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Mes comptines de tous les jours

 

Quand attiré par une abeille,

Par une fleur de pissenlit,

Un papillon qui l’émerveille,

Soudain, près de moi, il surgit,

 

Je l’accueille dans mon jardin.

J’abandonne ma rêverie

Et j’offre à ce charmant bambin

Un jeu en lieu de sucrerie.

 

Il peut opter pour le cerceau

Ou m’imiter s’il le préfère.

J’accompagne les gestes à faire

Des mots que je juge à propos.

 

Je lui dis: ne répète pas !

En prenant une voix sévère.

Alors en riant aux éclats

Il fait aussitôt le contraire.

 

Mes comptines sont des poèmes

Qui apprennent aux jeunes enfants

La joie de vivre et le comment

On peut exprimer ce qu’on aime.

 

1/10/2007

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Les enfants du monde

                                                        

img222009n.jpg

La terre est ronde, le monde est grand.

On y trouve beaucoup de pays,

Et dans chacun beaucoup d’enfants.

 

Ils sont tous différents et beaux

Comme le sont les papillons,

Les fleurs, les poissons, les oiseaux.

 

Au premier abord, tout de suite,

Ils ne pourraient pas de comprendre,

Mais il savent apprendre vite.

 

À Montréal ils sont chanceux

Car ils sont venus de partout

Et se trouvent aussitôt chez eux.

 

Dans la même école, ils partagent,

Les découvertes et les joies

De tous les enfants de leur âge.

 

Quand dans la cour, ils font des rondes,

Quand ils festoient sur une scène,

Ils se croient citoyens du monde.

  

 

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Feu de camp


 

 

 

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On a mis le feu à des branches.
Les flammes montent,
hautes et belles.
Les branches craquent,
deviennent rouges,
deviennent noires,
deviennent cendres.
Les flammes dansent dans le vent
Mangeant le bois voracement.

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J'aimerais danser

img222007n.jpg

 

                                                                             

J’aimerais danser

comme oiseau qui vole

 

J’aimerais danser

comme poisson nage.

 

J’aimerais danser

comme tige penche

 

J’aimerais danser

comme blé au vent,

 

J’aimerais danser

comme neige tombe.

 

J’aimerais danser

comme un papillon.

 

J’aimerais danser

Dans un tourbillon.

 

J’aimerais danser

au son de ma joie.

 

Danser et danser

pour toi et pour moi.

 

 

 

 

 

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Le printemps

 

 

imga222015.jpg

 

Le pintemps, quand il nous arrive,

 est attendu depuis longtemps.

Pourtant toujours il nous surprend.

Il nous arrive dans la nuit,

et pour un temps reste tapi,

On ne sait où exactement.

C’est que voilà, il est partout.

On le respire et on le sent.

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Il pleut Georgette.

Accoudée tristement à la fenêtre, Georgette regardait les perles d'eau glacée qui dégoulinaient sur les carreaux.

"C'est la faute à ce gros nuage noir, pensait-elle, si je suis obligée de rester à l'intérieur".

A cet instant, apparu le soleil et plus bas, au-dessus de la prairie se dessina peu à peu un arc-en-ciel.  Il plongeait depuis les nuages jusqu'à la terre.

- Quel beau tobogan s'exclama Georgette.

A ce moment précis, son attention fut attirée par un petit point qui semblait glisser des nuages jusqu'au sol, et ce, justement sur le tobogan.  Etonnée, elle se frotta les yeux pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas.  Mais non, dans la prairie gesticulait un petit bonhomme.  Il faisait de grands signes dans la direction de Georgette.  Elle cru comprendre qu'il l'appelait.  La fillette enfila donc son ciré et sortit.

"Bonjour Georgette, lui criait-il, bonjour !  Viens vite, nous n'attendons plus que toi pour commencer". 

Elle ne comprenait pas qui pouvait l'attendre, ni pour quelle raison, mais elle hâta le pas.

