Il faut peu de mots
pour qu’il pleuve
doucement
dans un poème
Just a few words
And I’ll rain softly
Within the poem
Les partenariats
Lettres
Il faut peu de mots
pour qu’il pleuve
doucement
dans un poème
Just a few words
And I’ll rain softly
Within the poem
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Lettres
"Souffle"
Abstraction lyrique
Acrylique 70x70
Je n'aime que ce qui est beau,
mais la beauté est relative,
alors j'aime ce qui élève la personne,
ce qui relève de l'Humain.
J'aime ce qui est noble,
les sentiments,
la générosité, l'amour,
le soir et ses nuits incertaines,
le matin qui se lève sur l'espoir.
J’aime aimer.
J’aime la vie.
Le Crotoy, les épaves.
"Le Saint-Antoine de Padoue"
Peinture de Claude Hardenne
EPAVES
Jouets d'une tempête imaginaire et sombre
Et couchés à jamais levant haut leurs étraves
Dérisoire érection vers le ciel qui les lave
Rêvant dans leurs flancs creux de naufrages sans nombre
Au creux des verts polders somnolent les épaves
Jalousant leurs frères les navires qui sombrent
Chargés de gloire et de lumière - A eux l'ombre
De l'oubli peu à peu qui les couvre de bave
Cette bave putride usant leur cimetière
Pas marin pour un sou - Ah! vivre encore entier
De rapt en abordage au temps des flibustiers
Et puis infiniment brûler sous les sabords
Et couler d'un seul coup pour faire sa litière
Au creux de l'Océan couvert de gloire et d'or
Dessin de Claude Hardenne
Cette peinture (gouache) est ma première oeuvre;
c'était en 1963 sur le port de Zeebruges; j'avais 16 ans...
Claude Hardenne
Barques
FORTUNE DE MER
Acrylique sur Toile
"L’évocation du monde marin en peinture exige une analyse prudente, tant se posent des questions liées à un paysage idéal à la recherche du pittoresque, du fantastique ou du réalisme. Au-delà de cette volonté de transmettre une réelle émotion, il est primordial d’aimer la mer, son environnement, mais aussi ses plus belles histoires comme ses plus dramatiques. Si certaines épaves pouvaient parler, elles nous étonneraient sans doute"
Il était né au milieu de la mer
Sur une île de granite rose recouverte de genêts jaunes.
Parfois il prenait un bateau ivre pour partir au bout de ses rêves
Et affronter sa peur et tous ses démons intérieurs.
Il partait sous un ciel bleu quand le vent était fort
Et naviguait des jours durant
Se laissant bercer par l’océan, ses vagues et son chant.
Quand il avait dépassé tous les horizons
Et que ses voiles s’étaient perdues dans la nuit du temps
Il mettait le cap sur son île.
Dans les petits matins blafards celle-ci surgissait soudain de la brume,
Masse de granite rose surmontée de genêts jaunes.
Alors il accostait lentement et laissait sur le sable humide
Son bateau échoué, ses rêves et tous ses espoirs.
Bateau de la Côte des légendes
Epaves à Lanriot
Deux épaves de bateaux de pêche attendent patiemment dans les eaux saumâtres d'une ria bretonne que les éléments les renvoient en poussière.
Méditerranée
Des voiliers blancs
des canots à la dérive
la mer si bleue
de la couleur
que lui prête le ciel
la mer si sombre
des promesses
non tenues
la mer toujours
se souviendra
ce poème a été publié dans un recueil "Migrants"
Merci à Claude Hardenne pour ses généreuses publications,
merci à Martine Rouhart, Valachman Henri, Alain Faure,
Jean-François Foulon, Paul Mayeur et Mehu André.
Les partenariats
Lettres
Chercher la grâce
donner voix à la beauté
faire chanter les possibles
n’est-ce pas le but
Seek Grace
Give Beauty a voice
Make possibilities
Sing
Isn’t that the point?
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EPAVES
Jouets d'une tempête imaginaire et sombre
Et couchés à jamais levant haut leurs étraves
Dérisoire érection vers le ciel qui les lave
Rêvant dans leurs flancs creux de naufrages sans nombre
Au creux des verts polders somnolent les épaves
Jalousant leurs frères les navires qui sombrent
Chargés de gloire et de lumière - A eux l'ombre
De l'oubli peu à peu qui les couvre de bave
Cette bave putride usant leur cimetière
Pas marin pour un sou - Ah! vivre encore entier
De rapt en abordage au temps des flibustiers
Et puis infiniment brûler sous les sabords
Et couler d'un seul coup pour faire sa litière
Au creux de l'Océan couvert de gloire et d'or
Photo martine rouhart
Aujourd’hui
le silence
tissé d’oiseaux
et rien d’autre
To day’s Silence,
Woven with
Sky birds,
And nothing
Else
Les partenariats
Lettres
Il s'agira dorénavant, comme condition préalable à toute communication sur le réseau se présentant comme partenariat, de mentionner un lien hypertexte vers la page du dit partenaire. Cela a toujours été le cas jusqu'à présent.
Je contate que certain membre semble systématiquement déroger à cette courtoisie élémentaire.
Je m'opposerai à la publication de billets ne suivant pas mon consel.
Robert Paul
La roche volcanique tient le gaz en maraude
Et quand il se libère, l’espace emplit d’eau chaude
Reçoit par gravité, en couches horizontales,
Une gelée de silice qui donne la calcédoine.Si tu vois un caillou, brun chocolat, ridé,
Que tu le trouves moche et le laisse tomber,
T’es passé à côté d’une merveille de la terre ;
Un bijou délicat, c’est « un œuf de tonnerre » !Au contraire, intrigué par ta belle découverte,
Découpe la roche en deux pour en polir les faces :
Une étoile à cinq branches, tu découvriras la trace
Ou peut-être un tableau, lequel te déconcerte…
Suzel Swinnen
Légendes :
En-tête : agate à eau, Brésil. Agate enhydre (ou aérohydre), où une cavité centrale (géode) conserve un peu de la solution originelle piégée lors de sa formation et laissant affleurer une bulle de gaz mouvante lorsque on la remue. La silice (calcédoine) a quant à elle précipité en couches concentriques.
Une explication bien prosaïque pour un effet magique.
Poètes, c’est ce qu’on peut appeler l’odyssée de l’eau mère.
Calcédoine (agate), lithophyse « œuf de tonnerre” (thunder egg), Oregon (Etats-Unis). Quand une étoile éclot dans la rhyolite*…
Lithophyse « œuf de tonnerre » (agate), Sankt Egidien (Saxe, Allemagne). Comme une fleur pétrifiée laissée par la lave refroidie.
Lithophyse (agate) faisant apparaître à notre imagination exaltée (paréidolie) l’image étrange d’un « monstre », la bête de Gévaudan peut-être…
Calcédoine enhydre (Indonésie)
Au centre, la cavité montre une solution biphasée (liquide et gazeuse) mobile.
L’eau est bien un minéral (que l’on aperçoit par transparence),
elle est restée cloîtrée après que la silice se soit cristallisée,
plus ou moins colorée en brun, rouge ou beige par le fer
selon sa concentration.
Cette eau a donc l’âge de la formation de la pierre.
Comme un reliquaire conservant l’eau primordiale,
l’humeur vitrée de l’œil de la terre.
Michel Lansardière : titre, légendes, photographies
* Roche volcanique acide.