"N'es-tu pas gênée d'être aussi ridicule ?" lui dit le coq. "Tu te traînes lamentablement au sol, et encore, en devant agiter toute une série de choses qui ne sont même pas des vraies pattes. Et puis, tu es pleine de poils disgracieux et tu es incapable d'émettre le moindre son".
Et le coq poursuivit : "regarde-moi plutôt, je me tiens bien droit, dressé sur de terribles ergots. J'ai le regard mâle et mon chant est connu de toute l'humanité. Et puis, regarde-moi ça ce fier panache qui orne mon croupion".
Arriva le temps de la mue et le croupion se trouva lamentablement dégarni.
Arriva le temps de la ducasse du village et le coq passa à la casserole.
La chenille, quant à elle, se mua en un magnifique papillon et, toute sa vie, elle explora le monde de fleur en fleur.
Commentaires