On lui avait dit, alors qu'elle était toute petite, qu'au pied d'un arc-en-ciel était toujours enterré un trésor, mais que bien malin était celui qui le découvrait, car il était très difficile de s'en approcher.  Que plus on avait l'impression d'atteindre l'arc aux belles couleurs, plus il reculait.  Pourtant, celui-ci n'avait pas l'air de bouger de place et elle finit par y arriver.

Elle observa le petit bonhomme lorsqu'elle fut auprès de lui.  Il lui semblait en avoir déjà vu un semblable dans un de ses beaux livres d'images.

"Bonjour Georgette, viens !   Grimpe vite, nous allons être en retard.  Je m'appelle Clopinot", dit-il en soulevant un drôle de chapeau à trois pointes.

"Il porte bien son nom" pensa-t-elle.  En effet, lorsqu'il parlait et marchait, il avait l'air de sauter d'un pied à l'autre, de se dandiner, d'aller clopint, clopant.

"Bonjour Clopinot, mais comment connais-tu mon nom" ?

"Je suis envoyé par la fée des nuages, elle t'attend là-haut dans son grand château blanc".

La fillette prit place dans un traîneau de cristal qui glissa doucement en s'élevant sur la rampe qui rejoignait le ciel.  Figée d'étonnement, Georgette ne parlait plus, se contentant d'admirer la terre qui devenait petite, de plus en plus petite.  Elle avait bien essayé de se pencher pour mieux voir, mais la crainte de tomber l'avait retenue d'essayer une seconde fois.

 

La petit bac glissait à présent de plus en plus vite.  Bientôt, Georgette ressentit cette impression d'estomac qui remonte quand l'ascenseur s'arrête.

"Voilà, nous y sommes" s'écria Clopinot en se précipitant hors de l'engin.  Il fit une belle pirouette et hop ! se retrouva assis sur le nuage.  Georgette ne put s'empêcher de pouffer de rire et d'applaudir.  Elle venait de reconnaître le petit bonhomme.  Mais oui bien sûr, il s'agissait d'un bouffon, un de ces petits bouts d'hommes qui font si bien rire les rois et les reines dans les histoires.

"Suis-moi" dit-il l'air espiègle".

  Sans discuter elle le suivit, curieuse et pressée de rencontrer la fée des nuages.  Ils furent introduit dans le grand château blanc par un laquais très digne.  Il était vêtu d'une livrée d'un rouge flamboyant et la queue de sa perruque cendrée rejoignait celle de sa veste. Oh, j'oubliais de vous dire, mais vous l'avez certainement deviné, c'était le laquais personnel de la fée, un lézard de grande classe.

 

"Bonjour Georgette, approche mon enfant"

Les yeux agrandis par la surprise, la fillette contemplait la fée.

"Qu'elle est jolie" dit-elle tout bas.

Assise sur un trône en gouttes de pluie, qui lui avait été offert par un magicien ami de longue date, la fée, toute habillée de gaze bleue tissé avec un morceau de ciel, tenait dans la main droite une baguette d'or.  Au bout de celle-ci était accrochée une étoile, qui lançait par moment des éclairs de couleurs, rappelant étrangement celles de l'arc qui avait servi d'ascenseur pour arriver jusqu'au château.  De son long chapeau pointu s'échappait un voile fait avec un nuage blanc. 

La salle où se tenait Georgette était immense et les murs avaient l'éclat singulier de la glace.  Les grandes dalles sur lesquelles marchait Georgette étaient faites de gros grêlons comme nous offre avril.  Elle fut ramenée à la réalité par la douce voix de la fée qui lui disait : "Je t'ai entendue te plaindre du cadeau que je fais à la terre.  N'aimes-tu pas les fleurs, les oiseaux ?  Ne t'est-il pas agréable de te baigner en compagnie d'amis"?

Intimidée, Georgette osa un petit "oui bien sûr, j'aime tout cela".

"Ne sais-tu pas que sans la pluie, toutes ces choses qui te font plaisir seraient impossibles" ?

