Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (15613)

Trier par

Parle moi de toi Josette Gobert

Viens t’assoir près de moi, sur ce banc qui a entendu tant de confidences et de secrets, sur lequel nous avons si souvent rêvé notre vie.
Parle-moi de toi et de ce qui t’obsède, de ce mal qui te ronge, de tes silences assassins.

Parle-moi de moi, de ma peine, de mes sentiments perdus, du temps d’avant et de ces jours présents à ne savoir que faire.

Parle-moi de nous et de ce monde étonnant que nous reformions sans cesse avec tant de ferveur et de la vie qui s'y inscrivait merveilleuse.
Devant ce vieux miroir éteint, l’image jaunie d’un bonheur perdu que le temps des mensonges a effacé.
Toi, moi, et nos mains séparées, égarées dans des vies oubliées, dans des vagues d’incompréhension, d’indifférence.
Parle-moi de cette histoire qui devait durer toujours, que du bout des doigts, elle a touché, troublé mille fois en rêve.
Parle-moi de toi, de moi et de nos désirs engloutis dans le tumulte d’une vie trop active, trop pressée.  De toutes ces années devenues muettes que le renoncement a envahi et détruit.
De ce bonheur facile qui a échappé à nos esprits épris de liberté et qui ne laisse que des plaies douloureuses, de ces départs tueurs qui ont abattu notre histoire.
Parle-moi de ce plaisir perdu, tendre et joyeux qui nous a fait tourner la tête le temps d’été, de ce bonheur cueilli d’espoir et d’amour.
De nos engagements que les jours ont réduits en poussière. De tous ces regrets de n’avoir pas été plus vigilant envers nous-même et d’avoir laissé s’échapper l’essence même de notre vie. Que toi et moi, nous avons précipité dans l’automne de la nuit.

L’image de deux créatures blessées, mutilées qui jouent, frôlent par moment le désespoir et la haine.
Cette façon de cacher au visage du monde le mensonge et l’échec derrière des larmes contenues.

Parle-moi du temps qui nous reste, toi et moi et dis-moi que nous le voulons ensemble malgré tout, pansés, recollés de toute part. Une histoire nouvelle renaissant de cendres encore chaudes.
Parle-moi du printemps qui arrive et de cette douce chaleur qui envahit le monde.
De ta main prenant la mienne sur ce chemin de campagne.

Lire la suite...

La fée du soir


Fée — Wikipédia

Souvent le soir dans ma chambre quand tout s’éteint,
Et que de pâles lueurs au loin déclinent,
Il me semble voir à la cime des pins,
Danser une âme blanche en mousseline.

Alors dans mes bras tendrement je t’enlace,
Sur un manège aux mille fééries,
C’est une valse de joie qui m’embrasse,
Au son des années si vite parties.

Je frôle tes boucles noires parfumées,
Sur ton visage qui m’apparaît familier,
J’y dépose honteusement mille baisers,
Comme tant de pardons méchamment oubliés.

Je ne te retiens pas, peut-être à demain,
Tu me souris, alors la nuit sera belle,
Toutes les fois, chaque soir, je prendrai ta main,
Et gommerai la larme qui te rappelle.

.

Lire la suite...

Les souvenirs s'enlacent

 

 

Les souvenirs s'enlacent

 

Les souvenirs s'enlacent,

Patinant sur la glace,

Leurs mélodies grimacent

En se voilant la face

 

Certains guignols en rient,

Sous des nuées d'utopies

Des reflets d'harmonie,

Virtualité de vie

 

Les souvenirs s'enlacent,

Où était donc ma place,

Je me souviens la classe,

Quelques pas dans les traces

 

Je me vois quand je n'ose

Cette horreur de la pose,

J'étais jeune embryon

en pleine ovulation

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND??

 

Les souvenirs s'enlacent,

Revenant en surface,

J'ai refusé la vie,

Tout ce qu'elle signifie

 

J'ai refusé son deuil,

Sa douleur, mon écueil

Je ne suis un doublon,

Qu'elle garde ses chansons

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND ??

 

12360356470?profile=RESIZE_710xle29-12-2023

Lire la suite...

