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Tu me souffles les mots

Tu me souffles les mots

 

Tu me souffles les mots et choisis les couleurs

Et pousses mon crayon, enfantin cavaleur,

Depuis tôt le matin et souvent jusqu’au soir

Noircissant mes carnets j’erre dans mon couloir

 

Dans mon «orthopédisme»* je happe par instants

Des bribes de valeurs, certaines à contretemps,

Une info associée à mes fondus troublants**

Et en moi la lumière s’allume à ce moment!!

 

Tu me souffles les mots, tes rituels de la mort

De ce brasier éteint tu rallumes l’incendie

Et ma peinture en cours s’enflamme sur le chemin,

Le pinceau est tenu par ta virtuelle main

 

Une série de toiles symbolisant l’ailleurs,

Je peignais sans comprendre, puis me vint la lueur,

Par tes vers je compris ce qu’elles disaient enfin

Nos deux âmes* sont unies du début à la fin…!!

 

Tu me souffles les mots en moi**** c’est la tempête

Et en plein océan, bourrasques en pleine tête,

Échouant sur la plage, je me retrouve seul

Et je tire mes carnets découvrant ton linceul

 

le 24-1-2024

 

*Mes actions dans mon siège relax

**Hallucinations mémorielles

***L’âme de mon frère que je remplace et la mienne

12278524667?profile=RESIZE_400x****»Moi-nous»

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administrateur théâtres

 

 

L’Orfeo, Opéra en cinq actes de Claudio Monteverdi sur un livret d’Alessandro Striggio (fils) par la Cappella Mediterranea et le Chœur de chambre de Namur, à la  direction musicale, clavecin et orgue : Leonardo García Alarcón

 

Un reflet de la Lyre céleste? Une soirée  en tous cas, extraordinaire

 

L'argentin Leonardo García Alarcón,  créateur de l'ensemble Cappella Mediterranea, ...explorateur passionné de la musique baroque tourne ce soir le dos au public, assis devant le clavecin pour diriger l'œuvre fondamentale du genre opéra : « L'Orfeo » de Monteverdi, dont il fera un pur élixir de musique et de théâtre. Tandis que sur scène retentissent les sonorités printanières de la harpe, flûtiaux, cordes et basse continue, dans une allée de lumière, s’avancent gravement   une procession de cuivres somptueux. Première surprise, le ton est donné pour un spectacle imaginatif et chatoyant. Du pur cinéma au sens étymologique du terme. Une fonte harmonieuse des habits, des lumières, des mouvements, et  des voix.

Telle une reine d'Égypte parée d'un fourreau étincelant couleur chair, c’est la Musique en personne qui apparaît.  Celle dont les doux accents « Calme, les âmes troublées et enflamme la passion ou la colère. » C’est la brillante Mariana Flores.  Elle aussi prendra le rôle délicat d’Eurydice, l’innocente femme d'Orphée, morte sur le coup pour avoir été mordue par une vipère cachée dans l'herbe le jour même de son mariage. Mais l'amour doit triompher de la mort. Et Orphée bravera les Enfers. Mais auparavant, l’ensemble célèbre la joie de vivre, le bonheur bucolique des bergers et bergères couronnées de fleurs pour célébrer l’hyménée du demi-dieu et de la nymphe.

Le Chœur qui a fait son entrée encercle l'orchestre comme un lever de soleil, appelle à la prière pour que le ciel veille sur l'amour dans un credo, intense fuse qui fuse vers Apollon. « Après les aurores qui accablent le monde, revient la lumière. Après la froidure, les fleurs du printemps. » Tandis que le rythme de talons fougueux martèle la joie sur l'herbe fleurie le violon principal et son archet bondit en danse et bienheureuses cabrioles.  Est-ce même Chagall qui revient de l'au-delà ?  Tout, mystère, grâce, fluidité et douceur, Orphée interprété par Valerio Contaldo, exulte. Son timbre est chatoyant et la chaleur de son interprétation est enchanteresse. Il donnera tour à tour chair et vérité à la joie de l'amour absolu et à la douleur inconsolable de sa perte.

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 « Rosa del ciel » est la plus belle de toutes les déclarations d'amour. Mais le destin en décide autrement, la joie est hélas passagère. Et après la funeste annonce de la mort d’Eurydice par une Messagère éplorée, la musique s'éteint subitement sous les doigts du chef d’orchestre. La colère bout dans le sang des bergers. Et Orphée est prostré.  Il regrette : « Tu es morte et je respire ». Bouleversant les limites de la condition humaine, Orphée, jure descendre aux Enfers. « Ou je la ramènerai auprès de des étoiles, ou je resterai auprès d'elle au séjour des morts. »  Et la Messagère, incarnée par la mezzo-soprano, Giuseppina Bridelli, se morfond dans une page poignante de culpabilité pour avoir terni le merveilleux bonheur du demi-dieu.

