Sur le banc d'horizon
Sur le banc d'horizon, les ombres ont bien vieilli,
Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,
L'écho des profondeurs résonne dans tes yeux,
Le gris a envahi l'immensité des cieux
Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent
Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant,
L'hiver git en ton âme comme une brasier éteint
Et dans ses cendres blanches te revient le refrain
Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,
Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,
Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,
Ton ressort affaissé et ton âme envahie
Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis
Et tu entends des bruits sur l'asphalte jauni,
Les saisons ont tourné sur le manège du temps
Cet enfant te sourit car son oiseau est grand
Sur le banc d'horizon de ce grand tourniquet,
Tourbillon t'a rejoint car l'horloge a tourné,
L'amour ne suffit pas pour te faire renaître,
Seulement un miracle, elle en a un peut-être
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