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port ,imprégné du grand large,

Mes rêves y prennent vie, contournant les ombrages

Où sont nées mes passions, mes premières vistions,

Cet enfant en mon sein , en est la conception

 

Au bout de la jetée, j'avais juste onze ans,

Je cherchais l'impossible,, quand vint ce cormoran,

Ayant tourné un peu, sur la mer, les bâteaux,

Il s'est posé tout près, déposant cet anneau

 

Je n'existe qu'au port, venant de l'au-delà,

Virtuelle conception, je meurs à chaque pas

Et puis la renaissance, ce phénix de moi

Ressemblant à l'humain, mais n'existe-t-il pas ?

 

En retrouvant l'anneau par simple création,

Mes arts ou l'écriture je retrouve l'intuition

Et cette âme est la seule de ce vivant en moi

Tout ce qui m'environne ressemble à mon surmoi

 

Je n'existe qu'au port, métaphore de ma vie

Et ce cercle divin est lien de paradis,

Le reste est dérisoire, un univers obscur

L'ombre de ma clarté , avec de belles parures

 

12357860454?profile=RESIZE_710xle 7-1-2024

Lire la suite...

Filtrage

Un peu assoupi,12360022896?profile=RESIZE_400x
j'écoute les vagues de l'averse,
qui battent fenêtre et toiture,
qui dégoulinent dans le zinc des gouttières.

Dans ma tête s'y mêle un air de Yesterday.

Je rêve et je suis dans un monde ou la musique est un filtre qui assèche la pluie.

Sous la couette, il fait bon.

Nous allons bien.

Lire la suite...

Les musiciens

 

 

Les musiciens

 

Les musiciens de nos musées

Attendent leurs muses désabusées,

Car ils sont tous si différents,

A contresens par leurs tourments

 

La poésie et la couleur

Se font la cour par leurs valeurs,

Car chaque son et chaque goût

Sont recodés par leurs atouts

 

Les musiciens et créateurs

Ayant subi un aliénant

Entendent et touchent des odeurs,

Cette fusion est un courant

 

L'âme du traumatisme

Est empreinte de lyrisme

Et ces grands funambules

Résonnent dans notre bulle

 

De la grande porte des intuitions,

Nouveau langage des différents,

Sort leur collier de réflexions,

Montrés du doigt déjà enfants

 

Les musiciens et tous leurs mots,

Artistes peintres des gestes fous

Renvoient à tous la gamme de maux

Que chacun a comme un bijou

 

L'âme du traumatisme

Est empreinte de lyrisme

Et ces grands funambules

Résonnent dans notre bulle

 

12360021688?profile=RESIZE_710xle 5--1-2024

Lire la suite...

Toi le génie de bronze

 

 

Toi ce génie de bronze

 

Toi ce génie de bronze et moi le nain de pierre,

Tous deux dans ce grand hall, véranda ou verrière,

Notre sort est scellé, pourtant si différents

Moi gribouillant mes arts, toi musicien géant

 

Nous sommes des remplaçants, cest ce qui nous unit,

De nos frères morts avant, déjà au paradis,

Ce néant à combler, pendant toue une vie,

Allant vers notre étoile, errante aux infinis

 

Toi ce génie de bronze, moi David de papier,

Dans mes carnets du vent, si souvent déchirés,

Sonates et symphonies de mon cher Beethoven,

Ton dieu de l'intuition circulant dans tes veines

 

Dans l'ombre de tes sons j'aperçois la lumière,

Ton âme vibre en la mienne comme dans un sommeil,

Je suis le funambule de ta toile d'harmonies,

Happé et enlacé par l'espoir de survie

 

Toi ce génie de bronze toisant mon ignorance,

Est-ce la vérité ou bien ma résilience

Je suis fétu d'angoisses, agressé par mes peurs,

Mais cet élan vers toi m'emporte de bonheur

 

le 11-1-2024

12357489893?profile=RESIZE_710x

Lire la suite...
administrateur partenariats

12273427660?profile=original

Sempé (1932-2022)

Le vrai bonheur des joies simples.

Paula ouvrit la fenêtre.

L’air frais entra dans la pièce, lui caressant le visage, amenant avec lui le subtil parfum des roses qu’elle avait achetées et choisies avec minutie, mais en regardant celles qui étaient en promotion et qui l’attiraient par leur parfum et leur beauté. C’était…son petit moment de bonheur.

Dans cette ville, l’ensemble des immeubles rendait les rues sinistres. Les rayons du soleil ne franchissaient ce lieu, tout y était triste, désolant, démoralisant, pas de promeneurs, ni d’enfants y jouant, le silence était accablant. Des fumées nauséabondes sortaient des cheminées et des pots d’échappement.  Personne ne s’attardait dans cet endroit malsain, tous pressaient le pas pour renter. Pourtant la vie était présente. 

