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Programme

Désirer... Festival Philo ESCALES

DATES : 22-27 mars 2012

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JEUDI 22.03.12 - Matinées philo secondaire (9:30 et 13:00) & Paroles (14:00)

Programme
De 16 à 18 ans
Durée du spectacle : 20 minutes
Texte de Franck Pavloff
Mis en scène par Francis D’Ostuni
Avec Rudy Goddin
Régie : Toni Salvaggio, Edouard Szczesny
Théâtre de la Renaissance
http://www.theatredelarenaissance.be















MATIN BRUN de Frank Pavloff, par le Théâtre de la Renaissance
Pièce de théâtre, outil pour lutter contre l'extrême-droite
http://www.likoma.fr/cc/franck-pavloff-matin-brun/2543.html

Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’Etat Brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros ni des purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Sournoisement, insidieusement, certains tentent à nouveau de limiter nos droits les plus fondamentaux. Nous pensions être à l’abri. Et nous sommes persuadés que la bête immonde était définitivement vaincue. Pourtant, nous prenons le risque de minimiser les signaux inquiétants qui émergent partout en Europe et dans notre propre pays.

Description de l'activité :
- accueil
- pièce de théâtre
- pause
- ateliers de réflexion avec des philosophes
Public : étudiants de 16 à 18 ans (5ème et 6ème secondaire)
Thème : sensibilisation à la philosophie et à l’art
Conférenciers : Jacques SOJCHER et Lambros COULOUBARITSIS, professeurs émérites à l'ULB ; Brice DROUMART, Mélanie OLIVIER et Aline MIGNON, philosophes.
Une organisation du Pôle Philo

Wavre – Maison de la Laïcité
Public : étudiants de 16 à 18 ans
PAF : 3 € | Public scolaire uniquement

PAROLES est un espace de rencontres et d'échanges. Chacun est libre d'exprimer ses opinions dans le respect d’autrui et la convivialité. Le café philo du CALBW prend les couleurs du festival. Le thème : a-t-on besoin de nos désirs ?
Une organisation du Pôle Philo

Wavre – Maison de la Laïcité
Tout public
Gratuit

VENDREDI 23.03.12 - Matinées philo secondaire (13:30)

BLANCHE, suivie des interventions de la chorégraphe Isadora Sanchez et de la philosophe Isabelle Meurens (directrice de Contre-Danse).

Spectacle de danse contemporaine accessible
Tout public et scolaire (adolescents à partir de 14 ans)
Durée : 55 minutes

« Blanche » est un jeu de rôle dansant, dans lequel cinq personnages viennent expérimenter la démesure et les limites de leurs désirs sur scène. Chacun des joueurs donne à voir son rapport à la sexualité, à la sensualité dans un contexte tantôt grave, tantôt léger, avec ce que cela comporte de frustrations et de fantaisies. A la recherche de l’amour partagé, ils mettent en mouvement leur désir fondamental : celui du rapport à l’autre, sous l’œil acéré des autres.

Avec « Blanche », le Collectif Physalis travaille autour du thème du désir, comme force positive et primordiale qui nous pousse à agir et à vivre. Ce fil conducteur amène les personnages à traverser d'autres notions comme la naissance de la sexualité, l'éveil des sens, le rapport dominant-dominé dans le couple. Blanche est un spectacle de danse contemporaine accessible.
Une chorégraphie à la fois drôle et douce-amère, à ne pas manquer !

Distribution
Chorégraphie : Isadora Sanchez
Danseurs : Etelle Bibbo, Joachim Loneux, Melody Willame, Olivia Cassereau, Ornella Venica
Conseillères artistiques à la chorégraphie : Claire Lesbros et Déborah Pairetti
Conseiller artistique dramaturgie et graphisme : Jérémie Labsolu
Scénographie : Marc-Antoine Colin et le Collectif Physalis
Costumes : Etelle Bibbo, Ornella Venica et Catherine Burton
Création lumière : Perceval Sanchez avec l'aide du Centre Culturel des Chiroux (Jean-Marc Gourguet et Christophe Fourré)
Vidéo : La Film Fabrique Asbl
Bande-sonore : Vincent Crépin
Musiques : Vincent Crépin, Mathieu Ha, Alexei Aigui, High Tone, John Zorn, Mich Gerber, Stephan Micus, Badawi, Tortoise, Matmos, Les Blérots de Ravel, Yann Tiersen, Ada Miléa, Bach.

Réalisé avec l’aide du Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles-Service de la Danse.
Coproducteurs :
Centre Culturel des Chiroux
Centre Culturel d’Ottignie-Louvain-la-Neuve
Centre Culturel du Brabant Wallon
Le Zététique Théâtre Asbl
Avec le soutien du : Centre Culturel de Theux, Centre Culturel de Chênée.
L’aide du : Centre Culturel de Braine-l’alleud, Centre Culturel de Rixensart, Article 23 asbl, La Film Fabrique asbl, La Virevolte asbl.

Une organisation du Pôle Philo

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Public : étudiants à partir de 14 ans
PAF : 3€ | Public scolaire uniquement

VENDREDI 23.03.12 - Conférence d’ouverture ANDRE COMTE-SPONVILLE sur le désir (20:00)

Le désir est "l'unique force motrice" (Aristote) : c'est la force en nous qui nous meut et nous émeut, autrement dit "l'essence même de l'homme" (Spinoza). Reste à savoir comment le penser et le vivre : comme manque ou comme puissance? Comme espoir ou comme amour? Ce sera l'objet de cette conférence.

André COMTE-SPONVILLE est né à Paris, en 1952. Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et agrégé de philosophie, il a longtemps été maître de conférences à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne), dont il démissionna pour pouvoir consacrer davantage de temps à l’écriture et aux conférences qu’il donne en dehors de l’Université. Il est membre du Comité Consultatif National d’Éthique. Il a publié une vingtaine d’ouvrages, dont : Petit traité des grandes vertus (PUF, 1995, rééd. Points-Seuil) ; Dictionnaire philosophique (PUF, 2001) ; Le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004, rééd. Le Livre de Poche) ; L’esprit de l’athéisme, Introduction à une spiritualité sans Dieu (Albin Michel, 2006, rééd. Le livre de Poche).
Son dernier livre : Le goût de vivre et cent autres propos, Albin Michel, 2010.
Une conférence coorganisée par le CALBW et le Festival Philosophia de Saint-Emilion


Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
Gratuit

SAMEDI 24.03.12 - Rencontres philo (9:30)

Les Rencontres Philo sont des journées thématiques de formation.

La philosophie avec les enfants, contribue à former l’esprit critique par le développement d’une pensée autonome. Elle permet ainsi de rechercher l’objectivité par le raisonnement, l’expérience et l’information vérifiée ; de repenser et remettre en cause ce qui est donné pour évident en exerçant son esprit critique et en confrontant les faits et les idées de manière à pouvoir opérer ses propres choix ; de développer la capacité à verbaliser et à communiquer pour exprimer sa pensée ; de renforcer la vie sociale, le sens de la coopération et la solidarité ; d’apprendre la nécessité d’un engagement au service des autres, de se situer dans la perspective du bien commun, dimension éthique essentielle du bonheur individuel. Toutes ces valeurs sont constitutives de la notion de citoyenneté et fondent la démocratie. Les Rencontres philo ont pour objectif de montrer comment, au travers de différentes pratiques, les mêmes objectifs fondamentaux peuvent être rencontrés.

Thème 2012 : PHILO PRATIQUE – PRATIQUES DE PHILO

Description de l'activité

  • 9:30-12:30 : table ronde animée par Ali SERGHINI, Philosophe et Président d’Entre-vues
Michel PUECH (France), Philosophe, Maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne: La philo en accès libre
Edwige CHIROUTER (France), Philosophe, Maître de conférences à l’Université de Nantes, Expert auprès de l’UNESCO, Animatrice des « Goûters de philosophie et de littérature » à l’Université Populaire du Goût de Michel Onfray : Pratiquer l’étonnement : la philosophie, la littérature et l’enfance
Richard ANTHONE, Mercenaire et pèlerin philosophique, Chargé de cours au Karel de Grotehogeschool (Haute Ecole Charlemagne, département sciences sociales et orthopédagogique à Anvers) : Comment créer un lien dynamique entre un processus de dialogue philosophique et un processus de création artistique ?