L'enfant, rose de confusion baissa la tête.

"Voyons, n'aie pas peur, regarde" !

 

D'un coup de baguette magique, la fée se transporta, en compagnie de Georgette et de Clopinot dans un jardin merveilleux.  De tous les coins leur parvenait la douce musique de l'eau qui coule entre les pierres en chantant.  Les fleurs sentaient bon et semblaient parées pour une fête.  Leurs corolles laissaient tomber, gouttes à gouttes, l'eau qu'elles avaient recueillie comme un don du ciel.  Une vapeur légère émanait du sol et tous ces parfums réunis grisaient, grisaient !

Clopinot se mit à bondir de parterre en parterre, touchant du bout des doigts une fleur, en effleurant une autre au passage.  L'une après l'autre, les fleurs se bercérent.  Et de gauche, et de droite.  En avant, en arrrière.  L'eau s'échappant de leur calice chantait une chanson que connaissait Georgette, mais qu'elle n'avait jamais vraiment écoutée.  C'était le chant de la pluie.

"Comme toute chose est agréable quand on prend la peine d'en chercher le bon côté" dit la fée.

Georgette acquiesça de la tête et suivi Clopinot dans ses galipettes.  Il fallait la voir gambader comme une chevrette parmi les fleurs..., en prenant garde de ne pas les briser, évidemment.  Elle eut même un instant l'impression de comprendre leur chanson.  Elle prêta l'oreille et voici ce qu'elle entendit :

"Gouttes d'eau,

gouttes de pluie

je te mouille,

te débarbouille

et vive la pluie !

Et plic et ploc

et plic et ploc.

 

Gouttes d'eau d'eau,

gouttes de pluie

je t'arrose

perles de roses

et vive la pluie !

Et plic et ploc

et plic et ploc

et vive la pluie !

Comme elle s'amusait.  Jamais, elle n'avait vu choses aussi belles.  Les petites cascades tombant des plantes faisaient des bulles de toutes tailles où miroitaient le soleil.  Cela aurait pu durer longtemps encore, si Clopinot n'avait crié : "Alarme, les éclairs attaquent" !

Aussitôt, de tous côté, surgirent des batons de foudre qui vinrent frapper les pauvres fleurs.  La fée réagit très vite.  De l'étoile de sa baguette magique jaillirent des éclairs de toutes les couleurs et le combat s'engagea aussitôt avec l'ennemi.  C'était assourdissant.  Des roulements de tonnerre secouaient le jardin et déjà, un grand nombre de fleurs gisaient par terre, tige brisée. 

Georgette, ne voulant pas rester impuissante devant un tel carnage, se saisit d'un éclair que venait de lancer la bonne fée et s'en servi comme une épée pour combattre l'adversaire.

Les ennemis se concentrèrent immédiatement sur elle.  Clopinot, voyant le courage de la petite fille, passa à l'attaque à son tour.  Les morceaux de foudre se croisaient comme des lames de feu, faisant des étincelles comme fait le marteau du forgeron en frappant le métal.  Un coup de tonnerre plus puissant que les autres secoua si fort le sol que la malheureuse enfant tomba.  Elle allait succomber sous le nombre, malgré toute la bonne volonté de Clopinot pour la défendre, lorsque, la fée des nuages levant bien haut sa baguette magique ordonna à la pluie de tomber.

De véritables trombes d'eau s'abattirent sur le jardin et en un instant, la bataille fut terminée faute de combattants.  L'aspect du jardin était désolant.  Des dizaines de fleurs jonchaient le sol, avec de çi, de là, quelques bâtons de feu qui fumaient encore.

Clopinot baissait tristement la tête et n'avait plus envie de rire, ni de faire rire.  De grosses larmes roulaient sur les joues de Georgette qui se tenait silencieuse auprès de la fée.

