprisonnée

Depuis des dizaines d’années !

Faite de particules d’allégresse

Brassées, polies et mélangées

Mais divinement  purifiées

Par l’apport qu’opère le temps.

Elle s’écoule en permanence

De la partie la plus enfouie

Du centre de la terre de mon cœur

Bouillonnante,

Pétillante.

Une eau primordiale,

Incomparable,

Indomptable et inédite.

Inchangée depuis ma naissance,

Depuis la toute tendre enfance

De mes origines aquatiques.

 

Khadija, Agadir, Samedi  15/9 /2012

Lire la suite...

Mouvance

 

Aux nuages, j’ai dit ce jour:

Vous comblez mon coeur d’allégresse.

Venus d’un ailleurs fabuleux,

Ils envahissaient le ciel bleu.

Ils y flottaient sans turbulence,

Isolés et dans le silence.

...

Or, le soleil les prit pour cibles.

Soudain, un courant les poussant,

Ils s’unirent en continents.

Je suivais ces métamorphoses,

Quand je vis, au niveau d’un toit,

Dans un îlot, danser ma joie.

                                                                               15/7/1993

 

Lire la suite...

Ma mousse de champagne!

 

Le thé fut-il un jour, chez nos voisins anglais,

Une boisson de luxe, et qu’on offrait pour plaire,

Une délectation sortie de l’ordinaire?

Suggère-t-elle encore un plaisir raffiné?

Une boisson de luxe, et qu’on offrait pour plaire.

Son renom n’est-il pas devenu suranné?

Suggère-t-elle encore un plaisir raffiné?

Une image reçue peut certes satisfaire.

Son renom n’est-il pas devenu suranné?

«C’est ma tasse de thé !» fait parfois notre affaire,

Une image reçue peut certes satisfaire.

Or, ailleurs, des gourmets ont d’autres goûts innés.

« C’est ma tasse de thé! » fait parfois notre affaire.

Semble garder un sens, un jour imaginé.

Or, ailleurs, des gourmets ont d’autres goûts innés.

« Ma mousse de champagne! » Comme il était sincère!

11/01/2012

Lire la suite...

Souffrance

Ton corps se bat à tout rompre, le souffle te manque, tu es estomaqué

Tu inspires, tu trembles, ta vue se gâte, elle est embuée

Ta carence de connaissances engendre ignorance et décadence des sens.

Tu subis l’insolence d’une instance qui t’entraîne dans l’errance.

Pas le choix, son omniprésence t’oblige à la conjurer avec violence.

Cris, médocs et whisky, rien n’y fait, l’indifférence t’embrasse sans révérence.

 

La souffrance encense ton absence

Et enfouis un sourire inné

Pas de chance, une matière sans licence

Tu peux t’éclater

Zéro tolérance, tu subis avec virulence

La cadence d’une transe à outrance

 

Un souvenir rétracté, une peine acidulée, un blocage de plusieurs années,

Tu as coulé, tu t’es noyé, tu as hurlé, cogné, cassé, t’es brisé, t’as beau pleurer

La douleur transpire l’endurance, appel à réminiscence est ta seule chance

Témoigne ta reconnaissance au silence, il en deviendra ton éloquence

Après ta prise de conscience,  fin de ta somnolence, c’est l’heure de la pertinence,

Tu dis merde à la révérence, c’est ta crise des sens, tu gères ta propre audience.

 

La souffrance censure ton absence

 Et réveille un sourire inné

C’est ta chance, une matière sans licence,

Tu peux t’éclater

Fin de l’intolérance, tu gères avec prudence

La cadence d’une transe à outrance

 

Ton cœur se bat à tout rompre, le souffle te manque, tu es estomaqué

Tu frissonnes, tu trembles, ta vue se gâtes, elle est embuée

De ta déliquescence tu retrouves ta précieuse essence

Un délit qu’est sens, ton absence est commuée en présence

Hors-la-loi de ta défaillance, renégat de ton impuissance, voilà ton ordonnance

Cris, remèdes et champagne, tout est là, l’existence t’embrasse sans révérence.

Lire la suite...