  • 12:30-14:00 : pause-déjeuner

  • 14:00-16:30 : ateliers philo
Oscar BRENIFIER, Docteur en philosophie, Formateur, Fondateur de l’Institut de Pratiques Philosophiques : Philosopher, ce n'est pas s'exprimer
Aline MIGNON, Philosophe, Animatrice d’ateliers philo avec les enfants et Collaboratrice à la revue Philéas & Autobule : La philosophie en jeux
Richard ANTHONE : Comment créer un lien dynamique entre un processus de dialogue philosophique et un processus de création artistique ?
Edwige CHIROUTER : Pratiquer l’étonnement : la philosophie, la littérature et l’enfance

Une coorganisation du Pôle Philo, d’Entre-vues et de Philéas & Autobule

Formation en partenariat avec l’IFC
Gratuité pour les membres du personnel de l’enseignement fondamental et secondaire


Wavre – Maison de la Laïcité
Tout public
PAF : 5 € - gratuité pour les membres du personnel de l'enseignement fondamental et secondaire

SAMEDI 24.03.12 - Philo et Psychanalyse, sur le désir (16:00) + Vin Philo (19:00)

Pour une édition d’Escales se penchant sur la notion de désir, il nous semblait inconcevable de traiter ce sujet sans passer par la psychanalyse. C’est pourquoi nous invitons un célèbre psychanalyste à venir discuter des perspectives psychanalytiques et philosophiques de cette notion, en compagnie d' Ali SERGHINI, philosophe, écrivain.

En collaboration avec Entre-Vues.

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
Gratuit

Vin Philo, dégustation de vins et d’idées

La dégustation de vin et l’attitude philosophique ont de nombreux points communs. Ces deux disciplines demandent de la patience, de la curiosité, une dose d’étonnement et surtout du goût pour le plaisir. Chacun peut déguster à sa manière et le vin et les idées. Réunir un philosophe et un sommelier est une gageure qui peut réserver bien des surprises. C’est ce que nous vous invitons à venir (re)découvrir.

Invité: Baudouin HAVAUX (Mégavino) et Jean-Michel COUNET(UCL)

Jean-Michel Counet est professeur de philosophie et de théologie médiévale à l’Université Catholique de Louvain depuis 1994. Actuellement professeur ordinaire.
Il est directeur du Centre de Wulf-Mansion, centre de recherche en philosophie antique et médiévale (latine et arabe) et du Centre FITE (Philosophie et Textualités).
Il s’intéresse plus particulièrement au néoplatonisme médiéval, c’est-à-dire à des auteurs tels que Jean Scott Erigène, Anselme de Canterbury, Thomas d’Aquin, maître Eckhart, Nicolas de Cues auquel il a consacré de nombreuses études.
Ses autres centres d’intérêt en philosophie sont : la notion de dialectique à travers les âges, la philosophie de l’événement (Whitehead, Hartshorne, Deleuze), la psychologie de Carl Gustave Jung et les penseurs du cercle Eranos, la pensée de Thucydide,…

Actualité éditoriale : Nicolas de Cues, Les Conjectures. De Coniecturis. Texte traduit avec introduction et notes par Jean-Michel Counet. Avec la collaboration de Michel Lambert (Classiques de l’humanisme), 2011, Paris, Les Belles-Lettres.
En 2010 : JM Counet (éd.) Figures de la dialectique. Histoire et perspectives contemporaines (Bibliothèque Philosophique de Louvain), Leuven-Louvain-la-Neuve, Peeters.

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Public adulte (consommation d’alcool)
PAF : 5 €

SAMEDI 24.03.12 - Rock’n’philo (18:00)

Une conférence-concert orchestrée par Francis METIVIER

À l’instar de la philosophie, le rock se développe dans toute son ambivalence : individualiste et transculturel, agent critique et force de propositions, doux rêveur et initiateur d’actions, instrument de subversion et de cohésion à la fois. L’art a toujours porté cette ambiguïté et il faut reconnaître aux grands morceaux du rock leur statut artistique. Rock'n philo se penche sur ces morceaux, afin d’en dégager toute la substantifique philosophie…

Par exemple, la première Méditation de Descartes et le Where is my mind des Pixies posent les mêmes problématiques : le réel est-il ce que je vois ? Suis-je parce que je pense ? Le message des Pensées de Pascal et celui de Smells like teen spirit de Nirvana sont semblables : « Le moi est haïssable ». Machiavel et L’homme pressé de Noir Désir expriment le même… machiavélisme. Le Come together des Beatles n’est pas sans rappeler d’idée du rassemblement comme prémices du « contrat social » selon Rousseau. Comment interpréter, à l’aide du déconstructivisme de Derrida, le si mystérieux Hotel California des Eagles, jusqu’en son mythique solo de guitares ? Le Stairway to heaven de Led Zeppelin est empreint d’un scepticisme qui n’est pas sans rappeler l’antique Pyrrhon.

Francis METIVIER a eu deux révélations à 13 ans : le grec ancien et Led Zeppelin, ce qui l'a amené ensuite à se confronter aux textes philosophiques et à apprendre la guitare. Rock'n philo est le résultat de la maturation inconsciente de ces deux modes d'expression.

Il habite Chinon ("petite ville, grand renom" comme disait Rabelais) et est professeur de philosophie au lycée Duplessis-Mornay de Saumur. Il a été enseignant et chercheur à l'Université de Tours (facultés de médecine et de philosophie) et pense que le vrai travail de fond en philosophie se fait au lycée.

Docteur en philosophie avec une thèse sur Le Concept d'amour chez Kierkegaard, Paris-IV Sorbonne, spécialiste de questions d'esthétique et d'éthique, il a publié sur Kierkegaard, Rabelais, le vin, l'éthique médicale et professionnelle, ainsi que des tribunes sur Haïti et la démocratie en France, dans Métro et Le Monde.

Par ailleurs, il fait du rock avec ses élèves, présentant tous les ans un concert et des compositions originales sur un thème philosophique (le temps, l'inconscient, les mythes de Platon, Oedipe, les 7 péchés capitaux,...).

Louvain-la-Neuve – Salle Salmigondis
Tout public
Gratuit

SAMEDI 24.03.12 - Méli-Mélo : la finale (20:30)

Citoyens en herbe, avenir de la société, des jeunes mettent en musique leurs valeurs, partagent leurs engagements. La finale du concours musical Méli-Mélo rassemble les 4 meilleurs groupes pour un concert public. Les 2 vainqueurs seront récompensés par l’enregistrement studio et la gravure d’un CD reprenant leurs chansons.

Le concours Méli-Mélo est organisé avec la collaboration des Maisons de jeunes de Rixensart, Vitamin’Z à Wavre, Antistatic à Tubize et Centre nerveux à Mousty.

Louvain-la-Neuve – Salle Salmigondis
Tout public
Gratuit

DIMANCHE 25.03.12 - Philo dell'Arte (10:30) + Brunch philo et équitable (11:00) + Consultations philosophiques (de 13:00 à 19:00)

L’exposition Philo dell’Arte reprend les réalisations artistiques des élèves des écoles communales des Coquerées et de Lauzelle créées au cours des animations Philo dell’Arte.
Ces animations sont des journées d’éveil philosophique et artistique à l’attention des enfants. Sur un thème choisi et grâce à des œuvres artistiques, ils sont amenés à (se) poser des questions, à écouter, à s’exprimer, à échanger et à réfléchir aux événements qui leur arrivent et au monde dans lequel ils vivent. Ils apprennent à structurer leur pensée et à se forger leur propre raisonnement par le développement de l’esprit critique. Dans une ambiance ludique, les petits « philonautes » font ainsi de la philosophie. La réalisation d’une création artistique permet ensuite de symboliser le résultat des réflexions communes. Leurs pensées se transforment ainsi en œuvre d’art.

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
Gratuit

Brunch philo et équitable, un repas éthique qui sera également l’occasion de souligner et saluer le travail de jeunes enfants et d’adolescents participant aux animations Philo dell’Arte à l'Espace Créativité de la Fabrique de Soi présentent en avant-première "Besoin d'air et bien plus encore".
Dans le cadre de leur année créative, Ordre et Désordre, le monde sur un fil…, les adolescents de Tubize réinterrogent artistiquement quelques valeurs fondamentales. Leurs dessins, sculptures, écrits et bas-reliefs expriment ce besoin d’air…, besoin de respirer, besoin de respirer à pleins poumons… autant de besoins essentiels que sont en définitive nos besoins de liberté.
Une coorganisation de Philéas et Autobule, de la Fabrique de Soi et du Pôle Philo

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
PAF : 5 €

Consultations philosophiques. Proposées par le praticien philosophe Oscar BRENIFIER.

Tout public
Gratuit

DIMANCHE 25.03.12 - Balade contée (13:00) + Spectacle familial : "Elisa et Jean-René" (16:00)

Balade contée
Une balade familiale autour de l’étang de Louvain-la-Neuve, agrémentée de contes présentés par un conteur professionnel.
Ph. Casterman a été berger-itinérant de 1981 à 2005, durant plus de 20 ans il a ainsi parcouru les champs et les chemins
du Hainaut et du Brabant wallon. En quête de pâturages pour ses brebis certes, mais aussi à la recherche de notre liberté perdue: celle des anciens nomades aujourd'hui sédentarisés que nous sommes. Il vous parlera de sa lente mutation, des rencontres faites lors du gardiennage du troupeau et ... de ses chiens.
Dans le cadre des nuits d’encre, avec la Maison du Conte et de la Littérature du Brabant wallon

Départ de la Ferme du Biéreau à 13:00. Boissons et collations offertes au retour
Promenade familiale
Gratuit


Spectacle familial : "Elisa et Jean-René"
Elisa a un pif tout tordu comme une corne de gatte. Avec sa dioptrie 14, elle porte des lunettes loupes, qui lui font les yeux comme des « quiquines de poupousse ». Avec ses deux p’tites couettes et sa tenue vestimentaire, Elisa, c’est tout un roman ! Elle habite Chicago, pas en Amérique, non, en Wallonie, dans la région du centre. Jean-René habite dans un appartement à Québec, au Canada. Il a 48 ans et vit avec son canari, Albert XIII. Malgré leurs différences et la distance qui les sépare, une belle amitié naîtra entre une étrange petite fille et un monsieur pas comme les autres.