Toujours dans la foulée d’une magnifique chorégraphie, le chœur quitte la scène à pas lents dans une émouvante marche funèbre, au fur et à mesure que baisse la lumière. Celle-ci vient ensuite inonder le plateau de rouge :  le feu de l’Espérance, « l’unique bien des mortels » sous les traits d’Anna Reinhold (à la fois Proserpine). Par deux fois, Orphée sera abandonné : par la mort d’Eurydice et par celle de l’Espérance qui guidait ses pas jusqu’aux Enfers. « Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir » chante l’illustre poète Dante.  A l’autre balcon, surgit alors la voix saisissante de la basse, Alex Rosen qui incarne l’implacable Charon. Aussitôt, l’ensemble se ligue pour plaider la cause d’Orphée :  avec le jeu insistant des violons, les voix féminines, le cornettiste, armé de cette longue flûte qui n’est pas sans rappeler un serpent endormi, et la harpe frissonnante soutiennent la voix d’Orphée saccadée par les sanglots. Il y a cette certitude d’Orphée, « Là où se trouve une telle beauté, e s t le paradis !»

La lumineuse musique d'Orphée finit par ensorceler le gardien des enfers qui s’est laissé attendrir.  Les pas d'Orphée vers sa compagne sont couverts par la puissance des chœurs d'homme passés à l'avant-scène sous la force des percussions. Ils entonnent un credo de foi en l'homme, vainqueur de la nature. Cuivres et percussions célèbrent l’audace de l’homme dans cette sublime œuvre d’éternité.

 Et puis, un nouveau climax prend le public à la gorge : il y a ce tragique retournement quand le doute saisit le demi-dieu sur le chemin du retour avec son Eurydice, « Je chante, mais qui me dit qu’elle me suit ? » interrogation fatale. « Don’t fear ! »  Il a été saisi par la peur. Il a bravé sans le vouloir l’interdit de Pluton (Andreas Wolf), et  son monde s’écroule. Il est inexorablement happé par la lumière, loin de son épouse. Le chœur  se mute alors en chœur antique, dans une ode à la vertu et au sacrifice. Il souligne qu’Orphée a vaincu l’Enfer, mais a été vaincu par sa passion. Sur quoi, quittant les lieux  au cours de la conclusion orchestrale, toute la salle verse dans de chaleureux applaudissements très inattendus pour le chef argentin.

Imperturbable, Leonardo García Alarcón relance le thème initial comme un leitmotiv chantant le retour d’une belle saison.  Il reste un cinquième acte ! Celui, où Orphée, fou de douleur s’en prend aux femmes qu’il trouve impitoyables et perfides, clamant son attachement inaliénable à sa compagne. Apollon, alors,  sous les traits d’Alessandro Giangrande,  prend pitié de son fils et l’invite à rejoindre le ciel où vit le Bien. La vertu n’est pas dans les extrêmes, sagesse grecque… Et toutes les mains, certaines munies de tambourins, célèbrent les couleurs miroitantes de La Vie.

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 Les Interprètes : 

 

*Valerio Contaldo,

Orfeo (ténor)

*Mariana Flores,

La Musica & Euridice (soprano)

*Giuseppina Bridelli,

La Messagiera (mezzo-soprano)

*Anna Reinhold,

Proserpina & Speranza (mezzo-soprano)

*Andreas Wolf,

Plutone (baryton-basse)

*Alex Rosen,

Caronte (basse)

*Alessandro Giangrande,

Pastore & Apollo (ténor)

*Leandro Marziotte,

Pastore (alto)

*Pierre-Antoine Chaumien,

Pastore, Spirito & Eco (ténor)

*Matteo Bellotto,

Pastore (basse)

*Estelle Lefort,

Ninfa (soprano)

*Philippe Favette

Spirito (basse)

 

Bozar / Palais Des Beaux Arts. le 24 janvier '24

CONCERT // L'Orfeo
📆 24 janvier 2024 - Bozar
📆 9 mars 2024 - La Cité Bleue Genève

 

 

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Lecture

S’asseoir quelques instants sur un banc un peu à l’écart de la rue,12368640267?profile=RESIZE_400x

Pour y partager des petites nouvelles avec les Amies et les Amis.

