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À propos de l'amitié amoureuse

   

 

       

Il faut pour en parler en avoir savouré les grâces.

Si comme l’a écrit Desttut de Tracy:

«L’amour n’est que l’amitié rendue plus vive par la différence des sexes »

on devrait pouvoir dire que l’amitié amoureuse n’est que l’amour dépourvu du besoin de relations charnelles.

Antoine de St Exupéry a donné au verbe aimer une acception pour le moins surprenante,

Pour lui :« Aimer n’est pas se regarder l’un l’autre c’est regarder ensemble dans la même direction »

Et pourtant, on ne cesse de s’emplir le coeur et l’esprit de l’image de l’autre, quand on aime d'amour et, à un degré moindre, dans une relation d’amitié amoureuse.

Il y a dans l’amitié amoureuse, en plus du respect de l'intimité de l'autre, une tendresse admirative réciproque et le goût d’entretenir un climat de séduction qui rend souvent exquis des échanges sans importance.

Honoré de Balzac pensait que «L’amour n’est pas seulement un sentiment, il est un art aussi.».

L’art de se faire aimer incite à recourir à de nombreux moyens plus ou moins demandants.

La pudeur, mais aussi la prudence, font qu’une amitié amoureuse ne change pas de nature. Elle donne toute la place aux plaisirs de l'âme et à ceux de l'esprit.

En des temps qui semblent lointains, l’amitié amoureuse naissait souvent du badinage. Les mots avaient de la valeur et l’on s’en servait pour séduire. Qu’est-il advenu de ce jeu?

L’amitié amoureuse engendre le plaisir de surprendre, d'admirer, de stimuler, pour éviter la lassitude. En cela, elle est enrichissante.

On est tenté de croire qu’une relation de cette nature est devenue très rare. Il est évident que se créent, entre internautes sensibles, des affinités proches de celles qu’ont connue des êtres qui se trouvaient physiquement dans un même espace.

Les rencontres amoureuses d’amis, qui ne sont pas devenus des amants, créent des instants de félicité, souvent emplis de poésie.

L'amitié amoureuse subsiste lors de la séparation physique et peut même devenir plus intense grâce à une correspondance suivie.

5 octobre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LE CÉLÈBRE CLOWN SUISSE DIMITRI

 

https://www.youtube.com/watch?v=Ci2w3hh6Kjg

Spectacle au bénéfice de l’association THÉODORA  et ses clowns pour les enfants malades

http://www.theatredujorat.ch/spectacles/dimitri.html?gclid=CN_Er7np9rACFQpj3wodIkwP-A

 

Ce jour, samedi 30 juin, suis très heureuse d’avoir pu voir le célèbre clown suisse DIMITRI

au théâtre de campagne du JORAT près de Lausanne.

Tous les petits et grands redevenus enfants ont adoré : il ne pouvait plus partir !

C’est un ancien élève de l’école Steiner Waldorf d'Ascona puis Zürich.

Il est très aimé et apprécié dans toute la Suise.

Avec ses enfants, la famille avait formé une troupe : Famiglia Dimitri, puis il semble que David, son fils

ait créé un cirque à lui.

Dimitri est un être aimable et spirituel - dans tous les sens du terme et il aime à raconter ses visions philosophiques

dans les journaux  de par  son éducation et son choix persistant de la philosophie  Steiner.

Une biographie merveilleuse : Entre Tessin, Zürich, Paris ….

Marcel Marceau – Decroux  Le cirque Knee ….

Artiste sur tous les plans : Céramiste, peintre,  sculpteur comme son père

et surtout clown, mime, musicien,  acrobate tout à la fois

http://www.clowndimitri.ch/f/clown_dimitri_biographie.htm

Le site internet du Clown DIMITRI

http://www.clowndimitri.com/f/home.htm

Clown Dimitri Solo - Kurztrailer Teatro

https://www.youtube.com/watch?v=dk08eC1OK2U

LA FAMIGLIA  DIMITRI

https://www.youtube.com/watch?v=vDYCanh-0eY&feature=related

Tous musiciens, acrobates ....

David Dimitri  - le fils a fait son cirque

www.youtube.com/watch?v=TB0Oyl1gSNk

La musique de sa vidéo est une traditionnelle et très belle musique Klezmer

Je vous souhaite beaucoup de joie et plaisir avec ces vidéos choisies pour vous

Rébecca

 

 

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Amitié/Amoureuse,

 

Votre cœur cher Ami, est ma plus belle demeure,

s'agit-il de celle, que l’enfance inlassablement dessine,

sur un grand papier blanc,

 qui ne défleurit point avec les ans ?

 

Le grand Amour,

 c’est de lui dont je parle,

 le doux et le brutal tout à la fois,

 chaud, en soie rouge,

sur soi, en soi.

Le présent, le manquant.

Pluie de fleurs

de toutes les couleurs !

 

Oh je voudrais tellement être

le cœur d’un coquelicot !

 

Sans abris, depuis vous,

 je ne le suis plus.

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Suffoque-moi en un baiser qui tue

Suffoque-moi en un baiser qui tue,

Et couvre mes yeux de ton être.

Ouvre les portes pour que le désir hante

De vertigineux et sylphidiques pâturages.