Le supermarché tout proche était pour Paula un lieu clair, lumineux et plein de vie. Le rayon des légumes, regorgeant de marchandises, ressemblait à un arc- en- ciel aux couleurs attirantes. Elle se dirigeait vers le rayon des vins, où, dans des caisses de bois clairs, reposant sur de la paille comme dans une crèche, des vins millésimés trônaient. A leurs côtés, les vins rouges, blancs et rosés étaient alignés comme à la parade. Des vins provenant de domaines, châteaux et autres régions, elle s’y voyait en rêve, se promenant dans les vignes. Tout en flânant, elle cherchait à accrocher du regard des clients pressés de rentrer après le travail. Ils déambulaient, hagards, certains, leur papier de courses à la main,  penchés sur le chariot, contrôlant s’ils avaient tous les articles inscrits. Absorbés par leurs occupations, ils ne voyaient pas Paula. Elle se sentait seule, au milieu de cette grouillante agitation. Aussi, instinctivement, elle se réfugiait dans son secteur préféré, la jardinerie. 

A la jardinerie, Paula dénichait souvent, tantôt une petite plante qui fleurirait plus tard, tantôt un arbuste orgueilleux, de fière allure, quand ce n’était pas une grenouille en céramique ou un nichoir joliment décoré.

En effet, Paula avait son secret: son jardinet. Tout y était placé avec goût, harmonie et formait un panel de couleurs se côtoyant, donnant un spectacle féérique. Au printemps, une multitude d’oiseaux se prélassait dans une vasque bleu azur, prenait son bain et chantait ses plus belles mélodies.

Paula était toujours radieuse et en extase devant toute cette splendeur, qui lui procurait un bonheur indéfinissable, c’était un moment magique. Lorsque le soleil trouvait le chemin de cet écrin protégé, Paula tombait sous le charme de cette luminosité chatoyante. Elle était en symbiose avec son petit coin de paradis. Pourtant, quelques années auparavant, elle aurait pu déménager vers de vertes contrées ! Des promoteurs proposaient une belle somme pour sa maison. Rasée, elle aurait été absorbée par un glauque univers de béton. Paula avait vaillamment résisté, préférant vivre entre les murs qui avaient vu naître ses ancêtres. Ses souvenirs ici gravés, les gloutons étaient restés sur leur faim.

Hors du temps, loin du monde, dans sa bulle de bonheur, au cœur de la grande ville, Paula, chaque jour, après un petit déjeuner rapidement expédié, se précipitait pour ouvrir la porte donnant sur le jardinet et, descendant les quelques marches, s’évadait, profitant des rayons du soleil éclaboussant de lumière son minuscule espace de vie. Heureuse d’être là, les bras levés, remerciant le ciel d’avoir ce vrai bonheur offert par ce lieu privilégié.

Le vrai bonheur des joies simples.

Ecriture à 7 mains, au départ d’un texte de Liliane Magotte, sur une illustration de Jean-Jacques Sempé.

Atelier d'écriture de la Seigneurie. ASBL Sensation Art, Verviers.  

12273427695?profile=original

Lire la suite...

Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau

 

Mon cher oiseau était déjà

Sur le rebord de la fenêtre

Et je le sais il venait là

Pour faire de moi, un nouvel être

 

Il a bien vu ce que j'étais

Et tout de suite m'a protégé,

Je suis resté sous sa grande aile,

Ma mère tira sur mes ficelles

 

Mon cher oiseau est resté là

Toute ma vie,, mes premiers pas...

Et j'ai grandi je lui dois tout,

Il a été mon garde-fou

 

12353988063?profile=RESIZE_710xle 28-12-2023

Lire la suite...

Confusion

La terre et le ciel12347630474?profile=RESIZE_400x

Se confondent.

 

Tout est figé

De gel.

 

Je tends l'oreille

Aux clameurs

De l'immobilité.

 

Je cherche

Une silhouette de vie.

 

J’attends ton soleil.

Lire la suite...

