Toi ce génie de bronze
Toi ce génie de bronze et moi le nain de pierre,
Tous deux dans ce grand hall, véranda ou verrière,
Notre sort est scellé, pourtant si différents
Moi gribouillant mes arts, toi musicien géant
Nous sommes des remplaçants, cest ce qui nous unit,
De nos frères morts avant, déjà au paradis,
Ce néant à combler, pendant toue une vie,
Allant vers notre étoile, errante aux infinis
Toi ce génie de bronze, moi David de papier,
Dans mes carnets du vent, si souvent déchirés,
Sonates et symphonies de mon cher Beethoven,
Ton dieu de l'intuition circulant dans tes veines
Dans l'ombre de tes sons j'aperçois la lumière,
Ton âme vibre en la mienne comme dans un sommeil,
Je suis le funambule de ta toile d'harmonies,
Happé et enlacé par l'espoir de survie
Toi ce génie de bronze toisant mon ignorance,
Est-ce la vérité ou bien ma résilience
Je suis fétu d'angoisses, agressé par mes peurs,
Mais cet élan vers toi m'emporte de bonheur
le 11-1-2024
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