Solitaire

Bon sens les mots abondants sur le flot

Provoquent chez moi une intensité d’émotions

J’ai envie de les rassembler par pots

Afin de t’exprimer mon hésitation

Des Stéréotypes étouffent ne fût-ce qu’un do

Re mi-fa-sol et enterrent mon exaltation

Les torrents de préjugés cherchent un ko

Ma résistance repousse facile l’agitation

Mon univers reste mon thermos

L’érudit dont le verbe secoue mon audition

Me frappe de mutisme avec brio

Je cherche à repousser l’immonde aversion

Une coulée de relation me fuit de facto

Ne crois pas que c’est une révocation

Un rejet et que je te balance in extenso

 

Un tempo qui frappe dans le micro

primo, secundo, tertio

Fais danser mon ego entre deux eaux

Primo, solitaire , vis dans l’admiration

Secundo, égoïste , garde mes  impulsions

Tertio, impossible de réveiller ma diction

 Face à toi mon ami je pèse mes mots

Je ne te snobe pas, c’est mon addiction

La vérité est que je ne peux dire un mot

Ma bulle est mon seul lieu d’expression

 

Des années dans le dôme dont je suis accro

Plus rien à dire si tu veux partager une concoction

Dans un bar, un pub, ou en disco

Tu ne me trouveras pas hors de mon air de prévention

Ma sphère est ma demeure de solo

L’impossibilité d’échanger à haute voix les salutations

Je me terre dans mon aire de repos

Où seul je maitrise les limitations

 

Un tempo qui frappe dans le micro

Primo, secundo, tertio

Fais danser mon ego entre deux eaux

Primo, solitaire je vis dans l’admiration

Secundo, égoïste je garde mes impulsions

Tertio, impossible de réveiller ma diction

 

Face à toi mon ami je pèse mes mots

Je ne te snobe pas, c’est mon addiction

Plus fort que moi scotché dans mes sabots

Ne m’en veut pas, c'est ma description

Condamné et fixé aux poteaux

De ma plaine que j’aime avec dévotion.

 

Lire la suite...

La rentrée

Chaque fois que c’est la rentrée

Échange de regards, des yeux pleurent

C’est juste qu’elle n’a pas de blé

Pas de Mapped, elle oublie les mœurs

 

Ses marmots feront la rentrée

Certains qu’ils seront à l’heure

Pour ce faire, pas besoin d’osier

Quand c’est l’heure, c’est l’heure

Ton gosse s’impatiente à l’instant rêvé

Putain de bousculade pour un quart d’heure

De livres les vitrines sont blindées

De plumiers, de gommes et de marqueurs

Le foutu plastique doit étinceler

Les mômes réclament avec ardeur

Stylo à bille éclatant à plein nez

Portefeuille vide, t’as mal au cœur

Tu lui files un crayon usé

Et lui dit : bosse avec le cœur

 

Chaque fois que c’est la rentrée

Échange de regards, des yeux pleurent

C’est juste qu’il a du blé

des Mapped, il oublie les mœurs

Ce n’est pas qu’une question d’être blindé

Le chemin de la pub est une horreur

La nouvelle génération encensée

Se noie dès les premières heures

Le but n’est pas de se lamenter

Pour un échange où des yeux pleurent

Parce que l’argent s’est absenté

Mais par le manque de mœurs

Que l’avenir leur a concocté

Voilà un échange de frayeur

Aux victimes de marques sponsorisées

Qui laisse des yeux en pleurs

de beaucoup de gens fauchés

où qui nage dans la grandeur

Tu choisis d’acheter ou de manger

Avec ou sans marque porte-bonheur

Protège ton petit secoué

Contre l’avalanche de torpeur

Qui le noie dans l’avidité

 

Deux genres sans peur

Pour une seule vérité

Lorsque des yeux pleurent

Car c’est l’heure de la rentrée

Où tous oublient les mœurs

Dans l’opulence ou sans blé

Dites-leur d’apprendre avec le cœur

 

Les biens chers nommés

Les bien chères peurs

Reste à citer

À bon entendeur

 

Lire la suite...

Au Repos du Pêcheur

"Au Repos du Pêcheur"



« Au Repos du Pécheur », pire bouge connu,
Les tables de bois brut sont crasseuses d’histoire,
On voit faux flibustiers consulter des grimoires
Révélant des trésors encore méconnus.

On voit de vieux marins burinés par le temps
Et les vents du grand large, afficher des trognes
A faire peur, quand on s’approche et qu’ils grognent,
Réclamant l’alcool qui apporte le printemps.

Sourcils gris broussailleux et la pipe fumante,
Regard bleu pâle, aigu, comme pointe d’acier,
Lèvres closes serrées, ils semblent des sorciers
Songeant au grand sabbat des vagues écumantes.

Quelques filles perdues, échouées au hasard,
Passant de table en table en balançant la croupe,
S’arrêtent, aguichant chaque homme de la troupe,
Et lui promet le ciel de son œil égrillard.