"Voyons, dit cette dernière, je pense que tout cela fait bien désordonné et qu'une remise en état s'impose.  Tiens Georgette, prends donc", dit-elle en lui tendant la baguette magique.

"Mais que dois-je faire madame" ?

"Oh, deux fois rien, regarde.

Sépukassé, Sétipabô !"

Sous les yeux étonnés de la fillette, les fleurs du premier parterre avaient retrouvés leur fraîcheur.  "Tiens, essaye" dit à nouveau la fée.

"Sépukassé, Sétipabô !" dit à son tour Georgette.  Oh ! ça marche, ça marche !  Clopinot battait des mains et sautait à nouveau de joie.

 

Quand tout fut rangé, il fallut malheureusement penser au retour.  Après avoir dit au revoir et remercié la gentille fée, le petit bonhomme et son amie Georgette refirent en sens inverse le trajet.  Elle osa même, cette fois, regarder le sol qui s'approchait à toute vitesse. Clopinot paraissait aussi triste qu'elle.  Ils se promirent de ne pas s'oublier, quand ils se dirent adieu....peut-être même de se revoir.  Puis, d'un grand signe de la main, Clopinot la pria de reculer.... et tout disparu de la prairie.  Rien, plus de trace de l'arc-en-ciel, ni du traîneau de cristal, ni de Clopinot.  Elle se frotta les yeux pour essuyer une petite goutte de pluie qui ressemblait à une larme et bientôt, Georgette se retrouva chez elle.  Elle suspendit son ciré sur un cintre pour le laisser égoutter des dernières perles d'eau.... maintenant son amie. 

Elle le regardait l'air absent, lorsque sa maman entra dans la chambre.

"Et bien Georgette, encore dans la lune" ?

Un sourire traversa les yeux de la fillette.

"Non maman, dans les nuages..., seulement dans les nuages".   QC.

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journal de bord, samedi 26 mars 2011

 

L'informatique patine certains jours. Et c'est pas une mince affaire.

 

Y a au moins une semaine que, trois fois sur quatre, quand je vais sur "yahoo", là où se trouve mon compte, mes adresses mail, mes messages, la souris se plante. Sans que je ne sache exactement quoi faire. J'appuie, en double clickant, sur les touches "boîte de réception" ou "envoyer un message", le fenêtre devient soudain immobile, une espèce de cercle qui danse finit par se superposer à l'aiguille (de ma souris), je reçois des phrases comme "un script ralentit votre navigateur ... voulez-vous le supprimer ?", j'appuie sur la touche "oui" ... mais rien n'y fait, je sais que pas moins de 180 messages m'attendent, et je reste là, planté, impuissant.

 

Y a bien une solution pratique. Qui se trouve là devant mon nez. Mais où est-elle ? Demander l'avis des autres, ça me sort pas forcément de l'auberge, non plus. Une fois sur deux, ils n'en savent pas plus que moi. Une fois sur deux, s'ils ont une idée, s'ils me répondent, c'est avec des termes techniques, précis, que je suis, alors, incapable de décoder quand je me retrouve sur le PC.

 

Très curieus'ment ...

 

D'autres sites, que je visite, et sur lesquels j'ai des parts concrètes ("facebook", "youtube", "myspace", deux ou trois forums précis où j'écris ... mon "journal de bord") fonctionnent comme d'habitude.

 

C'est vraiment typique, depuis une semaine, à ma page "yahoo". Ceci dit, parfois (comme cette nuit), le problème se débloque un peu. J'ai ainsi pu répondre à une amie, avec laquelle j'avais eu un p'tit froid, à laquelle j'avais écrit, qui m'a répondu (un mois plus tard), j'ai pu lire le mail, m'en réjouir, répondre. Vivent les éclaircies !

 

Sur "facebook" ...

 

Je me vois quand même confronté à un autre problème, plus minime (mais tout aussi réel), quand j'écris mon "journal de bord".