 

M’asseoir à son côté pour y lire quelques fugitifs instants de sa vie.

 

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En jardinant mes impressions

En jardinant mes impressions

 

En jardinant mes impressions,

Tranquillement et sans tensions,

Je plante un bruit ou une couleur,

Reflet d’amour et de bonheur

 

Sur mon sillon viennent les mots,

Je m’imagine à mes fourneaux,

De fines fragrances caressent mes doigts,

Mes intuitions sources d’émoi

 

En jardinant mes espérances,

Je vais au bout de mon enfance,

Un peu de terre et de terreau

Et s’épanouit ce beau joyau

 

Je vais l’offrir à mon trésor,

Cette parure enlacée d’or,

Tourbillon d’âme ma ritournelle,

Mon essentielle toujours plus belle

 

En jardinant tous deux ensemble,

Dans les allées on se ressemble,

A l’horizon on se rejoint,

Nous piétinons main dans la main

 

Et nos carrés bien arrondis,

Entrelacés de paradis,

Forment un tableau concret-virtuel

Que nous signons dans nos deux ciels

 

12368292488?profile=RESIZE_710xle 23-1-2024

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Nos feuilletons

Nos feuilletons

 

Nos feuilletons, nos ritournelles

D’accordéon à manivelle,

Manèges vivants, fleurs de marelles,

Corde à sauter et porte-jarretelles

 

Châteaux rêvés d’Occitanie,

Un jardin zen de paradis

En oasis de l’intuition,

D’un monde de rien en thérapie

 

Nos feuilletons du temps passant,

Emplis d’oiseaux, de cormorans,

Mouettes ou pigeons à nos instants

Les décodeurs du firmament*

 

Quel est le poids de tout ce monde,

Agitation censures en ronde

Réduit à rien, poids de fourmi

La gouttelette de cette pluie

 

Chacun a en lui

Le diamant de vie,

Don original

Nécessaire au bal

 

Nos feuilletons, nous les jouons

Et les refrains de leurs chansons,

Surtout pour ceux si différents

Les marginaux sortis du rang

 

Un solitaire a sa couleur,

Il est unique par sa valeur,

Une seul clé, un seul sésame

Prenons bien soin de toutes leurs âmes**

 

Chacun a en lui

Le diamant de vie,

Don original

Nécessaire au bal

 

Le 19-1-2024

 

(*»Décodeur de psychisme» (à inventer))…!!**Les âmes sont bien réelles, elles!!!

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Qu'attends-tu sur le pont

Qu’attends-tu sur le pont

 

Qu’attends-tu sur le pont,

As-tu peur du plongeon?

C’est celui de Monet,

Appelé japonnais

 

Au bout de ton histoire,

Au fond de ton couloir,

On le dit de la mort,

Tu es face à ton sort

 

Qu’attends-tu sur le pont,

Dans cette position,

Pourquoi venir ici,

Au sein de Giverny

 

Ton grand amour artiste,

Profondément lampiste,

Ne vivant qu’en son art,

Le restant un trou noir

 

Les différents peuvent-ils s’aimer?

Malades mentaux handicapés

Est-ce dangereux? vivre avec eux?

Ces pauvres diables, ont-ils un dieu?

 

Qu’attends-tu sur le pont,

Soudain une vision,

Qu’a-t’il ce nénuphar,

S’allumant comme un phare,

 

Puis devient clignotant,

L’âme de ton amant,

Une hallucination,

Vas-tu sauter du pont?

 

Les différents peuvent-ils s’aimer?

Malades mentaux handicapés

Est-ce dangereux? vivre avec eux?

Ces pauvres diables, ont-ils un dieu ?

 

le 18-1-2024

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Personnage

C’est un personnage comme il en surgit dans les rêves,12365668881?profile=RESIZE_400x

Il est sans visage

Et pourtant je sais qui elle est.

Elle est celle que je n’ai pas,

Elle est celle que je ne veux pas avoir.

Elle est ce fantôme sans visage qui hante mes jours et mes nuits.

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Un beau jardin



Un jardin au naturel | Particuliers | Agir pour la transition écologique |  ADEME

Afin de réussir un beau et bon jardin,
Il faut investir du temps et de la raison,
Trouver où le soleil chérira le terrain,
Pluie, gel, vent doux pour la ronde des saisons.

Alors il faut ôter chardons et orties,
Qui blessent parfois nos mains innocentes,
Y semer d’un air satisfait nos envies,
Mais confier au temps ses humeurs changeantes.

Dame Nature et ses humeurs maussades,
Comme elle nous tient par la barbichette !
Un jour nous augure de belles salades,
Le lendemain ne récoltons que tripette !

L’homme et le jardin, vous l’avez deviné,
Sont pareils, point n’est besoin de le démontrer,
Ils rêvent de lumière, de fruits magiques,
Un coup de vent et s’écroule la boutique !

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  • Bonjour, c’est moi. Je t’observe depuis un moment du haut de ma fenêtre, tapie dans l’ombre pour que tu ne me voies pas.
  • Je t’entends aller et venir, courir après ce temps qui t’est cher sans te satisfaire.
    Ma vie est plus sereine, tranquille. Chercher un peu de nourriture, dormir, fouiner sans cesse dans les coins et recoins. Visiter avec délice des endroits emplis de mystère, de secrets, de souvenirs. Me couvrir de poussière et emmener avec moi ce doux sentiment du passé.
    Depuis peu, je te sens moins réactif comme quelqu’un qui a perdu son âme, ou est-ce ton cœur qui ne bat plus la chamade manque d’amour ? Un besoin irraisonné d’aimer comme les grands romantiques de tes lectures, de tes chansons. Le temps semble interminable dans la solitude du cœur.
    Je me permets de te parler d’un monde blessé, infirme où chacun a néanmoins une place même infime. Un monde souvent injuste devant lequel s’agenouiller devient difficile et incompréhensif. Où même aimer est devenu compliqué tant il faut de contrainte pour entrer dans la norme. Un monde qui nous isole pour mieux nous décourager. Un monde d’indifférence qui se répand de jour en jour et rend la vie malaisée, difficile.
    Malgré cette torpeur, une étincelle avait éclairé ta vie. Une rencontre lointaine et toujours présente, un discours simple, touchant et sincère. Un amour si profond, ancré dans le cœur qui n’attend qu’un geste pour se répandre et déverser des flots de tendresse. Un moment de lucidité pour le découvrir, l’apprécier.
    Je crains malheureusement que ma petite voix ne soit pas assez puissante pour éveiller cet essor et ne te laisse consolé, réconforté.
    L’amour aussi a besoin d’efforts pour exister, de raison pour vivre.
 
 
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L'Anniversaire d'amour

L’anniversaire d’amour

 

L’anniversaire d’amour

Improbable et pourtant

Différent chaque jour,

La lumière, le néant

 

Rapace et hirondelle,

Quasimodo, sa belle

Ont trouvé le chemin

En croisant leurs destins

 

L’anniversaire d’amour,

Lui perdu pour toujours

Venant des encombrants

Jeté par ses parents

 

De ce semblant de rien,

L’envers du paradis

Et puis en balancelle

Elle l’a mis sous sous son aile

 

Comment peut-on nous faire comprendre

La relation extravagante

Entre une muse si douce et tendre

Avec un monstre glissant la pente

Et rimaillant des gribouillis

Puissent s’accorder toute une vie

 

L’anniversaire d’amour,

Pour eux deux un grand jour,

Qui a jeté le dé

Cupidon vénéré

 

Moi Corbeau-entonnoir,

Empli de désespoir

Avec son lien secret

C’est un vrai conte de fée

 

Comment peut-on nous faire comprendre

La relation extravagante

Entre une muse si douce et tendre

Avec un monstre glissant la pente

Et rimaillant des gribouillis

Puissent s’accorder toute une vie

12365284653?profile=RESIZE_710xle 22-1-2024

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Je ne vous dirai plus

Je ne vous dirai plus

 

Je ne vous dirai plus,

Je garde ça pour moi,

Ce sera l’inconnu,

A chacun son combat

 

Pourquoi je marche nue

En voilant mes secrets,

Tous ces individus

Je connais leurs pensées

 

Je ne vous dirai plus,

D’ailleurs je n’ai rien dit,

Vous n’avez jamais vu

Aucune de mes envies

 

Une femme c’est ainsi,

On ne sait si elle jouit,

Il la croit tout là-haut,

Elle dirige le bateau

 

Vous les malins, vous savez tout,

Mais n’avez pas de garde-fous,

J’ai enfermé au fond de l’âme

Ma clef des champs, c’est mon sésame

 

Je ne vous dirai pas

Pourquoi je m’assois là,

Tout reste dans ma tête

Où il y a la fête

 

Je suis dans le jardin,

Peut-être bien le tien,

Sautant dans les couleurs,

Elles connaissent mes bonheurs

 

Vous les malins, vous savez tout,

Mais n’avez pas de garde-fous,

J’ai enfermé au fond de l’âme

Ma clef des champs, c’est mon sésame

 

12363999478?profile=RESIZE_710xle 21-1-2024

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Trace

Je t'ai laissé cette trace,12361856688?profile=RESIZE_400x
juste pour te dire
que ton ami frigorifié
est venu appeler à ta porte.
Mais ma voix est si faible
et ta couette si épaisse.
Je suis reparti vers
ma triste liberté.

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Les traits d'union

 

 

Les traits d'union

 

Les traits d'union sont importants,

Accords de mots, accords du temps,

De nos couleurs et de nos sons,

Une harmonie dans nos chansons

 

Cette harmonie elle est humaine,

Elle est complexe et souveraine,

De grandes bourrasques dans nos hivers,

Peur d'abandon dans l'univers

 

Certains d'union sont discordants,

De désaccord des instruments,

L'enfant détruit dans son enfance,

A toute sa vie des discordances

 

A chaque instant peut arriver

Une explosion dans la tranchée,

Sans prévenir et sans raison,

Comme une fausse-note dans une chanson

 

L'arabesque de ta vie

Était devant l'école

Tout petit tu l'as dit,

Tu n'as qu'une parole *

 

Les traits d'union aléatoires

Menant au fond de ce couloir,

Ce labyrinthe de nos souffrances

Où sont enfouis toutes nos errances

 

Au tourniquet de nos questions,

Qui peut comprendre nos intentions

Tournant en rond soleil couchant,

Le monde revient à chaque instant

 

 

 

 

 

L'arabesque de ta vie

Était devant l'école

Tout petit tu l'as dit,

Tu n'as qu'une parole *

 

Le 12-1-2024

 

12361854696?profile=RESIZE_710x*Tu avais annoncé à ta mère c'est écrit ici il n'y a pas de place pour moi dans cette école...! Et Tu n'es jamais entré ni dans l'école ni dans la société!!

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Dans la salle du musée

 

Dans la salle du musée

 

Dans la salle du musée

Il y a le néant,

Toiles noires accrochées

Montrant la mort du temps

 

Univers dépourvu

Des étoiles de la vie,

Soleil interrompu

Douleurs-cacophonies

 

Dans la salle du musée,

Les ombres somnambules,

En mémoires du passé

s'enlacent et déambulent

 

L'enfant interpelé

Par le flash du destin,

Un masque est éclairé

Lui montrant le chemin

 

Sortir du sombre à travers l'art,

De ses ténèbres, du désespoir

Vers sa lumière, le grand soleil,

Sortir vers soi d'un grand sommeil

 

Dans la salle du musée

D'autres toiles exposées

S’incarnent et prennent vie,

Éden et paradis

 

Il connaît ces tableaux

Signés de lui Marco

Et malgré son grand âge,

Il entre en leurs rouages

 

Sortir du sombre à travers l'art

De ses ténèbres, du désespoir

Vers sa lumière, le grand soleil,

Sortir vers soi d'un grand sommeil

 

12361040691?profile=RESIZE_710xle 24-12-2023

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Parle moi de toi Josette Gobert

Viens t’assoir près de moi, sur ce banc qui a entendu tant de confidences et de secrets, sur lequel nous avons si souvent rêvé notre vie.
Parle-moi de toi et de ce qui t’obsède, de ce mal qui te ronge, de tes silences assassins.

Parle-moi de moi, de ma peine, de mes sentiments perdus, du temps d’avant et de ces jours présents à ne savoir que faire.

Parle-moi de nous et de ce monde étonnant que nous reformions sans cesse avec tant de ferveur et de la vie qui s'y inscrivait merveilleuse.
Devant ce vieux miroir éteint, l’image jaunie d’un bonheur perdu que le temps des mensonges a effacé.
Toi, moi, et nos mains séparées, égarées dans des vies oubliées, dans des vagues d’incompréhension, d’indifférence.
Parle-moi de cette histoire qui devait durer toujours, que du bout des doigts, elle a touché, troublé mille fois en rêve.
Parle-moi de toi, de moi et de nos désirs engloutis dans le tumulte d’une vie trop active, trop pressée.  De toutes ces années devenues muettes que le renoncement a envahi et détruit.
De ce bonheur facile qui a échappé à nos esprits épris de liberté et qui ne laisse que des plaies douloureuses, de ces départs tueurs qui ont abattu notre histoire.
Parle-moi de ce plaisir perdu, tendre et joyeux qui nous a fait tourner la tête le temps d’été, de ce bonheur cueilli d’espoir et d’amour.
De nos engagements que les jours ont réduits en poussière. De tous ces regrets de n’avoir pas été plus vigilant envers nous-même et d’avoir laissé s’échapper l’essence même de notre vie. Que toi et moi, nous avons précipité dans l’automne de la nuit.

L’image de deux créatures blessées, mutilées qui jouent, frôlent par moment le désespoir et la haine.
Cette façon de cacher au visage du monde le mensonge et l’échec derrière des larmes contenues.

Parle-moi du temps qui nous reste, toi et moi et dis-moi que nous le voulons ensemble malgré tout, pansés, recollés de toute part. Une histoire nouvelle renaissant de cendres encore chaudes.
Parle-moi du printemps qui arrive et de cette douce chaleur qui envahit le monde.
De ta main prenant la mienne sur ce chemin de campagne.

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La fée du soir


Fée — Wikipédia

Souvent le soir dans ma chambre quand tout s’éteint,
Et que de pâles lueurs au loin déclinent,
Il me semble voir à la cime des pins,
Danser une âme blanche en mousseline.

Alors dans mes bras tendrement je t’enlace,
Sur un manège aux mille fééries,
C’est une valse de joie qui m’embrasse,
Au son des années si vite parties.

Je frôle tes boucles noires parfumées,
Sur ton visage qui m’apparaît familier,
J’y dépose honteusement mille baisers,
Comme tant de pardons méchamment oubliés.

Je ne te retiens pas, peut-être à demain,
Tu me souris, alors la nuit sera belle,
Toutes les fois, chaque soir, je prendrai ta main,
Et gommerai la larme qui te rappelle.

.

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Les souvenirs s'enlacent

 

 

Les souvenirs s'enlacent

 

Les souvenirs s'enlacent,

Patinant sur la glace,

Leurs mélodies grimacent

En se voilant la face

 

Certains guignols en rient,

Sous des nuées d'utopies

Des reflets d'harmonie,

Virtualité de vie

 

Les souvenirs s'enlacent,

Où était donc ma place,

Je me souviens la classe,

Quelques pas dans les traces

 

Je me vois quand je n'ose

Cette horreur de la pose,

J'étais jeune embryon

en pleine ovulation

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND??

 

Les souvenirs s'enlacent,

Revenant en surface,

J'ai refusé la vie,

Tout ce qu'elle signifie

 

J'ai refusé son deuil,

Sa douleur, mon écueil

Je ne suis un doublon,

Qu'elle garde ses chansons

 

Je ne serais ce remplaçant,

Assis toujours sur ce vieux banc,

Tant mieux pour eux les bons vivants,

J'ai le costume, MAIS JE JOUE QUAND ??

 

12360356470?profile=RESIZE_710xle29-12-2023

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Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port

 

Je n'existe qu'au port ,imprégné du grand large,

Mes rêves y prennent vie, contournant les ombrages

Où sont nées mes passions, mes premières vistions,

Cet enfant en mon sein , en est la conception

 

Au bout de la jetée, j'avais juste onze ans,

Je cherchais l'impossible,, quand vint ce cormoran,

Ayant tourné un peu, sur la mer, les bâteaux,

Il s'est posé tout près, déposant cet anneau

 

Je n'existe qu'au port, venant de l'au-delà,

Virtuelle conception, je meurs à chaque pas

Et puis la renaissance, ce phénix de moi

Ressemblant à l'humain, mais n'existe-t-il pas ?

 

En retrouvant l'anneau par simple création,

Mes arts ou l'écriture je retrouve l'intuition

Et cette âme est la seule de ce vivant en moi

Tout ce qui m'environne ressemble à mon surmoi

 

Je n'existe qu'au port, métaphore de ma vie

Et ce cercle divin est lien de paradis,

Le reste est dérisoire, un univers obscur

L'ombre de ma clarté , avec de belles parures

 

12357860454?profile=RESIZE_710xle 7-1-2024

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Filtrage

Un peu assoupi,12360022896?profile=RESIZE_400x
j'écoute les vagues de l'averse,
qui battent fenêtre et toiture,
qui dégoulinent dans le zinc des gouttières.

Dans ma tête s'y mêle un air de Yesterday.

Je rêve et je suis dans un monde ou la musique est un filtre qui assèche la pluie.

Sous la couette, il fait bon.

Nous allons bien.

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