Création collective
Ecriture : Yolanda Cortesia
Adaptation et mise en scène : Benoît de Leu de Cecil
Comédienne : Christine Godart
Scénographie : Aurélie Borremans
Décor sonore : Marc Keyaert
Recherche pédagogique : Martine Nolis
Animations et photos : Nicolas Badot
Remerciements à Marie-Odile Dupuis

Librement inspiré du film d’animation « Mary and Max » d’Adam Elliot, ce spectacle de petite forme, raconte la vie d’une fillette de 8 ans et d’un quinquagénaire.

Tous deux mènent une existence difficile mais le hasard les amènera, par le biais d’une correspondance insolite, à vivre une amitié authentique et intense qui leur donnera la force de cicatriser leurs blessures.
Outre le message d’espérance en l’homme, le spectacle se veut aussi un vecteur de tolérance. Il suscite également une prise de conscience du droit à la différence.

La Compagnie des Mutants, essentiellement orientée vers le jeune public, est implantée à La Louvière depuis près de 30 ans. Dans les écoles de la région, « le cas Elisa » est monnaie courante.

Une organisation de Philéas & Autobule

Louvain-la-Neuve, Ferme du Biéreau
Spectacle familial
PAF : 5 €

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DIMANCHE 25.03.12 - Studio philo (18:00) + Concert de CALI !!!!COMPLET!!!! (20:30)

STUDIO PHILO
Le saviez-vous? "Fight Club", "Collateral" ou "Matrix" permettent de comprendre Platon, Descartes ou Kant ! Telle est en tout cas la conviction d’Ollivier Pourriol, qui nous offre une introduction originale et passionnante à la philosophie.
Ollivier POURRIOL, normalien et agrégé de philosophie, a enseigné la philosophie avant de se consacrer à l’écriture et à l’animation de séances de Ciné philo, au MK2 Bibliothèque à Paris.

Il est l’auteur de trois romans parus chez Grasset, Méphisto Valse (2001), Le Peintre au couteau (2005) et Polaroïd (en collaboration avec James Douglas, 2006) dont il prépare l’adaptation cinématographique, et de plusieurs essais, dont : Alain, le grand voleur (Livre de Poche biblio essais, 2006) et Eloge du mauvais geste (Nil, 2010). Le livre Ciné Philo : Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran, est sorti le 9 avril 2008 chez Hachette Littératures.

Louvain-la-Neuve, Ferme du Biéreau
Tout public
Gratuit

CONCERT de CALI - COMPLET
Le grand CALI en concert en formule intimiste et acoustique

b[Cali b continue sa tournée avec son album “La vie est une truite arc-en-ciel“. Dans le cœur de Cali nage une truite, animal sauvage et ambigu symbolisant ce que l’on ne domestique pas, ce que l’on ne soumet pas, sinon au bout d’une lutte acharnée pour la vie à tout prix. Le ton est donné, Cali est de retour. Une truite certes, mais une truite arc-en-ciel, aux couleurs multiples de l’Amour, de la peine, de la rage, de la joie, malgré le marasme étouffant et l’égoïsme moderne. Aujourd’hui, la production de Cali sonne définitivement rock. On y entend l’héroïsme de U2, ou encore de Nick Cave ou de Joy Division. On y retrouve Léo Ferré, à qui plusieurs titres du disque rendent un hommage vibrant. On plonge dans cet album, puis on nage entre deux, trois, treize courants ; on touche le fond, on remonte et on respire à nouveau. On ressort, enfin, remué, couvert d’écume... heureux.

Une coorganisation du CALBW, de la Ferme du Biéreau et du CCBW

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
PAF : 25 €
Réservation auprès de la Ferme du Biéreau (070 22 15 00 /info@fermedubiereau.be)

LUNDI 26.03.12 - Matinées Philo primaires (10:30 & 13:30) COMPLET !!!

REMUE-MÉNAGE CHEZ MADAME K

Madame K passe son temps à se faire du souci. Elle s’inquiète de tout : un bouton mal cousu, le temps qu’il fait et qui pourrait changer – et si le soleil disparaissait ? Monsieur K, par contre, bricole, dessine, découpe, peint et sifflote.
Un jour, dans son potager, Madame K trouve un oisillon tombé du nid. Elle décide de l'élever...

A partir de 5 ans

Un spectacle de La Berlue d'après l'album de Wolf Erlbruch (Éditions Peter Hammer - Milan pour trad. française)
Adaptation : Violette Léonard et Luc Fonteyn
avec Violette Léonard et Benoit Lavalard
Mise en scène : Luc Fonteyn
Scénographie, images, marionnettes : Christine Flasschoen
Coaching marionnettes : Christine Flasschoen
Création lumières et régie : Benoit Lavalard
Construction structure-décor : Guy Carbonnelle
Musiques : Marie-Sophie Talbot
Montage sonore : Pascale Snoeck et Benoit Lavalard
Production et diffusion : Paul Decleire
Une production de La Berlue ASBL

Des ateliers de réflexion philosophique sur la pièce sont proposés la semaine suivante dans les classes.

En coproduction avec le Centre Culturel Jacques Franck, accueil en création au CDWEJ, en résidence à la Roseraie, réalisé avec l'aide du Ministère de la Communauté française, service du Théâtre. Merci au Théâtre du Papyrus, et à la Pépinière de L'Anneau.
Une organisation du Pôle Philo

ACTIVITE COMPLETE

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Public : élèves du primaire à partir de 5 ans
PAF : 3€ | Public scolaire uniquement

LUNDI 26.03.12 - Rebelles subversifs (18:00) + Conférence de clôture : Alain BADIOU (20:30)

Nuits d'Encre

Pour la première fois, le CALBW s’associe aux Nuits d’encre pour une présentation par Anne MORELLI (ULB) de l’essai qu’elle a dirigé : Rebelles et subversifs de nos régions – Des Gaulois jusqu’à nos jours, publié en 2011 par Couleurs Livres.
Alors que règne dans notre pays un fatalisme généralisé face à des situations que la population n’appelle pas de ses vœux, il est bon d’apprendre que des actions collectives ont déjà, dans le passé, modifié le cours de l’Histoire.
De la « résistance » des Gaulois aux grèves qui ont engendré notre système de protection sociale, en passant par les révoltes paysannes, urbaines et la contestation religieuse, les exemples de rébellions contre le pouvoir du plus fort foisonnent.
Elles ne manqueront pas de servir d’inspiration à ceux qui refusent l’intolérable.

Une coorganisation des Nuits d’Encre et du CALBW

Louvain-la-Neuve – Ferme du Biéreau
Tout public
Gratuit

Conférence de clôture : Alain BADIOU

Professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure, philosophe, dramaturge et romancier, Alain Badiou viendra réfléchir avec nous sur le désir de révolution. Une conférence présentée par Martin Legros, rédacteur en chef de Philosophie Magazine.
Dans la mesure où le mot « révolution » désigne classiquement le renversement d’un ordre établi, il se situe conceptuellement à la lisière de la Loi (nom générique de l’ordre) et du Désir (nom générique de ce qui entre négativement en relation avec la Loi). Cette lisière est presque indiscernable : déjà St Paul affirmait que, par les interdits qu’elle proclame, la Loi désigne en quelque sorte les objets du Désir. Lacan a même avancé la formule selon laquelle Désir et Loi sont « réciprocables ». Parler des « désirs de révolution » reste une formule obscure, et facile, si on ne pose pas la question : quelle peut bien être la Loi du désir de non-Loi ? De là que le problème crucial des révolutions est toujours celui de l’Etat. Ou, plus violemment : que les révolutions triomphantes n’ont jamais à ce jour pu éviter l’instauration d’un régime de terreur. Ce sont ces paradoxes qu’il importe d’éclaircir.
Alain Badiou, actuellement professeur émérite à l’Ecole Normale Supérieure où il a été nommé professeur en 1999, est né en 1937 à Rabat, d’un père mathématicien et d’une mère professeur de français. En 1956, il entre à l’Ecole Normale Supérieure qu’il quitte en 1961 après avoir été reçu premier à l’agrégation de philosophie.
De 1961 à 1969, service militaire, puis enseignement au lycée et au Collège universitaire de Reims. Dans cette période il publie deux romans, Almagestes (1964) et Portulans (1967), et un ouvrage de philosophie logique, Le Concept de Modèle (1969).
De 1969 à 1999, maître de conférences puis professeur de philosophie à l’Université de Paris VIII.
La politique a toujours été et demeure un repère important de ses intérêts et de son engagement. Les ouvrages traitant de politique jalonnent sa carrière ainsi, Théorie de la contradiction (1975), De l’idéologie (1976), Peut-on penser la politique ? (1985) et récemment la série des Circonstances 1 à 6 entre 2003 et 2011, dont un succès populaire et médiatique pour le numéro 4, De quoi Sarkozy est-il le nom ?
En 1982 paraît le premier de ses grands livres philosophiques, Théorie du sujet, qui sera suivi en 1988 par L’être et l’événement et en 2006 par Logiques des mondes. Un dialogue avec Nicolas Truong, philosophique et anthropologique, Eloge de l’amour, connait à son tour un grand succès en 2009.
Alain Badiou a écrit pour le théâtre : L’Echarpe rouge (mise en scène par A.Vitez en 1984). Entre 1994 et 1996, série des Ahmed (Ahmed le subtil, Ahmed se fâche, Ahmed philosophe, les Citrouilles), tous mis en scène par C.Schiaretti à la Comédie de Reims.
En 1997 paraît son troisième roman, Calme bloc ici-bas, transposition sophistiquée des Misérables de Victor Hugo.
Il faut signaler son intérêt constant pour la poésie et la musique, dont témoignent son Petit manuel d’inesthétique (1998) et, tout dernièrement (2010), les Cinq leçons sur le cas Wagner. Symétriquement, il pratique depuis toujours les mathématiques, qui jouent un très grand rôle dans sa philosophie et auxquelles il a consacré un livre entier, Le Nombre et les nombres (1990).
Le philosophe qu’Alain Badiou a toujours revendiqué comme son maître est Platon et il vient de faire paraître un livre, tiré (plus que traduit) de la République.
A partir des années quatre-vingt-dix, Alain Badiou est invité dans le monde entier pour des conférences, des enseignements, mais aussi des rassemblements politiques, comme les trois sessions internationales sur la signification contemporaine du mot « communisme » qu’il a organisées avec son ami Slavoj Zizek à Londres, Berlin et New York.
L’œuvre d’Alain Badiou est désormais mondialement connue. Elle est traduite dans une vingtaine de langues.

En collaboration avec l’Atelier-Théâtre Jean Vilar

Louvain-la-Neuve – Théâtre Jean Villar
Tout public
PAF : 10 €

MARDI 27.03.12 - Théâtre philo (19:30)

b[Une présentation philosophique du théâtre en général, et en particulier de la pièce de théâtre L’allée du Roi de Françoise CHANDERNAGOR, à l’atelier-théâtre Jean Vilar.]b

Frank PIEROBON est philosophe, dramaturge et passionné d’art. Professeur à l’IHECS, il dévie souvent sa plume pour écrire sur le théâtre, ou en écrire des pièces. Il participe régulièrement à des animations tournant autour du théâtre à Bruxelles.

Seul-en-scène royal

Un soir de 1719, dans la bibliothèque du couvent où elle s'est enfermée, Françoise d'Aubigné revoit et revit quatre-vingt-quatre années d'une existence riche en contrastes et en péripéties. Au crépuscule de sa vie, cette femme au destin exceptionnel, partie de rien pour arriver à tout, découvre que « tout n'est rien »...

Née en prison, elle se retrouve mariée à 17 ans au célèbre poète Scarron, infirme qui la laisse veuve et sans le sou à 25 ans. Grâce à son intelligence et sa sensibilité, elle deviendra la gouvernante des enfants illégitimes de Louis XIV, qui tombera amoureux d’elle jusqu’à lui offrir le domaine de Maintenon avant de l’épouser en secret.
De l’obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de Versailles, la future Marquise de Maintenon a traversé tous les milieux sociaux et tous les courants d’idées de son siècle. Pour l’incarner, Jacqueline Bir réunit tous les prodiges de son art. Sur les plus beaux airs baroques du XVIIème, elle chante et joue.

Après une carrière politique, Françoise Chandernagor se consacre à la littérature. En 1981, elle publie son premier roman L'Allée du roi : une intrusion fracassante dans un milieu littéraire qu’elle ne connaît pas ! Vendu à plus d’un million d’exemplaires, adapté à la télévision et au théâtre, le roman est également traduit dans le monde entier. Depuis, elle a écrit huit autres romans et une pièce de théâtre. Françoise Chandernagor est aussi administratrice de la Société des Lecteurs du Monde, membre du Prix Jean Giono et de l'Académie Goncourt depuis 1995.

Cette femme incarne un cheminement possible entre la France d’en haut et la France d’en bas. C’est un vrai personnage populaire et consensuel avec juste ce qu’il faut de zones d’ombre pour lui ajouter le charme du mystère.
Son destin a inspiré à Françoise Chandernagor une biographie romancée éblouissante, qui allie l’érudition, l’émotion et l’esprit. Jean-Claude Idée

Aujourd'hui, c’est avec une sobriété majestueuse mais jamais ronflante que Jacqueline BIR joue la courtisane d’une classe imperturbable alors que souffle autour d’elle un tourbillon vertigineux de grandeur et de décadence. Sur les plus beaux airs baroques du XVIIème siècle, Jacqueline BIR chante et joue, réunissant ainsi tous les prodiges de son art. (Le Soir, mars 2008)

Une production du Théâtre Royal des Galeries.
En collaboration avec l'Atelier Théâtre Jean Vilar

Louvain-la-Neuve, Théâtre Jean Vilar
Tout public
PAF : 16 € (Conférence + pièce) / 20 € (Pièce uniquement)

Lieux

  • 1348 Louvain-la-Neuve
Ferme du Biéreau, avenue du Jardin Botanique
Théâtre Jean Vilar, rue du Sablon – Place Botanique
Salle Salmigondis, place des Sciences

  • 1300 Wavre
Maison de la Laïcité Irène Joliot-Curie, 33 rue Lambert Fortune

Infos et tickets : 010 22 31 91 – escales@laicite.net
Tickets concert Cali : 070 22 15 00 – info@fermedubiereau.be

 

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Amoureuse,

Amoureuse,

le cœur s’affole,

la tête s’envole,

de vous je raffole !

 

Dans la bouche,

un cachou, un roudoudou,

une cigarette blonde ou brune,

enfance, féminité ;

depuis toujours,

une peau, un sourire, un regard,

la timidité d’un geste, sa

réserve, son commencement

puis son infinitude

sont ma plus grande école.

 

J’y reçois l’essentiel, l’éternel,

j’apprends.

 

Je prends de l’altitude,

mon sommet je le touche,

 à force de caresses, de baisers,

par petites touches !

 

Une vie.

 

Ne pas en avoir peur,

d’épines ne plus ensemencer

mon cœur

mais d’invulnérables

roses pourpres le tapisser,

 le recréer un peu, pour vous !

 

Parcelles de ce jardin sont les

mots qui se donnent avec les lèvres,

avec les gestes, les silences bruyants,

 avec tout de soi !

Un monde à soi.

 

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En remerciements à ceux  qui me font l'honneur de me transmettre leurs impressions au sujet de

"l'Hymne ou le Plaidoyer pour une noble essence :

l'arbre, témoin séculaire de la courte existence des Hommes"


                                           "La vie humaine est un vieux pays sombre
                                            Où les marcheurs pensifs, en des routes sans nombre,
                                            Se croisent dans des cris d'accueil et de départ ! "
                                                                                      Georges Rodenbach


                             Fasse que ce tercet du poète des "Vies encloses" joue le rôle de messager afin de saluer chaleureusement les "amoureux fervents et savants non austères", nourrissant dans "leurs mûres saisons", une inclination naturaliste en faveur de ce verdoyant monument, l'arbre, réservant une mention particulière à Rébecca Térniak, qui, de sa plume ardente bannissant le préfabriqué, a su ô combien, nous retranscrire son émoi à l'évocation de cette thématique botanique, étant à la fois troublée et ravie qu'une telle sensibilité puisse fleurir en eux à l'égard d'un pan de notre patrimoine méconnu et méprisé, que nous nous ingénions à maltraiter à qui mieux mieux...jusqu'à ce que mort s'en suive !!!


                           "Je danse après le supplice refus de l'atteinte du mal que je mets à nu.

                            Celui qui n'a pas de promesses en soi ni de signe de ciel ni de signe de terre

                            Meurt sans la clarté des échanges et sur sa tombe mérite des chardons." *


                           Et si l'existence "d'Arts et Lettres" devait se justifier, fors sa défense des disciplines majeures de la création présentées, "défiant et le temps et l'espace et le nombre", selon une formule du "Poète rustique" d'Orthez, alliant iconographie et résumé historique, ce serait, selon mon humble optique, en sa qualité de "relieur d'âmes", afin qu'une subtile alchimie infuse entre certains membres voués à la base, à la solitude, et qui par l'entremise de ce réseau, sont invités à rompre et leur isolement, et "l'Ombre des Jours", dans un élan d'échange avec leur prochain parfois si "étranger", hélas, et ce, pour la beauté du geste, éloigné de tout mercantilisme ou opportunisme, cette "mauvaise herbe" à la Eustache Deschamps colonisant moult "Locus amoenus" !

                           Mais pour cela, assurément, il nous faut être disposé à ce que les graines en germination lèvent, après avoir été ensemencées sur un terreau fertile, ayant "d'abord soif" de "partage", terme très "tendance" de nos jours, éminemment profané, soif perpétuelle de nouer des liens spirituels authentiques, sinon de communion totale, vaste utopie !!!
                         "Parti pris des choses" pour paraphraser Francis Ponge, qui, indéniablement nous rallie à la cause du père de "La Jeunesse blanche", prenant "Refuge dans l’art" ("l’art, asile de l’âme, où les bonheurs rêvés/Les orgueils, les amours brèves de la jeunesse/Vont se coucher"[…]) auteur, qui, de surcroit, m'est de plus en plus cher et avec lequel j'ose espérer tisser des attaches encore plus étroites, ne serait-ce qu'en vertu d'une tendre fraternité apollinienne le liant au "Faune habillé de bure", alias Francis Jammes, si seulement la destinée condescend à me prodiguer ses bienfaits, m'octroyant, entre-autres, l'agrément de servir la lyre d'Orphée, tant par l'expression de l'écrit que par celle de l'oralité, soit de "mettre en bouche", de faire résonner le chant de "Calliopée".
                          "Passeur de mots", qui tel un artisan forge, sculpte, creuse et cisèle la pièce d'orfèvrerie qu'il a élu et dont il s'est attribué la mission de faire revivre, la ressentant avant de la dire, animé du désir de faire ressortir le style fleuronnant de sens du verbe poétique de "l'arbre à poèmes", baptisé de "Poémier" par Paul Fort, gage de fructueuses productions prenant l'auditeur, le lecteur, à témoin.
                         

                        "Que les couchants sont doux à l'âme douloureuse, et qu'il est bon de s'attendrir avec le jour !  Ces heures apaisées sont la patrie heureuse où l'homme oublie la haine et rêve un peu d'amour", nous déclare l'arboriculteur-trouvère.

                           Vous ne pouvez donc vous douter, à quel point, je suis attendrie par votre émouvante réceptivité, chère Rébecca, vibrant credo qui tente à me rasséréner sur la nature humaine parfois si désespérante de par la légèreté et la noirceur dont elle est capable de faire preuve ; vous avouerai-je vous concernant, que le peu qu'il m'a été donné de lire de vous, m'a profondément marqué par l'intégrité, la générosité, la force de votre idéal artistique et engagement qui émanent de vos propos ; c'est que vous allez, permettez-moi de l'affirmer, jusqu'à faire mentir Niesztche qui prononçait un contre éloge de l'humanité dans sa globalité, en affirmant que : "L'homme est un être superficiel par profondeur."
                           Et puisque nous en sommes aux confessions, comment, ne pas admettre que je vous dois aussi une chose rare, essentielle, celle d'avoir reconnu en vous la "beauté- bonté " chère à François Cheng, nommée ainsi au sein de son recueil accueillant "les cinq méditations sur la beauté", singularité donc, à laquelle je vous suis redevable pour avoir grandement participé, par l'apport de vos appréciations, à ma "réunification" ; or, en ce jour de Saint François de Sales, la mécréante que je suis, ne peut que se réjouir de voir sa pensée appréhendée de la sorte, soit, envisagée sans être morcelée, ni pour le moins du monde divisée ou bien pervertie par des frileux qui prônent l'économie de moyens, sinon la retenue synonyme de tiédeur, suivant ma vision, car :
                         

                        "Aimer quelqu'un, c'est le dépouiller de son âme, et c'est lui apprendre ainsi - dans ce rapt - combien son âme est grande, inépuisable et claire. Nous souffrons tous de cela: de ne pas être assez volés. Nous souffrons des forces qui sont en nous et que personne ne sait piller, pour nous les faire découvrir" proclame Christian Bobin…
                         

                        Certes ! Comment ne pas adhérer à une telle profession de foi ! Pourtant, amis, une autre alternative se présente à nous : nous pouvons également "souffrir" d'être mal "pillé", seulement "effleuré"...
                          N'y a t'il pas pire trahison que le survol d'un être dans son entité ? N'est-ce pas la négation même de son identité ? Car "naître est à la portée de tout le monde ! Mais il faut devenir ensuite ! Devenir"* …
                          Oui, n'oublions jamais que, "Nous naissons, pour ainsi dire, provisoirement, quelque part ; c'est peu à peu que nous composons en nous le lieu de notre origine, pour y naître après coup, et chaque jour plus définitivement."

Une Valérianacée émerveillée de l'atmosphère se dégageant de ce réseau…

Avec l'expression de sa vive admiration adressée à son Pygmalion, Robert Paul.

*1 : : Devise signée France Burghelle-Rey, auteur découverte grâce au blogue "Patrimages"

*2 : : Devise de Daniel Pennac, dans l'esprit de la citation de Rainer-Maria précitée ("Lettres milanaises, 23 janvier 1923)


Florilège de poèmes en lien avec "le Plaidoyer pour l'arbre"

I)
Eh quoi ! tout est sensible !
 PYTHAGORE

Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'Univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
« Tout est sensible ! » - Et tout sur ton être est puissant !
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie :
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

Vers dorés de Gérard de Nerval
(Recueil "Les Chimères "1853)

II)
Puisque l’Ennui suprême a plissé tous les fronts,
Puisque rien d’héroïque et rien d’incorruptible
N’est plus resté debout au-dessus des affronts
Et que l’Idéal meurt, le front sur une bible,
Puisque sont morts aussi les dieux qu’on écoutait
Quand les vents de la Grèce apportaient leurs oracles,
Puisque Jésus lui-même en son ciel bleu se tait
Et semble avoir perdu la foi dans ses miracles,
Puisque la nudité de la Femme est pour nous
Un temple violé sans charme et sans surprise
Et qu’au lieu d’y plier en tremblant nos genoux
Nous l’allons traverser d’un geste qui méprise,
Puisque les grands, les purs sont dédaigneux d’agir
Et seraient lapidés s’ils tentaient l’épreuve,
Sans pouvoir sur les fronts de la foule élargir
Le drapeau frissonnant de la parole neuve,
Puisque c’est bien fini, puisqu’à présent encor
? Indice indénié des temps de décadence ?
Devant la monstrueuse Idole au ventre d’or,
Comme au temps d’Israël, le peuple chante et danse,
Puisque c’est bien ainsi, résignez-vous, les cœurs !
Car il vous reste l’Art, temple aux portes bénies,
Monument de refuge où de rares liqueurs
Font aux songes blessés de calmes agonies.
L’art, asile de l’âme, où les bonheurs rêvés,
Les orgueils, les amours brèves de la jeunesse
Vont se coucher, la tête en sang, les yeux crevés,
Côte à côte, dans les lits blancs de la tristesse.
Aux chevets de l’antique et durable hôpital
Voici, pour adoucir leur fièvre ou leur phtisie,
Pour les aider à vivre et pour tromper leur mal,
Voici la Sœur Musique et la Sœur Poésie.
Bonnes sœurs assistant les désirs survivants,
Leur récitant le soir des vers et des légendes,
Ou déroulant pour eux, avec leurs doigts fervents,
Des rythmes combinés en de roses guirlandes.
Bonnes sœurs leur montrant, pour leur l’espoir,
Le Chef-d’œuvre rêvé, beau des douleurs divines,
Qui, comme un crucifix tout en or sur fond noir,
Leur tend les bras de loin sous un bandeau d’épines !…
"Refuge dans l'Art" de Georges Rodenbach
(Recueil  "La Jeunesse blanche")

III)
Sors de ce vieux bourbier de poésie, poète !
de sa vase gluante aux crapauds endormis.
Soulève-toi d’horreur, mais non plus à demi,
couvert de lieux communs épais, d’images blettes.
 
Jarrets gonflés par ton effort,
soulève-toi des eaux croupies du Rêve.
– Oui, c’est fait.

Mais pourquoi resté-je ainsi courbé,
vaincu par mon effort !
Un peuple de sylvains me nargue sur ces bords ?...
 