 

Au lit abandonne ta chaude convenance

Et tes seins désireux d’avides étreintes

Que je les pétrisse de ma paume qui décide

Combien brûlent la chair et la puissance

 

Défais le nid secret pour laisser entrer

Un loup implacable tenu bien longtemps enfermé,

Jusqu’à ce qu’il trouve dans les fonds une onde

 

Qui précipite l’instant dans les abysses.

Une douce lassitude nous inonde

Et nous nous assoupissons  à l’ombre d’un rêve.

traduction Clava Ghirca

 

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à ta recherche ....

Cette nuit à ta recherche…Déesse, j’ai t’entonné

entre ces draps de sois, au milieu d’un désir,

Jamais su, naïf, aussi capricieux, au pardon étouffé, angoissé…

Est-ce un tort, est-ce un mal !si de cet amour aussi vain

Aussi loin, me laisse l’espoir d’un sourire aigre , d’’une chaleur.

 

Je t’ai cherché en vain dans ce cœur en détresse…

Fleuris d’hibiscus et de campanes de datura que le printemps parfume.

Toc ! Toc ! Au son de la vieille pendule …j’y accroche mes rêves,

aux sentiers de la procession des chants lyriques,

des grillons voyageurs amoureux qui ne finissent point.

 

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https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/appends-croire-encore-en-la-vie?commentId=3501272%3AComment%3A799725&xg_source=msg_com_blogpost

 

Notre ange qui nous entoure

 toujours est débordant d'amour.

Mais nous, dans notre effroi,

nous nous fermons à Lui.

Lui qui guide nos pas,

Nous ne l'écoutons pas.

Nous nous faisons happés

par mille peurs et folies.

Nous créons la Caverne,

Dispersion nous gouverne

puis nous pleurons après

le paradis perdu

que nous ne trouvons plus.

Il est au cœur de nous

en son sein le plus doux.

 

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LANGAGES

Le temps longuement m’a parlé
De ces deux êtres déchirés
Par la distance et par l’envie
Les bateaux quittent leurs quais heureux
Le leur est triste et hargneux
De trop les voir les larmes aux yeux
Incapables d’aller à bord
Pour rejoindre chacun le port
De l’autre et dans ses bras pleurer
Le temps lui aussi a pleuré
Un ouragan de sentiments
Déversé sur les bâtiments
Et sur les deux corps assoiffés
Les cimes des arbres décoiffées
Par la tempête et les remous
Jalousent les mouchoirs agités
L’amour seul se fout de ces fous
Mais ils sont là sans être las
De s’attendrir et de s’attendre.

Khadija, Agadir, mercredi 9/5/2012 à 23h51

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Sandrine Emeric ou une existence transfigurée

 

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Pour avoir vécu des heures sombres et avoir su se défaire des oripeaux des apparences, Sandrine Emeric l’artiste a vu sa peinture vivre une profonde transformation à l’instar de son être intime…

 

Transmutation stylistique tout autant qu’humaine, révélatrice d’une vérité intérieure qui n’attendait que l’élément déclencheur pour éclore et s’épanouir sur la toile…

C’est chose faite et si Sandrine Emeric doute encore de sa véracité, nous sommes là pour l’en convaincre !

 

S’éloignant d’une représentation purement figurative, l’artiste apprivoise matière et support avec une nouvelle liberté de ton, s’octroyant la possibilité d’allier lumière et opacité, transparence et épaisseur des aplats, elle réinvente son histoire personnelle jusqu’à la redéfinir comme universelle et ainsi pouvoir l’offrir au regardant en quête de résonances émotionnelles.

Car aimer une œuvre c’est avant tout la percevoir, la ressentir et l’identifier par une mise en abyme de son propre existant…

 

Sandrine Emeric chemine en terre des arts depuis longtemps, puisqu’à l’âge de l’enfance gourmande, déjà elle dessinait, peignait… Créer est pour elle un écho au Vivre quotidien.

 

Sa rencontre avec Geneviève, une femme à l’aura séraphique, l’a comme investie d’une évidence destinale…

Peindre encore et toujours, se régénérer au travers de son art, abolir les différences par le truchement du renouveau pictural.

 

La toile n’est rien d’autre, pour Sandrine Emeric, que la trame de la Vie… Peindre, exister se confondent en un même bonheur spirituel…

 

Chaque jour qui passe voit Sandrine Emeric parfaire sa technique, son sens des couleurs… Explosion de beauté, de vie, l’œuvre de Sandrine Emeric nous rappelle combien il est essentiel de se savoir heureux dans l’ici et maintenant…

 

Une artiste à découvrir !

 

 

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l’Art

Agent d’Art, critique et poète

Directrice de Espace NLB

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https://artsrtlettres.ning.com/video/nicole-zeimet-compositions-florales?xg_source=msg_com_video&id=3501272%3AVideo%3A795517&page=2#comments

 

Chère Nicole,

Jadis, par mes vers mutins,  je vous ai chantée

et chanter encore avec enthousiasme, ici, je le voudrais.

Vos tableaux floraux provoquent tendres émotion et ravissement  !

Soutenus par une  musique aimante qui chavire le cœur tout autant !

De pur émerveillement, leur beauté  me font pleurer :

La fraicheur lumineuse du paradis nous est par vous offerte

dans toute sa primauté et naïve beauté.

La grâce innocente du don floral qui nous est faite

ouvre des mondes angéliques où maintes petites fées

se révèlent ou dans les feuillages se tiennent cachées.

Robert Paul nous procure une joie inestimable

en présentant votre œuvre si belle et si aimable.

Magie !

est bien le mot qui vous relie.

Un immense M E R C I !

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« Je crève de pitié, d’aimer et de sourire:

mais, sourire, ne m’est pas toujours possible[1]…hélas !!!

 

 

 

 

"L'enfant qui sait un jour se pencher sur l'animal souffrant,

saura un jour tendre la main à son frère."

Albert Schweitzer

 

 

 

                        "L'homme a peu de chances de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau" déclarait une humaniste à la lucidité implacable, dame Marguerite Yourcenar, tandis que pour son illustre prédécesseur, Friedrich Nietzsche : "L'homme est un être superficiel par profondeur".

                        Craignons fort, hélas, que ces truismes perdurent dans leur intemporalité et que nous n’ayons, en outre, nulle amélioration à attendre concernant notre devenir sur cette planète Terre ! Prenons-en pour preuve la déplorable attitude que nous manifestons, nous autres « deux pattes », en regardant ces compagnons à « quatre pattes » de nos existences, comme un simple objet de consommation, pire un accessoire inanimé ou un meuble soumis à nos desiderata, pulsions d’amour ou de désamour et autres humeurs fluctuantes, le plaçant de prime abord, dans un élan d’euphorie, sur un piédestal, pour presque aussitôt l’en destituer, en lieu et place d’épouser une devise flaubertienne nous incitant à la fraternité faisant fi de toute distinction de genre :

                       "Je suis le frère en dieu de tout ce qui vit, de la girafe et du crocodile, comme de l'homme, et le concitoyen de tout ce qui habite le grand hôtel garni de l'univers !"

 

 

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                         Ô monstres d'humains insouciants, immatures, à l'égoïsme prononcé, combien vos méfaits éhontés me répugnent ! Antihéros à l’irresponsabilité consommée, qui abandonnez fréquemment sans fondement véritable, au premier grief-prétexte, fruit de votre déraison, que vous cherchez, de surcroit, à justifier, en répudiant ceux que vous avez auparavant élus, puis pendant un certain temps, choyés, le temps qui vous arrangeait, le temps de vous servir d'eux, de jouer avec leur affectif, de vous y ressourcer même, avez-vous la moindre notion, vils Narcisse, de la souffrance de ces petits êtres vulnérables éperdus de confiance pour vous et devenus totalement dépendants de vos soins ?

                         Avez-vous la moindre conscience, de ce que votre odieux geste suscite en eux, bourreaux, ce qu’il leur faut endurer de par la loyauté abolie à leur égard, dénuement matériel, dénuement psychologique et émotionnel, par votre seule faute et action innommable, vous, en qui ces innocents voyaient un Dieu ?

                          Pourquoi tant d’abjectes cruautés laissant à jamais leurs empreintes, influant sur le comportement futur du malheureux rejeté? Pourquoi faut-il que tant de volontaires au cœur généreux, « Hommes de bonne volonté » à la Jules Romains, rentrant inlassablement en résistance, quelque soient les saisons et leurs cohorte d’intempéries, œuvrant tant bien que mal au quotidien afin d’atténuer les maux de ces martyrs, passent heures et énergie à tenter de réparer les dégâts générés par vos esprits doués de perversité, rivalisant d’ingéniosités infâmes que vous infligez à vos victimes sans vergogne, ni l’ombre d’un remords !!!

                         « Je crève de pitié », pour paraphraser une formule du « Poète rustique »Francis Jammes, ce « Faune habillé de bure » à la Saint François d’Assise…, évoquant un vagabond félin aperçu sur son chemin… pauvre créature impuissante condamnée à l’errance et à mille et un périls, elle aussi trahie par l’un de nos semblables !

                        Faut-il que nos« Amies les bêtes » chères à l’écrivain Colette, perdurent à payer un lourd tribut par l’extinction de nombre de leurs espèces, faune sauvage en tête, subissant qui plus est, lorsque elles sont dévolues à nous tenir compagnie, d’ignobles et inqualifiables maltraitances, sous de quelconques et cyniques doléances, que, dans votre for-intérieur vous savez fallacieuses ! "Sans grandeur, ni noblesse ; le sens de la noblesse animale est trop souvent sacrifié à la bestialité humaine!" affirmait Paul Guth, en similitude de notre idéal qui nous fait dire que la férocité ne se situe pas du côté que l’on croit, surtout si on ne prend garde à se défier des faux-semblants, apparences, qui comme chacun sait, sont en tous points trompeuses !!!

                      Pensez-vous que cette fructueuse « Corne d’abondance » que nous offre Mère Nature, notre mère universelle à tous, encline à se transformer en « Mater dolorosa » au fur et à mesure des ans écoulés creusant l’abîme, soit inépuisable, et, qu’en l’occurrence, nous pouvons donc, en arrogants despotes que représente notre engeance imbue d’elle-même, puiser en elle jusqu’à plus soif ? En vérité, à quel titre les trésors prodigues fécondés par notre Alma mater, depuis ses origines, nous appartiendraient-ils ?

                          «La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre»

avait coutume d’énoncer le penseur Amérindien Sitting Bull…

                        

                           Oui, mon cœur crève de pitié et lourd d’un tel fardeau, menace parfois de débonder devant « l’insoutenable légèreté de l’être » dont fait montre une palette de nos « Frères humains », devant toutes les barbaries inconcevables dont notre genre bipède soit disant évolué se rend coupable en étant coutumier du fait, ayant, excusez-moi du peu, la suffisance de se prétendre de race « supérieure » !

