Amoureuse,
le cœur s’affole,
la tête s’envole,
de vous je raffole !
Dans la bouche,
un cachou, un roudoudou,
une cigarette blonde ou brune,
enfance, féminité ;
depuis toujours,
une peau, un sourire, un regard,
la timidité d’un geste, sa
réserve, son commencement
puis son infinitude
sont ma plus grande école.
J’y reçois l’essentiel, l’éternel,
j’apprends.
Je prends de l’altitude,
mon sommet je le touche,
à force de caresses, de baisers,
par petites touches !
Une vie.
Ne pas en avoir peur,
d’épines ne plus ensemencer
mon cœur
mais d’invulnérables
roses pourpres le tapisser,
le recréer un peu, pour vous !
Parcelles de ce jardin sont les
mots qui se donnent avec les lèvres,
avec les gestes, les silences bruyants,
avec tout de soi !
Un monde à soi.
Commentaires
Un texte que j'ai envie de voir fleurir au printemps. Amitié fleurie, Claudine.