À leurs cris je me dresse en piétinant d’orgueil.
Que fais-je là ?
Je prends racine, je m’enfeuille, et
j’entends rire Pan au cœur de ma feuillée…

JE SUIS UN ARBRE À POÈMES :
UN POÉMIER de Paul Fort
(Ballades françaises)

IV) À Albrecht Dürer
Dans les vieilles forêts où la sève à grands flots
Court du fût noir de l'aulne au tronc blanc des bouleaux,
Bien des fois, n'est-ce pas ? à travers la clairière,
Pâle, effaré, n'osant regarder en arrière,
Tu t'es hâté, tremblant et d'un pas convulsif,
O mon maître Albert Dürer, ô vieux peintre pensif !
On devine, devant tes tableaux qu'on vénère,
Que dans les noirs taillis ton œil visionnaire
Voyait distinctement, par l'ombre recouverts,
Le faune aux doigts palmés, le sylvain aux yeux verts,
Pan, qui revêt de fleurs l'antre où tu te recueilles,
Et l'antique dryade aux mains pleines de feuilles.
Une forêt pour toi, c'est un monstre hideux,
Le songe et le réel s'y mêlent tous les deux.
Là se penchent rêveurs les vieux pins, les grands ormes
Dont les rameaux tordus font cent coudes difformes,
Et, dans ce groupe sombre agité par le vent,
Rien n'est tout à fait mort ni tout à fait vivant.
Le cresson boit ; l'eau court ; les frênes sur les pentes,
Sous la broussaille horrible et les ronces grimpantes,
Contractent lentement leurs pieds noueux et noirs.
Les fleurs au cou de cygne ont les lacs pour miroirs ;
Et sur vous qui passez et l'avez réveillée,
Mainte chimère étrange à la gorge écaillée,
D'un arbre entre ses doigts serrant les larges nœuds,
Du fond d'un antre obscur fixe un œil lumineux.
O végétation ! esprit ! matière ! force !
Couverte de peau rude ou de vivante écorce !
Aux bois, ainsi que toi, je n'ai jamais erré,
Maître, sans qu'en mon cœur l'horreur ait pénétré,
Sans voir tressaillir l'herbe, et, par les vents bercées,
Pendre à tous les rameaux de confuses pensées.
Dieu seul, ce grand témoin des faits mystérieux,
Dieu seul le sait, souvent, en de sauvages lieux,
J'ai senti, moi qu'échauffe une secrète flamme,
Comme moi palpiter et vivre avec une âme,
Et rire, et se parler dans l'ombre à demi-voix
Les chênes monstrueux qui remplissent les bois.
Victor Hugo, Les Voix intérieures
(1837)

V)
a)Le premier arbre de l'allée
Le premier arbre de l'allée ?
- Il est parti, dites, vers où,
Avec son tronc qui bouge et son feuillage fou
Et la rage du ciel à ses feuilles mêlée ?

Les autres arbres ? - L'ont suivi
Sur double rang, à l'infini ;
Ils vont là-bas, sans perdre haleine,
A sa suite, de plaine en plaine ;
Ils vont là-bas où les conduit
Sa marche à lui, immense et monotone,
A travers la fureur et l'effroi de l'automne.

Le premier arbre est grand d'avoir souffert
Depuis longtemps, c'est dans ses branches
Que les hivers
Prenaient, des beaux étés, leurs sinistres revanches ;
Contre lui seul, le Nord
Poussait d'abord
Et ses rages et ses tempêtes
Et quelquefois, le soir, il le courbait si fort,
Que l'arbre immensément épars sous la défaite
Semblait toucher le sol et buter dans la mort.
L'orage était partout et l'espace était blême ;
L'arbre ployé criait, mais redressait quand même,
Après l'instant d'angoisse et de terreur passé,
Son branchage tordu et son front convulsé.
Grâce à sa force large et mouvante et solide,
Il rassurait tous ceux dont il était le guide.
Il leur servait d'exemple et de gloire à la fois.
Au temps de l'accalmie, ils écoutaient sa voix
Leur parler à travers l'émoi de son feuillage.
Ils lui disaient leur peur en face du nuage
Qui rôdait plein de foudre à l'horizon subtil.
L'un voulait fuir sans lutte et l'autre se défendre ;
Tous différaient d'avis, quoique voulant s'entendre,
Si bien qu'il lui fallait assumer le péril
D'entrainer seul, là-bas, en quels itinéraires !
Ces mille arbres nourris de volontés contraires.

S'il les menait ainsi, c'est qu'il savait agir
Son vouloir était dur, mais son geste était souple.
Pour les mieux exalter, il les rangeait par couples
Et dès qu'au loin il entendait le vent rugir,
Farouche et violent, il se mettait en route.
Eux le suivaient, abandonnant dispute et doute,
Heureux de retrouver un chef dans le danger.
Ils adoraient alors et son geste enragé
Et son cri despotique à travers les tumultes.
Par les soirs éclatants ou par les nuits occultes,
Il tenait tête à tout le ciel, tragiquement ;
Tous l'admiraient et tous se demandaient comment,
A mesure que l'ombre étreignait son écorce,
Il sentait mieux l'orgueil lui insuffler la force.

Mais les arbres qu'il entraînait dans ce combat
Que son ardeur changeait en fête,
Bien qu'ils fussent ses compagnons, ne savaient pas
Quel signe alors sacrait sa tête.
Nul ne voyait le feu dont l'or le surmontait
- Vague couronne et flamboyance -
Et que s'il était maître et roi, il ne l'était
Qu'en s'affolant de confiance.
"Le Premier arbre de l'allée "d'Émile Verhaeren
Recueil "Les Flammes Hautes"
b) Tout seul,
Que le berce l’été, que l’agite l’hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
Il impose sa vie énorme et souveraine
Aux plaines.
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
Les yeux aujourd’hui morts, les yeux
Des aïeules et des aïeux
Ont regardé, maille après maille,
Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ;
Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ;
Il abritait leur sieste à l’heure de midi
Et son ombre fut douce
A ceux de leurs enfants qui s’aimèrent jadis.
Dès le matin, dans les villages,
D’après qu’il chante ou pleure, on augure du temps ;
Il est dans le secret des violents nuages
Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s’épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
- Lèvres folles et bras tordus -
Il jette un cri immensément tendu
Vers l’avenir.
Alors, avec des rais de pluie et de lumière,
Il frôle les bourgeons de ses feuilles premières,
Il contracte ses noeuds, il lisse ses rameaux ;
Il assaille le ciel, d’un front toujours plus haut ;
Il projette si loin ses poreuses racines
Qu’il épuise la mare et les terres voisines
Et que parfois il s’arrête, comme étonné
De son travail muet, profond et acharné.
Mais pour s’épanouir et régner dans sa force,
Ô les luttes qu’il lui fallut subir, l’hiver !
Glaives du vent à travers son écorce.
Cris d’ouragan, rages de l’air,
Givres pareils à quelque âpre limaille,
Toute la haine et toute la bataille,
Et les grêles de l’Est et les neiges du Nord,
Et le gel morne et blanc dont la dent mord,
jusqu’à l’aubier, l’ample écheveau des fibres,
Tout lui fut mal qui tord, douleur qui vibre,
Sans que jamais pourtant
Un seul instant
Se ralentît son énergie
A fermement vouloir que sa vie élargie
Fût plus belle, à chaque printemps.
En octobre, quand l’or triomphe en son feuillage,
Mes pas larges encore, quoique lourds et lassés,
Souvent ont dirigé leur long pèlerinage
Vers cet arbre d’automne et de vent traversé.
Comme un géant brasier de feuilles et de flammes,
Il se dressait, superbement, sous le ciel bleu,
Il semblait habité par un million d’âmes
Qui doucement chantaient en son branchage creux.
J’allais vers lui les yeux emplis par la lumière,
Je le touchais, avec mes doigts, avec mes mains,
Je le sentais bouger jusqu’au fond de la terre
D’après un mouvement énorme et surhumain ;
Et J’appuyais sur lui ma poitrine brutale,
Avec un tel amour, une telle ferveur,
Que son rythme profond et sa force totale
Passaient en moi et pénétraient jusqu’à mon coeur.
Alors, j’étais mêlé à sa belle vie ample ;
Je me sentais puissant comme un de ses rameaux ;
Il se plantait, dans la splendeur, comme un exemple ;
J’aimais plus ardemment le sol, les bois, les eaux,
La plaine immense et nue où les nuages passent ;
J’étais armé de fermeté contre le sort,
Mes bras auraient voulu tenir en eux l’espace ;
Mes muscles et mes nerfs rendaient léger mon corps
Et je criais : ” La force est sainte.
Il faut que l’homme imprime son empreinte
Tranquillement, sur ses desseins hardis :
Elle est celle qui tient les clefs des paradis
Et dont le large poing en fait tourner les portes “.
Et je baisais le tronc noueux, éperdument,
Et quand le soir se détachait du firmament,
je me perdais, dans la campagne morte,
Marchant droit devant moi, vers n’importe où,
Avec des cris jaillis du fond de mon cœur fou.
"L'Arbre" d'Émile Verhaeren
Recueil La multiple splendeur

VI)
Madame, mon amie, qui criez que vos fleurs sont belles, que je vienne les respirer, et que vous ne pouvez à vous seule suffire au plaisir, à l'orgueil, à l'ivresse que vous versent vos nombreuses roses, laissez-moi le temps d'accourir, donnez-moi le temps de songer à ce qu'il  faut que je vous en dise. Attendez que j'aie trouvé quelque parole qui flatte votre goût de vos fleurs ...
Que si je m'oubliais et ne disais que ma pensée, je pressens que j'irriterais la vanité qu'elles vous donnent... Que me font tous ces calices de chair tendre, ces petits visages penchants ? Je ne sais pas chérir des merveilles si délicates, si sensibles et si fragiles...
Vous aimez les fleurs mon amie et j'aime les arbres. Des fleurs sont choses et les arbres sont des êtres. J'aime le tout mieux que la partie. Adorez avec moi ce grandiose porteur de branches et de feuilles, ce grand être isolé et complet. Sa stature et sa figure exhausse  mon regard. Il invoque, il appelle l'arbre de vie qui est en moi. Il est axe d'un monde où il rayonne son existence, et je le sens par moi-même qui approfondit jusqu'au granit l'exemple et la loi pure de se faire égal dans l'espace à toute puissance pressante du temps ; comme il répond à sa durée, comme il s'augmente et se succède dans l'étendue ! Il ne subsiste qu'il ne croisse, et le nombre de ses feuilles chante à demi-voix ce qui se passe sur la mer.
Arbre, mon arbre, Amour serait ton nom, s'il m'appartenait de te nommer, ô statue d'une soif constante, ta vigueur s'élève en toi comme l'huile entre les fibres et tu ne cesses de te construire car tu ne vis que de grandir.
Par le corps ardent des cieux, par la chair de l'air fraîche et fluide, par ce qui brûle au-delà de l'air aussi, là-haut, tu es appelé à l'altitude.
Je t'aime, je voudrais aimer comme toi, être aimé comme tu aimes, frémir, grandir, périr... Sa masse est en équilibre avec le temps.
Son corps est un siècle.

 M de PAUL VALERY
(Recueil ALPHABET)

VII)
Fragment du "Dialogue de l'Arbre" de Paul Valéry



Je t’aime, l’Arbre vaste, et suis fou de tes membres. Il n’est fleur, il n’est femme,
grand Être aux bras multipliés, qui plus que toi m’émeuve et de mon cœur
dégage une fureur plus tendre.. Tu le sais bien, mon Arbre, que dès l’aube je
te viens embrasser : je baise de mes lèvres l’écorce amère et lisse, et je me sens
l’enfant de notre même terre. A la plus basse de tes branches, je pends ma
ceinture et mon sac. De tes ombres touffues, un gros oiseau soudain s’envole
avec fracas et fuit d’entre tes feuilles, épouvanté m’épouvantant. Mais l’écureuil
sans peur descend et se hâte vers moi : il vient me reconnaître. Tendrement
naît l’aurore, et toute chose se déclare. Chacune dit son nom, car le feu du
jour neuf la réveille à son tour. Le vent naissant bruit dans ta haute ramure. Il
y place une source, et j’écoute l’air vif. Mais c’est Toi que j’entends. Ô langage
confus, langage qui t’agites, je veux fondre toutes tes voix ! Cent mille feuilles
mues font ce que le rêveur murmure aux puissances du songe. Je te réponds,
mon Arbre, je te parle et te dis mes secrètes pensées. Tout de ma vérité, tout de
mes voeux rustiques : tu connais tout de moi et les tourments naïfs de la plus
simple vie, la plus proche de toi. Je regarde alentour si nous sommes bien seuls,
et je te confie ce que je suis. Tantôt, je me confesse haïssant Galatée ; tantôt,
un souvenir me faisant délirer, je te tiens pour son être, et deviens un transport
qui veut follement feindre, et joindre et prendre et mordre autre chose qu’un
songe : une chose qui vit... Mais, d’autres fois, je te fais dieu. Idole que tu es, ô
Hêtre, je te prie. Pourquoi non ? Il y a tant de dieux dans nos campagnes. Il en
est de si vils. Mais toi, quand s’apaise le vent, et que la majesté du Soleil calme,
écrase, illumine tout ce qui est dans l’étendue, toi, tu portes sur tes membres
divergents, sur tes feuilles innombrables, le poids ardent du mystère de midi ; et
le temps tout dormant en toi ne dure que par l’irritante rumeur du peuple des
insectes... Alors, tu me parais une sorte de temple, et il ne m’est de peine ni de
joie que je ne dédie à ta sublime simplicité.



VIII)
 
IL ÉTAIT UNE FEUILLE

Il était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l'arbre
Racines vignes de vie.
Vignes de chance
Vignes de cœur
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.

Robert Desnos

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CHATEAU AUX QUATRE VENTS

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Ciel dedans, nuages dehors, fenêtres ouvertes sur l'intérieur

Chaos sous des ciels ébranlés

comme un plissement sur un front qui pense

plus loin encore des nuages de pierres

La perspective est aux aguets quand le vent fou s'engouffre derrière

Que reste -t -il de ta splendeur ?

la ligne et l'ordonnance ?

Façades creuse d'une illusion de grandeur

Escaliers sans fin n'allant nulle part vers l'ombre

et vouloir en sortir tout en étant dehors

illusion restaurée tout aussi perdue qu'un regard sans repère

illusion d'un château......AA

La Tour d'Aigues (Vaucluse dans le Lubéron)

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Les dates occultées

Doux ami

Chaque jour, au coeur du silence,

J’accueillerai, venant de toi,

Porteur de tout nouveaux émois,

Un message parti de France.

...

J'accueillerai, venant de toi,

Pour éclairer mon existence,

Un message parti de France,

Rêves présents ou d’autrefois.

...

Pour éclairer mon existence,

Tes missives venues à moi.

Rêves présents ou d’autrefois.

Leur date n’a pas d’importance.

...

Tes missives venues à moi,

Sur papier couleur d’espérance.

Leur date n’a pas d’importance,

Elles seront pigées, sans choix.

...

25 janvier 2012

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Maman,

 

C’est le matin,

le ciel d’une aube de communiante a la couleur,

clair et par endroits chantant,

bougeant à peine ;

un ciel qui rêve encore

 et dont l’haleine chaude

emmitoufle les mots qui dans ma tête

sans toi s’essouffleraient si vite !

 

C’est le matin,

Je prends le premier train,

il n’y a personne d’autre que moi ;

il semble rouler seul, sans le

moindre moteur,

propulsé vers le haut par l’unique volonté

 de mon cœur battant à cent à l’heure !

 

C’est le matin,

Je touche le soleil tout entier,

bleu et chaud ;

personne d’autre que moi ne le voit.

De tes yeux il rayonne, m’étonne,

me donne un bel été

 dans le cœur de l’hiver,

jusqu’à lui me soulève !

 

J’écris.

 

C’est le matin,

j’ouvre la porte d’un jardin,

sur de la soie je marche, lorsque de toi je me rapproche

pour te parler un peu,

 déposer sur ton lit défleuri un bouquet

de houx vert, puis des mots non écrits !

 

C’est le matin,

Je m’assieds sur ton ventre en béton,

Je te parle, je t’aperçois,

toi ma mère, j’espère t’entendre un peu,

je pleure bien au-delà de mes yeux 

en riant à la fois !

 

Puis, je peints tout en blanc

 La croix grise qui sur toi s’éternise,

accentue ton silence, le matérialise.

 tu es partie.

 

J’écris.

 

 

 

 

 

 

 

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Ce n'est pas le nom sous lequel elle est née ? "nom de plume" est une
bonne et honorable tradition

Ce n'est n'est pas par exotisme ou pour avoir un nom plus intéressant,
ni plus impressionnant, à y réfléchir de près,  Barrière , la Barre la
plus haute de l'arbre, à cette roche la plus haute, ce n'est qu'une
question de passage de végétal à minéral... est ce que ce nom nouveau
refléterait un moi intérieur qui n'aurait pû s'exprimer jusque là?
cela ferait amateur...
ou alors ... se cacher pour révéler des secrets, lever des interdits.
Cher lecteur vous brûlez mais bien moins que l'auteur!
Ce n'est pas par crainte de défendre des opinions controversées, ni par
honte de les aborder. Aurore Dupin devint Georges Sand, et sans
prétention aucune, cette Aurore là a compté dans la décision, mais une
autre encore venue de la terre de Giono "que ma joie demeure", une eau
vive qui délivrerait le grand troupeau, Giono encore, témoin du procès
Dominici, Giono l'anti-guerre.
voilà donc une nouvelle venue Aurore Altaroche qui témoigne de la vie
d'une autre, Nicole Barrière , d'une vie vu sous un angle singulier
"en ces temps de détresse" où elle se demande si elle a connu la
guerre? quelles guerres? ces mémoires réelles et imaginées font
résonner la grande Histoire (avec une grande H dit-on) et une histoire
singulière, la croise, la déporte, la dévie, la stimule.  Une vie de
femme simplement, à découvrir entre brasier et eau vive!

Auteur : Aurore Altaroche
Editions l'harmattan Paris
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Les Lettres du Graal

Non je ne Veux plus de Baiser!
Trempe ta Plume dans mes lèvres et écris l’Histoire de ta Fièvre - écrits Tes Songes inassouvis! Oui- Il n’ya pas de compromis entre l’enfer et le paradis -
Saisi l’Encre de ma Substance pour créer ton œuvre d’art, qui se complait dans son silence!N’efface rien- Ne gomme pas ce qui te semble, pas assez profond! Rien n’est de trop quand aurait vécu sur le sommeil des volcans, ou peu tiendrons longtemps!
Trempe ta plume dans mes lèvres- Je ne veux d’elle desséchée! Ne tente pas d’alligner tes pensées! Cède à la plus Folle des inspirations! Cède à tes Délires les plus insensés, à tes couleurs incohérents et veinées !! Tu es à cours d’inspiration ? coupe dans ma chair!  Que je saigne!  Rien n’est important! mon sang te sera l’encre vivant hommage à la grande passion.
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Les Lettres du Graal

Elle l’avait en mémoire une Lointaine histoire d’enfance, où elle a embrassé pour la première fois le rêve. Il était une Sphère de Lumière imbibée d’étoiles de poussières. Derme et épiderme Blanc lactescent. : Des lignes abstraites en fil. Reflet Argent et Or du temps. On se demande si c’est un fœtus qui flotte entre la terre et le ciel, ou une créature qu’elle avait dessiné dans son imaginaire! Le point d’Or dans une toile de Vie! On ne peut ni saisir ni oublier, s’en défaire relève de l’imaginaire. Otage d’un instant fragmenté de décennies de Vie. Un roman dont les pages sont infinies. Aucunement besoin d’étaler des mots savants pour esquisser et définir. Une œuvre d’art n’est jamais accomplie. Écrire simplement la grande passion dans les lignes de l’alphabet dans son désir inné! Des couleurs ? Non pas vraiment ! Une plume parfumée, satinée, immaculée se suffit à ses nuances nacrées. Gouttes de Lune il est ! Il creuse dans l’abstrait sa sensibilité...
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Les Lettres du Graal

Collier d'enfance-
Un rêve d’enfant revient comme le pèlerin, de méditation assoiffé. Initié, il pourvoit que le sacré est encore et toujours dévoué !!Que sa source est bien là, qu’elle ne bouge pas, sous la pluie où le vent qui s’enfuit! Il sait que c’est la source si loin et si près : Â son bon vouloir se ressourcer jusqu’à se rassasier de sa grâce, à chaque fois qu’il ait froid !! Libr...e dans son jardin a feuillir et cueillir les plus belles des roses. Prolonger leur bonheur et inspirer leur envie et désirs ! Gardien de la beauté suprême! C’est la sublimité qu’il cherche à donner vie et à cultiver ! Il a besoin de voir naitre d’autres visages de la poésie ! De nouvelles lettres qui portent et transportent sa sensibilité - Qu’importe si les mots se bousculent et s’interposent, il y aura dans chaque syllabe une œuvre à creer, un être à soulever, une âme à transcender! Une douleur à extraire/soustraire pour être, sur le bonheur greffer ! Éphémère ? Quelle importance! Les maillons d’enfances ne seront jamais défaits de leur collier !
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Les Lettres du Graal

Dans sa Voix réside l'éclat de la joie ! Onctueuse tel le miel dans le ruisseau du rêve: Douceur d'élan du grand dans la pureté de l’enfant - Qu’il soit court où long, Son soupir exprime mieux que moi Mon désir. Dans son regard réside mon être vivant et mon être anéantit. Dans son souffle de vent, il m’emporte dans le désert émotionnel et il me transporte au sommeil des volcans! - Passion ? Non ce n’est pas une passion humaine, ni un amour que les êtres supérieurs ont connus, ce n’est pas la tendresse source d’être maman, ce n’est pas un désir qui traverse le temps, ce n’est pas une envie inassouvie, ce n’est pas un espoir ni dstinée , ce n’est pas une volonté de dépasser et vaincre mes émotions. Non !- C’est la Lumière en pleine Création !! La lune lui a tendu les lèvres, pour rincer sa plume et reprendre ses écrits. lune purifiée...Eau Divine en larmes de joies & flocons de foi ....
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Les Lettres du Graal

Il fut un temps pas très lointain dans le temps, où elle a cru que la terre a failli s’arrêter de tourner. Qu’un sagittaire se révéla du creux du temps pour crier Lumière - Lanterne de Magie Blanche dans son Silence !! Sagittaire de la sphère mère de la Lumière ! Source Inspirante de tous les temps – l’espace n’est point important puisqu’il possède l’art du regard constant, contrôlant le prin...temps ! Jusqu’à lors elle ignorait la Présence d’un S’agit - Terre ! Sage troublant, Grand Passionné de la Terre ! Clair comme l’eau de source sous la pluie où le grand vent - Profond comme les racines du ciel ! Larmes de soleil il est. Ses yeux étincelants est son foyer à elle- De ses lèvres coulent des perles ….
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Les Lettres du Graal

Goutte de Mer & Goutte de Terre mélodieusement métissées. Loge des amants tout puissants, loin de toute nostalgie et de regrets. Tout loin des yeux des envieux malheureux. Ils se sont noyés dans le fruit des abeilles. Deux Larmes brulantes de soleil, ont ôté la peau des mots pour les commuter d’émotions dans le silence des grands. Le silence assourdissant, un silence si singulier, un gout relevé de sensations fortes où un cœur n’a nullement besoin d’entasser les sensibilités pour exister ! Juste elle et lui, l’univers est à leurs pieds. Dévoués, deux colombes ont compris que l’école de la vie se suffit à un cœur sans peur dans la poésie innée de l’esprit ! Ils ne mourront pas de faim, ils trouveront les graines dans la magie, simplement pour s’aimer et se nourrir, ni pour s’enrichir ni pour s’appauvrir …Une année qui passe sans qu’elle repasse, elle est Le passé …Il a fallu traverser la rivière, faite d’air agité et d’eau pétris. Ils sourient. Ils sont épris.
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Les Lettres du Graal

…A chaque fois, elle a le coeur qui bat. Sous l’enchantement de ses yeux qu’elle ne soupçonnait même pas…Elle distingue dans leur éclat Une cathédrale ouverte sur son ciel à elle … entrée de l’avenir d’un lointain souvenir où toutes les entrées semblaient sans clé….Confuse…émue …Magiquement surprise : La Clé y est, il faudrait à peine se pencher ou se relever, elle décent d’un ciel liée à la terre. Elle vibre répondant à une musique imperceptible ou les notes à peine viennent de naitre… Le pouvoir/savoir du regard est si puissant qu’il plie à sa volonté les battements du coeur qui se croit mort … Qu’elle se demande a-t-elle réellement un jour auparavant aimé ….Il l’atteint …
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Les Lettres du Graal

Ô mots du premier ruissellement d’un jour. Ils n’arrêtent de caresser mon cœur murement fait de papier couché. Tu es sublime dans ta plume…Mon plus beau Peau-Aime de Bohème !!!Je suis née dans la grotte de l’ardeur passionnelle. L’amour est la sève de mes veines. La douce tendresse caresse mes coutures naturelles, les défait à chaque fois pour les parfaire. Infiniment perméable à la grande délicatesse qui vient du cœur de l’intérieur, pour s’offrir tel un Beau sourire de bonheur. Un sourire sublime pénétrant et pénétrable dans l’âpre d’une nuit de magies. Tes mots me subjuguent, m’atterrent, me donnent un si réel bonheur que l’exultation en est la jalousie. Je ne peux arrêter le ruisseau qui ne souhaite que rejoindre le tien ! Il coule à flot. Tes attraits m’accrochent et m’aspirent. Fougueusement, J’aspire à l’absolu écrit et lu . Je flotte entre une terre incertaine et un ciel qui m’aveugle par sa lumière. Ta plume est ardemment trempée dans la saison de la grande passion. Dans l’essence du parfum du tigre blanc et le rouge sanguin de l’humain. Apre de mes nuit / Fragrance de mon parfum..
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Les Lettres du Graal

Au creux de la nuit…le temps est figé dans les draps en ailes d’anges, qui se prolongent...Les corps sont enveloppés au cœur des songes… Le calendrier mortellement connu, ne compte plus. Il est miraculeusement suspendu sans la moindre mémoire. Pas un soupçon d’un vécu. Il n’existe plus. L’horizon est infiniment étendu Librement délié est l’imaginaire. Ravissant comme un sourire pour –...généreusement- offrir et séduire. Tactile est l’esprit dans les trames de sa rêverie. Inspiré, Il aspire, il respire : Il Vit ! Il est hôte de la divine magie .Le charme astral se glisse au petit matin, pour créer une œuvre d'art à quatre mains : L’eau qui ruisselait l’innocence EST rivière de raisin …
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Promesse illusoire

 

 

  

Quand on aimerait se défaire

D’une habitude dérangeante,

Parfois, devenue contraignante,

C’est un besoin à satisfaire.

...

Lors, on se fait une promesse:

La chasser graduellement,

Sans rigueur, intelligemment,

Mais sans céder à la faiblesse.

...

Le temps s’écoule et rien ne change.

On se sent déçu, c’est certain,

Mais en restant pourtant serein;

Les humains ne sont pas des anges!

...

L’engagement, envers soi-même,

Sans volonté, ne sert à rien,

Et celle-ci, on le sait bien,

Cause parfois un gros problème.

...

Les êtres forts sont remarquables,

N’acceptent pas de se plier,

Se délient, peuvent oublier.

Nous paraissent-ils enviables?

...

                                                                                            23 janvier 2012

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