 

Dieu sait si j'accorde une grande importance, quand j'écris, à séparer, de deux interlignes (au moins), certains paragraphes. Je considère que ça fait partie du plaisir de lire, et que des respirations, dans la lecture, tout comme ... dans l'interprétation d'une chanson, dans une conversation (ceci dit, dans la "conversation", je ne respecte pas toujours cette nécessité, je le reconnais).

 

Jusqu'à voici peu de temps, ça marchait sans problèmes, lorsque j'écrivais mon "journal de bord".

 

Maint'nant, depuis un peu plus d'une semaine, aussi ...

 

Quand j'appuie sur la touche "enregistrer", j'aperçois le résultat de mon écrit (où j'avais tenu compte de mes interlignes) compressé, sans espace. Je suis obligé de trouver une astuce.

 

D'accord, d'accord, ça met mon esprit, mon action en mouv'ment. Mais y a quand même un problème. Où se trouve-t-il ?

 

En attendant ...

 

Y a du soleil.

 

J'ai participé, hier, à une soirée contes. J'y ai notamment apprécié, aimé l'histoire de Babette (une des participantes), avec un nuage rose qui ne trouvait pas sa place parmi les nuages (gris, surtout) et qui atterrissait, final'ment, dans une cour d'école, dans le coeur d'un élève distrait et d'une institutrice qui ne riait jamais.

 

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Idées sombres.

Mourir chaque jour un peu

Voilà ce qu'est la Vie.

Qu'avait-il besoin ce Dieu

Moi qui n'en ai envie

M'obliger à être, à devenir.

 

Faut-il vraiment vivre,

Naître, souffrir, paraître

Pour finalement mourir

Et enfin disparaître

Point final de la vie.

 

Quand, surgissant de l'âme

Nous parvient, sans un cri

La douleur, cette infâme

Que l'on cache, à quel prix.

Cheminer avec l'ennemie.

 

Vivre avec ou la surmonter.

En faire soit une habitude

Ou, plus forte qu'elle la terrasser

Sur la route parfois si rude

Qui vous est imposée.  QC. 

 

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Bout d'chou.

Bout d'chou,

Bientôt bout d'femme tu s'ras.

Tu connaîtras ma fille

Pleurs, soucis et embarras.

 

A vingt ans bout d'chou tu croiras

Tout savoir, que le monde est à toi.

Cinq années plus tard tu te diras

"C'est moi qui sait, les autres pas" !

 

A trente ans, fleur épanouie

Sévère et juste tu te diras

"Moi aussi j'étais sotte à cet âge là.

Le monde est aux autres, plus à moi"

 

Regard candide et étoilé,

Ta fille un soir te chuchoteras

"Maman ! Regarde j'ai bien changé"

Alors toi, songeuse tu répondras

"Oui bout d'chou, bientôt bout d'femme

Tu  s'ras".                          Q.C.

 

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Frêle oiseau

Il était une fois, comme dans un conte,

bien enfoui dans un jardin secret,

un oiseau captif, retiré du monde.

 

De sa cage on avait fermé les volets,

coupé les ailes, aux barreaux enchaînés,

meurtri ses chairs dans les filets.

 

A lui qui clamait bien haut : "liberté !

Une cage, même dorée reste une cage".

Captivité répondait l'écho, captivité !

 

Etouffé, brisa ses chaînes avec rage,

secoua son joug, entrevit espoir fugace,

la liberté.  Rester eût été plus sage.

 

Dans ses serres puissantes, un rapace

lui lacéra l'âme, mit son coeur à nu.

Blessure profonde que jamais temps n'efface.  QC.

 

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TOUT VA CHANGER...

Tout peut changer sous un regard

Du bleu léger au bleu intense!

Du gris poète au gris cafard...

Des heures confites à celles qui dansent!

 

Tout peut changer avec le temps

Du bleu d'enfance aux bleus d'amour!

Du gris bavard au gris mordant...

D'un coeur léger au coeur trop lourd!

 

Tout peut changer sous le soleil

Bleu qui scintille ou bleu torpeur!

Gris du repos ou gris vermeil...

Peau qui rougit et peau qui meurt!

 

Tout peut changer au gré du vent

Du bleu nattier au bleu canard!

Du gris sablé au gris mouvant...

Les cheveux coiffés comme en pétard!

 

Tout va changer au gré du temps

Sous le soleil avec le vent

Dans un regard comme un miroir

Mes pas guidés par le hasard!...

J.G.

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La partie de sucre au Québec

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A la fin du mois de mars,

n’oublions pas la campagne

quand c’est la fête à la cabane.

 

Allons voir les érables

qui donnent leur sève

goutte à goutte.

Savourons l’odeur du sirop

qui s’épaissit dans la chaudière.

  

Sur de longs tréteaux de bois,

ce sera

La dégustation sans façon,

du sirop figé sur la neige

en un délicieux caramel.

 

Gourmands, nous le savourerons

autour de larges bâtonnets.

Le soir, il y aura des danses

avec violons pour orchestre,

de la joie, pour et grands

 

 

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L'hibiscus à fleur double

 

 

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Il était dépouillé, rabougri, semblant mort.
Nous savions cependant qu'il avait des racines
Et aussi qu'on ne peut prévoir ce que le sort
Fait des êtres vivants, au cours d'heures voisines.

Avait-il besoin d'eau ou de plus de douceur?
Lors, dans l'incertitude, on lui offrit à boire,
On le changea de lieu, en persistant à croire
Qu'il pourrait retrouver son ancienne vigueur.

Un voeu réalisé, il s'est épanoui!
Je le vois devenu arbuste magnifique.
Trois fascinantes fleurs, d'un rouge romantique,
Me laissent émerveillée.La force de la vie!

18 avril 2005

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Hymne au soleil

     

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Il envahit la nacre de lumière aveuglante.
Il inonde de joie l'immensité des cieux.
De ces fous qu'il enivre, il fait baisser les yeux.
Dans l'éblouissement conduit les âmes errantes.

Il inonde de joie l'immensité des cieux.
Il ôte des coeurs lourds l'angoisse exténuante,
Dans l'éblouissement conduit les âmes errantes.
Il rend impondérables les penseurs soucieux.

Il ôte des coeurs lourds l'angoisse exténuante.
Il se révèle un dieu ardent et généreux.
Il rend impondérables les penseurs soucieux.
Il mène en un ailleurs de grâces rayonnantes.

Il se révèle un dieu ardent et généreux,
Prodiguant l'énergie puissamment agissante.
Il mène en un ailleurs de grâces rayonnantes,
Féerie de couleurs et décors fabuleux.

 

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Nos hivers québécois

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Si tu voyais l'hiver, ici, comme c'est beau !
Les érables géants, sculptures délicates,
Étalent leurs ramures noircies sur de la nacre.

La neige immaculée s'amoncelle partout.
Sur les toits, les sapins ,en bancs sur le gazon.
Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.

Les rues, rivières calmes, sont des tableaux charmants
Où les ombres varient selon l'humeur du temps,
En symétrie fidèle, au tout commencement.

L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie.
Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actifs.
Lors, ce n'est qu'à l'abri qu'on devient nonchalants.

Derrière d'immenses baies,fasciné, on contemple,
Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent,
Des haies de porcelaine ou gerbes de cristal.

17/12 /2007

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Trente iris

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t.gifrente iris aux larges pétales,
Faits de soie d'un violet pâle
Et d'un velours voluptueux,
Composent un groupe somptueux.

Émoi, surprise, ce matin.
Or en fidèles pèlerins,
Chaque année ils réapparaissent,
M'emplissant d'une douce ivresse.

La lumière futée, dansante,
Se pose légère, changeante
Sur ces miraculeuses fleurs
Et en rehausse la splendeur.

En état de grâce, ravie,
Je reçois un courant de vie,
Puis, soudain, devenue rêveuse,
J'oublie mes belles visiteuses.

27 mai 2006
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