                          Or, le respect de la vie proclamée par quelques sages appartenant à notre humanité si fréquemment déshumanisée, passe aussi, ce me semble, par l’attention et la considération, sinon l’amour portés aux autres destinées que les nôtres, ne bénéficiant pas du privilège d’un langage articulé sophistiqué pour exprimer leur désarroi, clamer leur révolte et douleur, en adéquation avec la pensée de Boris Cyrulnik qui professe ceci : « Le jour où l'on acceptera enfin qu'il existe une pensée sans parole chez les animaux, nous éprouverons un grand malaise à les avoir humiliés et considérés aussi longtemps comme des outils"…

                         « Règnes végétal, animal, minéral » pour lesquels il nous échoit de demeurer constamment à l’écoute, en vertu du motif fondamental suivant : nous faisons tous partie intégrante de la chaine, nous sommes tous un maillon essentiel à l’équilibre de la biodiversité, de ces trois règnes adjoint au nôtre, celui-ci étant l’unique à vouloir imposer sa suprématie dans une violence inouïe !

              

                          Viendra t-il ce jour reviviscent tant attendu, décrit par Pierre Rabhi ? La connaitrons-nous cette « Terre promise » gage d’espérance ? Renaitrons-nous enfin de nos cendres, tel le Phénix, après nous être consumés ?

                          Car « Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et de consommer jusqu’à la fin de nos vies, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes. »

                         Nous n’aurons pas d’autres alternatives, pas d’autres issues que d’instaurer une éthique si nous voulons assurer la survie de notre espèce ou bien, il n’est nullement besoin d’être devin, pour présager que l’inéluctable nous guette, soit, que les générations futures s’entredéchireront pour défendre leur propre descendance !!!

                         Ce n’est pas le philosophe d’origine indienne Jiddu Krishnamurti, aujourd’hui parti « tutoyer l’azur » qui nous contredirait, lui qui était convaincu de l’égotisme des Hominiens :

 

                         « Cet immense chaos, cet immense désordre qui règne dans le monde entier met en danger toute forme de vie.

                          Il gagne du terrain de toutes parts. Les scientifiques, les hommes politiques, les philosophes, les psychanalystes, les gourous n'ont pas résolus les problèmes qui nous assaillent en tant qu'être humain : ils ont émis toute sorte de théories mais n'ont pas résolu les problèmes.

                          Personne ne le fera à notre place : c'est à nous qu'il incombe de résoudre nous-mêmes ces problèmes, parce que c'est nous qui en sommes la cause.

                          Mais malheureusement nous n’avons pas envie de regarder de près nos propres problèmes, de les creuser et de découvrir pourquoi nous vivons en égoïste obnubilé par notre propre ego. »

 

                          Saurons-nous réagir en temps et en heures avant qu’il ne soit trop tard, fédérant les forces spirituelles partageant des valeurs communes ? Gageons que oui, si l’on tient compte des magnifiques initiatives fleurissant ici et là, volontaires altruistes et intègres jusqu’à frôler l’abnégation dans leur dévouement au service de la misère animale !!!

                          N’oublions jamais que :

                         « Seul, on ne peut rien : il faut s'unir à l'heure opportune. »

                                                                     Johann Wolfgang Von Goethe

 

                          Nous nous séparerons par cette admonestation en forme de sonnet signée de la plume du père des « Chimères », « Vers dorés » nervaliens nous conviant à une mûre introspection de nos psychés :

 

 

Eh quoi ! tout est sensible !
 Pythagore

Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'Univers est absent.

Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
« Tout est sensible ! » - Et tout sur ton être est puissant !

Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie :
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

Gérard de Nerval (1808-1855)

(Recueil Les Chimères, 1853)

 

 

I

Je crève de pitié, d’aimer et de sourire :
mais, sourire, ne m’est pas toujours possible,

et ce petit chat m’a rempli d’une tristesse grise.
Il miaulait sous la grande porte de la mairie,

par ce soir pluvieux, boueux, et j’ai senti
toute l’infinité résignée et muette

de la douleur des bêtes, de la douleur des bêtes.
Mon Dieu : qu’allait-il faire? Qu’allait-il faire ?

Son malheur est si triste sous la pluie.
Qui va le nourrir? Qui va le nourrir ?

Oh! s’il allait, en tremblotant, là, mourir,
— ou devenir un triste chat des saligues

qui crève, dans la boue malsaine, de famine,
de grelottement, de croûtes et de fièvre

— ou être tué par un chien qui le prend pour un lièvre.

 

Francis Jammes (1868-1838)

 

(Recueil : "De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir")

 

 

 

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"Arbre de Vie"

peinture onirique de source non identifiée

 



* :  Emprunt à une formule de l'écrivain Colette

[1] : Citation extraite d’un poème du « Faune habillé de bure » alias le « Poète rustique » Francis Jammes ; se reporter en fin de document afin de prendre connaissance de l’œuvre dans son entièreté …

2 : références de la première illustration :  Œuvre d'Adrienne Ségur

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Durée

 

Comme branches et feuilles, au caprice du vent,

Ma robe se soulève en agitant ses manches.

Je ne sais si ce jour est ou non un dimanche,

Attentive, enjouée, j'accueille ses présents.

...

La lumière, à foison, éclaire les couleurs:

Le bleu uni du ciel, seul un nuage y glisse,

Tous les verts qu'elle dore, en faisant mes délices.

Pour l'instant, mon jardin n'offre aucune senteur.

...

Nul besoin de bouger car rien ne m'y oblige.

Ma mémoire, assoupie, ne m'interpelle pas.

Mon esprit semble absent. C'est peu souvent le cas!

Il m'oblige à penser, ce qui parfois m'afflige.

...

Le temps reprend sa marche, inévitablement.

Il change le décor, des ombres s'y balancent.

Arrivent, se suivant, des nuages immenses.

Ma raison réveillée, prend le commandement.

...

29 juin 2012

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Histoire comique des états et empires du soleil

12272817087?profile=originalIl s'agit d'un roman de Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), publié dans les Nouvelles Oeuvres de l'auteur à Paris chez Sercy en 1662.

 

Second volet de l'étrange roman philosophique de Cyrano de Bergerac (Histoire comique contenant les États et Empires de la Lune), les États et Empires du Soleil ne sont connus que par l'édition posthume des Nouvelles Oeuvres parues en 1662; contrairement à la première partie, nous ne disposons plus du manuscrit, et il ne reste que le texte en l'état connu par les contemporains.

 

Revenu en France après son voyage sur la Lune, Dyrcona [anagramme de Cyrano], le narrateur, est accueilli au château de M. de Colignac. Tout commence autour du débat provoqué par les États et Empires de la Lune: Dyrcona est pourchassé pour sorcellerie. Arrêté par une foule excitée par le curé, puis mis en prison, il s'évade, ce qui donne lieu à une poursuite dans les rues de Toulouse, puis se déguise en mendiant. Ayant été repris, il est sauvé de justesse par Colignac, qui améliore ses conditions de détention. Dyrcona en profite pour construire une nouvelle machine, qui l'enlève de nouveau vers les cieux. Le voyage, qui lui permet de confirmer que la Terre tourne bien autour du Soleil, dure quatre mois: il se pose alors sur une «tache» du Soleil (considérée comme un satellite de cet astre). Dyrcona y rencontre un petit homme qui lui expose un système du monde inspiré de Gassendi. Il s'envole de nouveau, et décrit les effets de l'approche du Soleil, notamment la transparence progressive de son corps et de sa machine. Au bout de vingt-deux mois, il atteint enfin le Soleil. Il y découvre un arbre en or massif, d'où se détache un fruit parlant, à forme semi-humaine, qui se révèle être le roi de cet arbre, et qui est accompagné d'un rossignol. Une métamorphose étrange des petits êtres constituant l'arbre aboutit à la formation d'un beau jeune homme, dont le petit roi devient l'âme. Ayant reçu une explication des principes de cette métamorphose, Dyrcona repart, en compagnie du rossignol, à la découverte de ce nouveau monde. Après trois semaines, il parvient au royaume des Oiseaux, où son étrangeté le fait mettre aussitôt en prison. Suit un procès, où il est défendu par une pie: on lui reproche le seul fait d'être homme, être abominable et ennemi naturel des oiseaux. La pie expose à Dyrcona le fonctionnement de la république des Oiseaux. Après un réquisitoire qui l'accuse de magie et de desseins néfastes à l'encontre des oiseaux, Dyrcona est condamné à être mangé par les mouches. Il est libéré de justesse par l'intervention de César, ancien perroquet de sa cousine qui témoigne de sa bonté, attestée par le fait qu'il l'avait libéré autrefois. Relâché, Dyrcona repart et il surprend par hasard les confidences des arbres parlants, avant d'assister au combat d'une salamandre et d'un rémora; un vieillard rencontré à ce moment même, qui n'est autre que Thomas Campanella, lui explique l'enjeu de ce combat, qui est la lutte du feu contre la glace, appelée pour protéger les arbres. Campanella expose ensuite à Dyrcona les conditions dans lesquelles les âmes des philosophes survivent sur le Soleil. Il lui montre enfin les cinq fontaines des cinq sens qui alimentent les trois fleuves de l'imagination, de la mémoire et du jugement. Après avoir rencontré une jeune femme venue du royaume des Amoureux, les deux hommes accueillent l'âme de Descartes; à ce moment s'arrête le texte, inachevé.

 

La contestation politique se dessine ici plus nettement que dans les États et Empires de la Lune; l'influence de la Cité du Soleil de Campanella y est sans doute pour quelque chose; le philosophe italien intervient d'ailleurs «en personne» pour guider Dyrcona sur le Soleil. Mais cela est aussi très sensible dès les premières pages, où l'on voit le narrateur aux prises avec la justice de Toulouse. L'esquisse d'une véritable course poursuite, mêlée d'éléments qui évoquent les romans de gueuserie, nous ramènent sur terre, avec tout le réalisme et la violence que cela comporte (voir notamment la saisissante description de la prison): l'intolérance de la pensée instituée à l'égard des informations venues de la Lune est sévèrement critiquée. Cet épisode liminaire, loin d'être un hors-d'oeuvre, dénote l'importance de l'enjeu d'une pensée nouvelle: «Ayant décousu le paquet, et au premier volume qu'ils ouvrirent s'étant rencontré la Physique de M. Descartes, quand ils aperçurent tous les cercles par lesquels ce philosophe a distingué le mouvement de chaque planète, tous d'une voix hurlèrent que c'étaient les cernes que je traçais pour appeler Belzébuth.» La fuite qui s'ensuivra donne lieu à une expérience particulière du voyage, à la façon d'un picaro, que Dyrcona commente en ces termes: «Enfin j'appris que la gueuserie est un grand livre qui nous enseigne les moeurs des peuples à meilleur marché que tous ces grands voyages de Colomb et de Magellan.»

 

Cela dure le temps de traverser Toulouse, mais on ne manque pas d'être frappé par cette allusion aux grands voyages: Dyrcona est, à sa manière, un picaro de l'espace, et ses malheurs continueront sur le Soleil, où une autre justice le mettra en prison et le jugera. Il sera «gueux», par son humanité même, aux yeux de la république des Oiseaux. Il lui faut surtout se garder d'avouer qu'il est homme pour avoir la vie sauve. Comme sur terre, il est accusé de sorcellerie: «Or, vous savez, Messieurs [c'est la perdrix qui parle aux juges], que de tous les animaux il n'y a que l'homme seul dont l'âme est assez noire pour s'adonner à la magie, et par conséquent celui-ci est homme.»

 

Cette insistance sur la justice et ses aberrations, sa relativité et son aveuglement, fait de ces épisodes, sur la Terre comme dans le Soleil, une part significative du roman. Les imperfections propres à la république des Oiseaux renvoient à celles du monde terrestre; en cela, l'Autre Monde, pas plus sur le Soleil que sur la Lune, n'est une utopie traditionnelle.

Les sources philosophiques demeurent pourtant celles qui nourrissaient la première partie: Gassendi et Lucrèce sont paraphrasés, particulièrement lorsqu'un petit homme, sur la «tache» du Soleil, expose les principes de son univers à Dyrcona. On retiendra par exemple l'idée que la mer est la sueur de la terre, et que les «coctions» successives de la boue qui en résulte, par le mélange de chaleur et d'humidité, aboutissent à l'enfantement de l'homme par des matrices terrestres (Lucrèce, De rerum natura, V). Dans le même passage apparaît l'idée des trois âmes (âme végétative, puissance vitale, puissance de raisonner), que défendait Gassendi. La transparence progressive du héros et de sa machine à l'approche du Soleil reflètent aussi une conviction de Lucrèce, pour qui la matière est plus subtile et plus éthérée à proximité de cet astre. L'étonnant combat de la salamandre [le feu] et du rémora [la glace], que commente Campanella, confirme cette conception élémentaire des principes de l'univers. L'exposé final sur la venue des âmes dans le Soleil renvoie à une hiérarchie toute matérielle des atomes: les âmes des philosophes, plus subtiles et raffinées que celles des autres hommes, ne rejoignent pas la masse du Soleil mais y demeurent comme habitants, «pour ce que la matière qui les compose, au point de leur génération, se mêle si exactement, que rien ne la peut déprendre: semblable à celle qui forme l'or, les diamants, et les astres, dont toutes les parties sont meslées par tant d'enlacements, que le plus fort dissolvant n'en sçauroit relâcher l'étreinte».

 

La pensée problématique que Cyrano offre au lecteur, dont les commentateurs ont souvent relevé les contradictions, s'épanouit pleinement dans la fiction: au-delà de ces contradictions demeurent l'affirmation d'un matérialisme total, la confiance dans la pensée scientifique nouvelle (appuyée néanmoins sur les prestiges de l'imagination), et enfin la critique des superstitions et des institutions humaines. S'il est un «autre monde» qui hante la pensée de Cyrano, il s'agit sans conteste du monde nouveau qu'un esprit curieux et inventif pouvait espérer voir naître de la révolution copernicienne et de l'univers infini qu'elle révélait.

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Les mots bleus

Où vais-je trouver ces mots qui vont sonner, trébucher

à mes chastes oreilles

la poésie.....des mots rien que des mots

qui côte à côte vont chanter,

résonner, danser , se trémousser,

la poésie...toujours les mots encore des mots

mais quelles mots !

D'où viens-tu inspiration...houleuse, hasardeuse

lumineuse

la poésie... chante à mon âme immortelle, l'éternel

refrain......les mots mais quels sont donc ces

mots pénétrants, envoutants ô mon âme, faisant frémir

mon coeur de jouvancelle

la poésie... juxtapose, interpose en une folle enjambée

ensorceleuse zarzuela, les mots qui me soulèvent,

m'éveillent en ta beauté et grâce toujours nouvelle

éternelle.

Eblouis Ô mon âme des mots  absorbant mon esprit

en son extase et je serai esclave de tous ces mots

fixé en ma Terra Lucida devenue immortelle...

Des mots à écrire plutôt que de les dire

Des mots de femmes qui quelque fois s'enflamment,

Toujours des mots, rien que des mots

a,b,c,d,....partis en guerre pour faire la lumière.

e,f,j,h....des mots de tendresse que l'on recherche

dans la détresse

des mots en n'en plus finir

Des mots sans détour mais remplis d'amour

m,n,o,p.......Où sont-ils ces mots bleus me projetant en

ton ardeur ?

k,r,s,t.........comme tirez,extirpez, ou soulevez......

je souhaite m'ennivrer de tes "je t'aime" et me gorger

sans cesse en ta grâce candide que l'on a quelque fois  oublié

u,v,w,x, y,z comme Zoé ou Noé ? l'arche de ton alliance nouvelle

 

Mamyblue c/o S.Tirez

 

 

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Tempête

 

Un raz de marée

Colère criée

Larmes en coulée

Le dos tourné

Fuyant quelques baisers forcés

Bras croisés

Se refusant à toutes étreintes

Bouderie feinte

Poires soupesées

Doucement croquées

Lèvres plaquées

Corps délié

Bras dépliés

S’ouvrant à de folles étreintes

Pudeur feinte

Un cœur comblé.

 

Khadija, Agadir, Vendredi 29/6/2012, 08h25.

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DESTINEE...

La partie engagée

Les cartes distribuées...

Le hasard se fait roi

Et promulgue ses lois!

Faut se dépatouiller

Avec ce qui est donné...

Entre en jeu...le pays

Et tout ce qui est acquis!

Les atouts que l'on a

Aident aux premiers pas...

Mais la ruse on apprend

Apprivoiser le temps!

Les erreurs que l'on fait

Sont vite suivies d'effets...

Faut reprendre à zéro

Si l'on manque d'à propos!

De Dieu on se détourne

Car quand on se retourne...

Qu'est-ce que ce cadeau

D'une vie en morceaux!

On accuse père et mère

C'est un drôle de critère...

Car on n'est innocent

Que d'être incompétent!

Avec les mêmes atouts

Y en a qui peuvent tout...

Faut réapprendre le jeu

Et tout se passera mieux!

Et si une carte noire

Nous revient en mémoire...

Faut savoir la rejeter

Alors on peut gagner!

La partie engagée

Les cartes distribuées...

Et au petit matin blême

On est face à soi-même!

J.G.

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Goutte d'eau

Après une nuit difficile, je me permets de revenir sur le manque de communications concernant les photos « goutte d’eau ». Tout d’abord, pour moi, il est évident que ces photos sont des petits chef-d’ œuvres comme une peinture, comme une aquarelle faite par les artistes talentueux de ce site.

En les publiant, je ne me suis pas imagée que l’on ne verrait pas qu’elles sont hors normes et qu’elles avaient besoin d’être décomposées.

En ce sens, je m’explique. Quand vous écoutez un aria comme « Thaïs » de Massenet, il ne vient à personne l’idée de demander combien il y a de violon, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette à bec ou traversière. Et personne ne veut savoir le nom du premier violon. La musique s’écoute, c’est beau et ça plaît ou pas.

Il est donc évident que ces photos ne sont pas à la portée de tous, même avec un appareil des plus perfectionnés. Ces photos sortent d’un studio avec des spots, des filtres de lumière, glaces réfléchissantes et des jeux d’ombre et de lumière. Les appareils utilisés sont des plus sophistiqués, posés avec un calcul d’angles précis et  pour avoir une « goutte », des dizaines de photos sont prises avec plus ou moins de réussite.  

Celles que vous voyez sont donc des œuvres réussies à regarder et à aimer.

J’espère avoir répondu à vos questions et je vous présente mon amicale bonjour.

Josette

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MOSQUITOS

Cette fois, la guerre est déclarée ! Ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Non, mais ! Me prendre ainsi en traître, dans mon sommeil… ce n’est pas du jeu !

Tous les matins, je me lève avec des yeux de boxeur… Je dois être un resto cinq étoiles pour que tous viennent ainsi faire bombance sur mes pauvres paupières endolories.

Ne croyez pas que je me laisse faire mais devant une armée des ombres parfaitement organisée, je me sens quelque peu dépassée. J’observe, je scrute… en vain ! Il y en a toujours bien l’un ou l’autre qui échappe à ma sagacité… Et fond goulûment sur mes paupières abandonnées… avec un léger vrombissement qui finit toujours par me réveiller. Mais bien trop tard, l’insecte pompeur a déjà frappé !

Hier, j’ai tout de même pu en écraser un… Victime expiatoire pour tous les méfaits de tous les moustiques du monde. Et, horreur, le mur de ma chambre s’est retrouvé décoré d’une traînée assez conséquente de sang ! Mon propre sang ainsi exposé comme pour me faire comprendre que, j’avais peut-être eu le dernier mot le concernant mais que, même dans la mort, il continuait de me narguer : lui m’avait pompé ma substance vitale… et d’autres viendraient encore… c’était là la dure loi de la nature… manger ou être mangé…

En nettoyant la trace sanguinolente, j’avais presque pitié de cette pauvre bestiole qui n’avait fait que ce pourquoi elle était destinée… Je pensais à mes hérissons qui, comme dessert, vidaient de leur substance les limaces et vers de terre qu’ils trouvaient lors de leur balade nocturne… Ce n’était pas cruel, c’était tout simplement naturel…

Et nous humains, qui sommes-nous pour juger ? Nous comportons-nous naturellement ? Faisons-nous ce pourquoi nous sommes destinés ? Tuer pour se nourrir… et uniquement pour cela. Je pense que nous n’avons aucune leçon de morale à donner à aucun animal de la création quel qu’il soit. Ce pauvre moustique ne m’a prélevé qu’une infime partie de moi qui n’a pas tardé à se régénérer… Et moi, j’ai été ce que la nature a prévu que je sois… Nous oublions trop souvent, êtres qui nous considérons comme supérieurs, que nous ne sommes qu’un maillon de la chaîne.

Tout de même, je lance ici un appel à tous les moustiques du monde : de grâce, plus les yeux ! Il y a en bien assez sur mon anatomie pour repaître tout un escadron de moustiques affamés !

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Appends à croire encore en la vie...

Les yeux clos sur ton visage se pose la douceur

l'aurore d'un jour qui s'ouvre vers ton destin..

 

Apprends encore à croire en la vie

Accroches toi à tes espérances

Ne lache pas prise , résiste et pense

pense à ceux qui se battent jour après jour

ceux qui ont le coeur trop lourd pour avancer

mais qui ont décidé de croire toujours en leur étoile.

 

 

 

Personne n'a le droit de souffrir

Personne n'a le droit d'être seul

Le monde un jour se réveillera de ses peines

et sur les joues de l'enfant qui pleure se trouveront

des larmes de joies, de bonheur infini, d'amour accompli.

 

 

 

En ce jour rejailliera les plus belles pensées

les plus profondes idées , l'avenir nous réserve  aussi des surprises.

 

 

 

Alors regarde donc ta vie avec le soleil au fond de tes yeux

Alors apprends a croire en toi, en ces belles choses qui t'attendent

chaque chose en son temps , découleront alors la raison pour laquelle tu es présente.

 

 

On perds parfois trop souvent des proches tant aimés

peut être ont ils un autre chemin à suivre, une tache à accomplire

peut être est ce nous qui devont grandir pour achever ce pourquoi l'on est là.

 

Parfois les amitiés s'envolent , surtout ne pas leur en vouloir

la différence fait peur à voir ou à comprendre et l'impuissance est bien souvent présente.

 

Mais toujours oui toujours se trouvera devant toi un être qui calmera tes peines

et partagera ton bonheur, aussi garde toujours au fond de toi une place à l'amour

les bonnes choses arrivent quand c'est le moment et après bien des bourasques.

 

 

Pour toi , pour vous , une pensée emplie d'espérance .

 

 

 

 

 

 

 

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Lena Macedo telle qu’en elle-même

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Evoquer une œuvre bâtie patiemment au fil des décennies relève d’une réelle introspection au cœur de l’univers pictural tout autant qu’humain de l’artiste si l’on considère que la pérennité de l’œuvre s’inscrit dans une parfaite cohérence entre l’acte créateur –universel- et l’être –intime-…

Voici bien des années déjà, j’écrivais au sujet de Lena Macedo : « Tout dans la peinture et l’œuvre générale de cette artiste porte la marque d’une expresse singularité.

Au-delà de la représentation artistique, il y a l’écho perpétuel d’un cœur qui bat –à s’en rompre- passionnément.

Peintre de l’inné, des sens, du non dit, des fragrances, du caché… Lena Macedo est un être de souvenances et d’avant-garde… »

Aujourd’hui avec le recul, je peux affirmer voire confirmer –en regard du cheminement de l’artiste- ma perception d’alors.

Lena Macedo sait ce qu’il faut de travail, d’abnégation, de volonté, de remise en question pour transformer une œuvre débutante en une œuvre mature, diseuse de continuité et malgré tout d’évolution.

Car si le peintre demeure fidèle à sa quête première, il n’en doit pas moins investir tout le champ des possibles, s’aventurer et parfois même se méprendre, pour un jour tendre à une œuvre aboutie.

Ainsi Lena Macedo poursuit-elle ses incursions en un art pluriel, passant avec une même aisance de la peinture à la sculpture, travaillant l’huile, l’acrylique, le pastel, le fusain, le bois, la pierre avec passion, dénominateur commun à tous ses ouvrages.

Excellant dans la maîtrise du trait, Lena Macedo se joue des styles, des factures, des courants, flirtant avec un expressionnisme informel et une abstraction chromatique, mêlant avec virtuosité surréalisme et fantasmagorie, révélant là dans un dessin à main levée la quintessence de son sujet, ici dans une gestuelle abstraite la beauté d’une émotion.

Est-il nécessaire de souligner son travail de coloriste, ses qualités d’illustratrice, sa pratique des plus diverses techniques, son don pour les thématiques existentielles et oniriques ?… Son inspiration possède un je ne sais quoi de profondément spirituel et terrestre tout à la fois, comme si l’esprit et le corps se confondaient en sa peinture même pour ne plus traduire que ce ressenti sensible qui l’anime.

L’artiste sonde le tréfonds des âmes, « force » le verrou de nos inconscients, nous donnant à voir ce que nous portons de plus beau et de plus noir aussi en nous, étrange et troublant face à face qui parfois déstabilise et dérange le regardant peu habitué à fouiller les méandres de la pensée…

L’œuvre de Lena Macedo s’enracine dans les bris du miroir traversé… loin des apparences, se dessine la vérité, s’authentifie l’acte…

Entre harmonie et ténèbres, affleurant le chaos d’une humanité sacrifiée sur l’autel du veau d’or, pénétrant l’être, l’œuvre magnifie l’existant, légitime le songe.

Dévêtue des oripeaux du talent et du savoir, l’artiste s’avoue enfin au zénith de son œuvre « telle qu’en elle-même » et c’est peut-être ce qui bouleverse tant…

 

Nathalie Lescop-Boeswillwald

Docteur en Histoire de l’Art,

Agent d’art, critique, poète,

Directrice de Espace NLB 

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