Ton corps se bat à tout rompre, le souffle te manque, tu es estomaqué
Tu inspires, tu trembles, ta vue se gâte, elle est embuée
Ta carence de connaissances engendre ignorance et décadence des sens.
Tu subis l’insolence d’une instance qui t’entraîne dans l’errance.
Pas le choix, son omniprésence t’oblige à la conjurer avec violence.
Cris, médocs et whisky, rien n’y fait, l’indifférence t’embrasse sans révérence.
La souffrance encense ton absence
Et enfouis un sourire inné
Pas de chance, une matière sans licence
Tu peux t’éclater
Zéro tolérance, tu subis avec virulence
La cadence d’une transe à outrance
Un souvenir rétracté, une peine acidulée, un blocage de plusieurs années,
Tu as coulé, tu t’es noyé, tu as hurlé, cogné, cassé, t’es brisé, t’as beau pleurer
La douleur transpire l’endurance, appel à réminiscence est ta seule chance
Témoigne ta reconnaissance au silence, il en deviendra ton éloquence
Après ta prise de conscience, fin de ta somnolence, c’est l’heure de la pertinence,
Tu dis merde à la révérence, c’est ta crise des sens, tu gères ta propre audience.
La souffrance censure ton absence
Et réveille un sourire inné
C’est ta chance, une matière sans licence,
Tu peux t’éclater
Fin de l’intolérance, tu gères avec prudence
La cadence d’une transe à outrance
Ton cœur se bat à tout rompre, le souffle te manque, tu es estomaqué
Tu frissonnes, tu trembles, ta vue se gâtes, elle est embuée
De ta déliquescence tu retrouves ta précieuse essence
Un délit qu’est sens, ton absence est commuée en présence
Hors-la-loi de ta défaillance, renégat de ton impuissance, voilà ton ordonnance
Cris, remèdes et champagne, tout est là, l’existence t’embrasse sans révérence.
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