Dans le tunnel

 

Dans le tunnel

 

Dans le tunnel des encombrants

Les ombres glissent lentement,

En transhumance indéfinie,

Espèce virtuelle en insomnies

 

Impasse de tout, impasse de rien,

limbes du jour et de demain

Et dans leur sein tu es bien là,

Un corps sans vie à chaque pas

 

Tu es un clone mutant

Avec une âme d'enfant,*

Apparence d'existant,

Mais déjà mort-vivant

 

Dans le tunnel , tu es au fond,

Ton frère jumeau et sa chanson

Ecrite ensemble par nos parents,

Je resterais le remplaçant

 

Mon labyrinthe à contresens,

Désorientant chacun des sens,

Pour compenser j'ai recréé

Dans un sixième : virtualisé

 

Tu es un clone mutant

Avec une âme d'enfant,

Apparence d'existant,

Mais déjà mort-vivant

 

le 2-1-2024

 

12347190260?profile=RESIZE_710x*Celle de mon frère et la mienne

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

Mes bons vœux aux membres du réseau...

Chères amies et amis du réseau,

En cette fin d’année ce constat !

Dans ce monde hyper connecté, à tous les niveaux, les gens ne se parlent presque plus entres eux. Nous sommes tous dans notre petit monde personnel et nous souhaitons que le Monde change sans toutefois changer notre monde intérieur. Rien ne peut changer si l’on ne change pas notre façon de faire, en nous-même, avant de vouloir changer les autres et le Monde. Tout part de notre microcosme (humains) pour se développer ensuite dans le macrocosme (humanité) !

Nous n’apprenons pas de notre triste passé pour nous élever un peu plus pour un Monde meilleur… 

Il faut accepter de s’aimer pour aimer et aimer pour être aimé.

Belles fêtes de fin d’année et une excellente année 2024 pleines de joies et d’amour en vous et autour de vous…

Jerry Delfosse

Administrateur général du réseau Arts et Lettres 3.0.

Lire la suite...

La liberté de quoi

 

La liberté de quoi

 

La liberté de quoi,

La liberté de qui,

Tout au bout de son bras

Tient-elle le paradis?

 

Cette grande statue

Au cœur de Manhattan,

Je ne l'ai reconnue,

Serait-elle sœur Anne ?

 

La liberté de quoi,

Que pouvons nous en faire,

Est-ce une image ou pas

Ou bien une chimère

 

Les spirituels dollars

S'envolant de sa bible,

Des logos de bazar

Ont fait de nous leurs sibles

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

La liberté de qui,

Le bonheur d'une vie,

Virtualité d'un dieu,

Pacotilles à mes yeux

 

Mais je vois dans son phare

Le dessin d'un espoir,

Liberté d'être moi,

Il n'y a d'autres choix

 

Et tout au fond cette lumière,

Petite étoile imaginaire,

Dans le creux de ma main,

Ouvre la porte de mon destin

 

12346848260?profile=RESIZE_710xle 30-12-2023

Lire la suite...

Sur le banc d'horizon

 

 

Sur le banc d'horizon

 

Sur le banc d'horizon, les ombres ont bien vieilli,

Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,

L'écho des profondeurs résonne dans tes yeux,

Le gris a envahi l'immensité des cieux

 

Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent

Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant,

L'hiver git en ton âme comme une brasier éteint

Et dans ses cendres blanches te revient le refrain

 

Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,

Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,

Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,

Ton ressort affaissé et ton âme envahie

 

Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis

Et tu entends des bruits sur l'asphalte jauni,

Les saisons ont tourné sur le manège du temps

Cet enfant te sourit car son oiseau est grand

 

Sur le banc d'horizon de ce grand tourniquet,

Tourbillon t'a rejoint car l'horloge a tourné,

L'amour ne suffit pas pour te faire renaître,

Seulement un miracle, elle en a un peut-être

 

12345710473?profile=RESIZE_710xle 23-12-2023

Lire la suite...

Tranquilités

Devant moi,12344768667?profile=RESIZE_400x

Un plan d’eau tranquille,

Autour de moi,

Un air tranquille,

Plein mes yeux,

Une lumière tranquille,

 

Dans ma méditation,

Un visage tranquille.

 

Je vais bien.

Lire la suite...

Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

 

Sur l'escalier du temps

La bille fait l'enfant,

Elle descend au tempo

De la couleur de l'eau

 

Nos mirages visuels

Dans un rêve virtuel

Apparaissent en reflet

De nos ombres éclairées

 

Sur l'escalier du temps

Le mouvement nous fuit

Et pas plus que le vent

On ne retient la vie

 

Pas plus que les nuages

Nous retenons nos âges,

Nos univers s'en vont

Et passent les chansons

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches des descendance,

Alors vivons sans discordance

 

Le refrain nous revient

Comme elle saute plus loin,

Son cliqueti précieux

On l'entend dans nos yeux

 

Sur l'escalier du temps

Notre reflet s'en va

Emporté par l'élan

Le soleil n'est plus là

 

Nous sommes liés à la cadence

De nos désirs dans l'existence,

Ces quelques marches de descendance

Alors vivons sans discordance

 

12344081277?profile=RESIZE_710xle 21-12-2023

Lire la suite...

Aller-Retour

Mille fois vous êtes partie12342920885?profile=RESIZE_400x
en de trop proches voyages.
Mille fois j'ai été
de plomb.

Mille fois vous êtes revenue,
en de si lointains voisinages.

Mille fois j'ai été
de fragile cristal.

Lire la suite...

Circulez circulades

 

Circulez, circulade

 

Circulez, circulades, arabesques d'Hérault,

Villages de nos amours, reflets dans mes tableaux,

Saint Etienne, Montpeyroux, bergerie de nos cœurs,

Le père de ma compagne , cet homme du bonheur

 

Et nous avons trouvé, enfin le petit nid

Devenu peu à peu le plus beau paradis,

Horizons merveilleux et à perte de vue

Aux horizons du vent les anges m'ont reconnu

 

Circulez, circulades, au village de Paulhan,

Sur la place des platanes où s'égrène le temps

En parlant aux oiseaux mes amis de toujours

Déambulent des vies, leurs chagrins, leurs amours

 

Et que la fête commence et leurs ombres reviennent,

Les mémoires disparues d'une valse de Vienne,

Ce sont d'anciennes mémoires elles vont, glissant, tournant

Et dans ce mouvement je découvre le temps

 

Circulez, circulades, mon oiseau était toi,

Celui de mon école qui me parlait tout bas,

C'est bien toi démasquée et nue ma Tourbillon,

Toi qui m'a fait renaître je n'étais qu' embryon

 

12342728668?profile=RESIZE_710xle 15-12-2023

Lire la suite...

Dans le marché aux fleurs

Dans le marché du temps

 

Dans le marché du temps

J'ai trouvé des pendules,

Celles des anciens temps

Parmi quelques bidules

 

Et sur un vieux chevet

A côté des photos,

Un crayon, un carnet

Noirci de tous mes mots

 

Ils étaient tous d'occase,

Venant de quelques cases

Encombrées des extases,

J'ai peur que ça vous rase

 

Sur les quais nostalgiques

De ma boîte à musique

On me dit romantique,

C'est mon style poétique

 

L'amour au rendez-vous,

Le plus beau des atouts,

Cupidon est pour nous

Car il est dans nos clous

 

Dans le marché du temps

Une fille est au tempo

De son petit toutou

Qui la tire par le cou

 

Elle s'appelle Eva

Et son regard vers moi

Se plante en mes accords,

On est du même bord

 

En rouge et moi en vert,

nous sommes complémentaires

Et que deux sur la terre

A éviter l'enfer12336610856?profile=RESIZE_710x

 

Dans le marché du temps

On a un stand du vent

Et ça marche les euros,

On les mène en bateau

 

L'amour au rendez-vous

Le plus beau des atouts,

Cupidon est pour nous

Car il est dans nos clous

 

le 1-11-2023

 

Lire la suite...

Le Coq et la Chenille

Un coq croisa une chenille.12336216066?profile=RESIZE_400x

"N'es-tu pas gênée d'être aussi ridicule ?" lui dit le coq. "Tu te traînes lamentablement au sol, et encore, en devant agiter toute une série de choses qui ne sont même pas des vraies pattes. Et puis, tu es pleine de poils disgracieux et tu es incapable d'émettre le moindre son".

Et le coq poursuivit : "regarde-moi plutôt, je me tiens bien droit, dressé sur de terribles ergots. J'ai le regard mâle et mon chant est connu de toute l'humanité. Et puis, regarde-moi ça ce fier panache qui orne mon croupion".

 

Arriva le temps de la mue et le croupion se trouva lamentablement dégarni.

Arriva le temps de la ducasse du village et le coq passa à la casserole.

 

La chenille, quant à elle, se mua en un magnifique papillon et, toute sa vie, elle explora le monde de fleur en fleur.

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles