Souvent le soir dans ma chambre quand tout s’éteint,
Et que de pâles lueurs au loin déclinent,
Il me semble voir à la cime des pins,
Danser une âme blanche en mousseline.
Alors dans mes bras tendrement je t’enlace,
Sur un manège aux mille fééries,
C’est une valse de joie qui m’embrasse,
Au son des années si vite parties.
Je frôle tes boucles noires parfumées,
Sur ton visage qui m’apparaît familier,
J’y dépose honteusement mille baisers,
Comme tant de pardons méchamment oubliés.
Je ne te retiens pas, peut-être à demain,
Tu me souris, alors la nuit sera belle,
Toutes les fois, chaque soir, je prendrai ta main,
Et gommerai la larme qui te rappelle.
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