Grosses pattes calleuses explorant les corps,
Puis un ruffian massif se lève et s’en va suivre
La belle qui, contre quelques pièces de cuivre,
Détendra ses besoins dans la Petite Mort.

Brume bleue du tabac nimbant les silhouettes,
Voix rocailleuses, dures, sans plus d’espérances
Le « Repos du Pécheur » est, dans sa déchéance,
Une pustule noire au milieu des mouettes.

Le 9 novembre 2007

Lire la suite...

Les Temps de la Terre II : Frémissements et éclosion

Dans les lagunes où l’eau tiède était peu profonde
Se préparait, secret, tout l’avenir d’un monde,
Car le soleil dardait ses rayons implacables,
Ultraviolets mortels, sorciers inexplicables.


Irradiant molécule et atome sans fin
Cassant ici, associant là, pour voir enfin
Propriétés nouvelles surgir de l’inerte,
Par des tâtonnements et une lourde perte.


*


A ce jeu, l’eau devint une soupe complexe
Où mille réactions s’ensuivaient, ce contexte
Fit apparaître enfin l’enchaînement magique
Qui autorisait tout: l’acide nucléique,


A la fois mémoire et programme du vivant.
ARN, ADN, quel premier arrivant
Décida de tout le reste pour le futur ?
Nous l’ignorons encore mais ce qui est sûr,


C’est qu’à partir de là, un message est codé,
Conservé en mémoire et jamais démodé.

 

De ce moule sortant en briques protéines,
Le message évolue et toujours se raffine,
Élaborant structures toujours plus complexes,
Dont les capacités laissent toujours perplexe.

 

*

Restait encore un pas décisif à franchir :
S’isoler du milieu, pour mieux s’en affranchir,
Tout en pouvant sans fin échanger avec lui,
Distinguant le moi de ce qui est autrui.


Carbone, hydrogène et phosphore réunis
Créèrent la membrane, horizon défini.
A l’abri, désormais, mémoire et messager,
Dans une évolution vont pouvoir s’engager.

Ainsi sont apparues premières bactéries,
Les premières manifestations de la vie
Qui font toujours fortune aujourd’hui, démontrant
La beauté d’un modèle se perpétuant.


Cette première vie l’oxygène ignorait
Et, pour son énergie, le soufre utilisait,
Tout comme les microbes peuplant les souffleurs,
Cheminées cachées dans les grandes profondeurs,
Microbes qui ont eu, comme lointains ancêtres,
Ces bactéries, premières vie qu’on a vu naître.

 

*

Mais en certains endroits, une révolution,
Préparait au futur une autre solution.
Par le jeu de sorcier des UV créateurs
Vint au jour un complexe des plus prometteurs :


Par lumière activé, et décomposant l’eau,
Il permettait alors un processus nouveau,
En liant le gaz carbonique et l’hydrogène,
Fabriquer carburant en donnant l’oxygène.


L’élégance du procédé fit sont succès.
A une source inépuisable ayant accès,
La photosynthèse fit son apparition.
Avec elle s’enchaînait une évolution.

L’oxygène changea la vie des océans,
Précipitant le fer partout en excédent
Fournissant la nouvelle voie pour mieux brûler
Les carburants nouveaux venant d’être créés.


Et beaucoup d’organismes adoptèrent ce mode
De respiration, plus efficace et commode.
Puis les vies primitives allaient s’associer
En unités plus grandes, plus différenciées.


L’un des partenaires fournissant l’énergie,
L’autre gardant code et messages en régie
Parfois vint se mêler un photosynthétique
Possédant les secrets du carburant magique.


S’assemblant tous dans une enveloppe commune,
La cellule bientôt allait faire fortune.

 

*

Puis s’échappant de l’eau, allant vers l’atmosphère,
L’oxygène arrêta les rayons mortifères,
Sous sa forme d’ozone, qui, protégeant les eaux
Empêcha que la vie fût tuée au berceau.


Ainsi se terminait un cycle interminable,
De poussière en planète, puis monde habitable
La Terre allait donner au delà des promesses
Et répandre partout la vie et ses largesses.



Par magie de l’ozone, ciel devint d’azur.
Terre serait planète bleue pour le futur.

Lire la suite...

HAÏKUS D'UN MATIN DE SEPTEMBRE 2012

12272827283?profile=original

                       Rivière  d'été

                       Les passereaux  assoiffés

                       Blancheur des trèfles  

                           Le bienfait du jour

                           Mélancolique festin

                           Badiner  nuit

                   

                      Ventre à  boue

                      Luisant le vers de terre

                      Peine à fuir

                                          Raymond  Martin

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles