Frêle oiseau

[claudine quertinmont]

Il était une fois, comme dans un conte,

bien enfoui dans un jardin secret,

un oiseau captif, retiré du monde.

 

De sa cage on avait fermé les volets,

coupé les ailes, aux barreaux enchaînés,

meurtri ses chairs dans les filets.

 

A lui qui clamait bien haut : "liberté !

Une cage, même dorée reste une cage".

Captivité répondait l'écho, captivité !

 

Etouffé, brisa ses chaînes avec rage,

secoua son joug, entrevit espoir fugace,

la liberté.  Rester eût été plus sage.

 

Dans ses serres puissantes, un rapace

lui lacéra l'âme, mit son coeur à nu.

Blessure profonde que jamais temps n'efface.  QC.

 

[Quivron Rolande]

Eh voilà, cette mémoire qui me joue des tours pendables : j'ai écrit astrologue alors qu'il s'agissait de para-psychologie. C'est incompréhensible, car le sujet m'a intéressée pendant pas mal de temps ... et pour cause.

Tout comme toi j'étais une sensitive. NDE, tu connais ? Pour plus de détails, nous pourrions peut-être nous contacter avec le nouveau système proposé : bavardage oh là, je me suis encore plantée dans l'étymologie. Mais le mot m'échappe.

 

Merci pour l'offre d'amitié qui, bien entendu, est acceptée de grand coeur. C'est un bonheur de devenir ton amie. C'est étrange, moi qui ne tutoie pas facilement, c'est arrivé spontanément. Merci pour l'appréciation de mon blog. A bientôt. Rolande.

[claudine quertinmont]

Je suis sensitive peut-être, mais pas astrologue du tout.  Par contre, je vis un phénomène très intéressant dans ce milieu d'artistes qu'est "Arts et Lettres".  Si je ne suis pas encore "chez moi", j'y suis au moins dans "ma maison de campagne".  Que c'est bon d'être comprise.  J'ai presque terminé la lecture de ton Blog et je suis conquise.  Je t'enverrai une demande d'amitié aussitôt après.  Bonne soirée, Claudine.

[Quivron Rolande]

Chère Claudine,

 

Merci pour ton appréciation : j'y suis sensible. Ce poème a paru dans la revue du Grenier Jane Tony. Tu connais ?

Joli la soeur astrale : j'ai une amie à Bordeaux qui est astrologue comme toi.

Un avantage de l'édition à compte d'auteurs : une totale liberté d'action. Personne ne peut  t'imposer quoique ce soit.

Tu peux accepter de ne rien supprimer : pas de politiquement correct par exemple. Ni d'écrire pour la nomenklatura au pouvoir. J'ai connu : l'on m'avait demandé de modifier l'un de mes poèmes. Eh oui, çà existe.

Tu parles si j'ai dit oui !!! Plutôt mourir. Une fille d'un milieu de résistants .... on ne la plie pas aussi facilement.

Bonne soirée, je t'embrasse comme ma fille.

[claudine quertinmont]

Chère Rolande, moi aussi "je voudrais rentrer chez moi".  Je quitte à l'instant ton blog où il m'est impossible de laisser un commentaire pour ce merveilleux poéme.  Je le fais donc ici.  J'ai souvent l'impression d'être un voyageur égaré et je me suis sentie chez moi dans tes mots.  Aurais-je découvert une soeur astrale de plus aujourd'hui ?                Merci pour ta critique positive pour "frêle oiseau".  Si je dois être éditée un jour, ce sera à titre d'éditeur ou jamais.  Bisous à Amina.                    

[Quivron Rolande]

C'est vraiment très beau et quelle leçon !

Que faut-il choisir ? La sécurité de l'esclavage d'une cage dorée ou l'insécurité de la Liberté ?

Grand dilemme.

La cage dorée a toujours été une grande source d'inspiration .... surtout pour les femmes.

Il faudrait vous faire éditer, mais ce n'est pas facile et gare aux arnaqueurs. En petits fascicules ? Avec l'ordinateur on peut s'amuser à faire soi-même la mise en page.

A bientôt.