L’AMOUR et la LIBERTÉ
sont dans le sacrifice plein et unique du Christ
les dons offerts à l’humanité
par son Être descendu des confins cosmiques.
C'était effectivement la mission de Rudolf Steiner d’en parler
et d’éveiller le sens moral du karma et de la réincarnation
pour que nous portions nos destins avec responsabilité pour honorer ce sacrifice et ce don.
La colère … c'était pour le Vendredi Saint !
Le voile déchiré du temple... et le tremblement de terre,
le ciel obscurci, la ténèbre, la nuit :
les élément vivant en osmose
le Dieu d’Amour ainsi maltraité
La colère vent astral de notre humanité -
Cela me rend présent un moderne drame Mystère
dont je fus le témoin dans la conscience de la nuit
expérience spirituelle restée très vivace depuis.
En revenant de Jérusalem en ces temps de Pâques là,
Où j’avais eu à lutter avec succès pour qu’au Saint Sépulcre,
nous puissions nous recueillir enfin dans le silence en paix
en ayant intimé aux marchands de bougies d’aller faire leur commerce plus loin :
en dehors et sans plus aucun bruit –
De la colère des cieux, j’ai fait l’incroyable expérience aussi,
Un rêve occulte éprouvant qui m’a extirpée pantelante au milieu de la nuit
et avec des mots approchant, limités je tenterais de traduire l'intraduisible de ce vécu :
Avant même que d’être projetée dans la scène que je verrais ensuite,
C’est la violence de l’orage et son tumulte grandissant qui m’emplit, m’assaillit, m’assourdit :
Son immense tempête qui me secoue et jusqu’en mes entrailles, comme partout alentours, gronde aussi :
Tout dans l’univers s’agite, se cogne et frémit de colère,
tout rugit et secoue depuis les entrailles de la terre
jusqu’aux cieux, tout n’est que fracas de bas en haut dans l’univers,
et j’en suis toute traversée car je n’en suis pas séparée.
Puis je vois :
Une place carrée devant des bâtisses élevées que je crois deviner et reconnaître
- et que je vérifierai plus tard comme étant bien celle devant l’église du St Sépucre et Golgotha, en venant la revoir une autre fois.
Trois trônes sont là placés au fond.
Au milieu, le Malin vient de s’assoir et usurper la place du trône du Père, au centre.
C'est une présence lourde et sourde mais dont les traits me sont cachés.
Alors, c’est seulement lorsque je VOIS que je peux faire le lien entre la colère et cette usurpation qui vient la provoquer comprendre d'où vient la gigantesque révolte des éléments et de tout l’univers qui se transmettait tout autant en moi avant que je ne l’ai vu et compris. Première attaque.
Le trône de droite est vide, celui du Fils …
Le trône de gauche est occupé par Marie-Sophia, au visage au doux ovale et aux pommettes hautes, aux douces lignes arrondies, la tête et le corps modestement voilée. Elle est toute recueillie.
Et c’est vers elle que le Malin lance durement sa seconde attaque :
« Et son âme est tellement emplie de haine qu’elle pourrait détruire l’univers ! »
A ces mots durs de haine mensongers, l’orage astral de colère redouble et s’emplifie avec plus de violence et fracas, de révolte devant le second sacrilège, tout s’agite en désespoir dans un grand fracas, tout rugit et s’ébranle de haut en bas.
Et je sens bien qu’avec ses mots de fiel, l’Adversaire veut ravir l'ESPOIR DU MONDE que porte en sa sainte personnalité Marie, car outre d'être reliée à la sphère du Saint-Esprit, elle représente aussi l’Âme de toute notre Humanité, l'âme recevant l'inspiration du Saint Esprit, l'âme aimante, la compassion même. Et l’attaquer en lui projetant sa propre haine, c’est vouloir attaquer les hommes sous sa protection, c'est vouloir tuer dans l’œuf notre humanité… encore sur le chemin de cette école d’amour, toute jeune et nouvellement née.
Marie alors baisse la tête, comme de chagrin.
Puis survient la troisième attaque : le Malin fait le geste de s’approcher d’elle en toute promiscuité pour lui donner son fétide baiser, mortel blasphème, et la souiller … mais Marie en s’affaissant plus s’y est aussitôt dérobée.
Alors toute la révolte de l'univers se souleva et gronda, toute la force des éléments d’un cran encore dans la violence monta. Tout ne fut plus que chaos de révolte dans l’orage à son paroxysme amplifié, cri de révolte et désespoir hurlé.
Et cette violence de l’orage cosmique vécue en écho direct à travers tout mon être et si fort ressenti m’a projeté hors de cette expérience occulte de nuit pantelante et ahurie.
Des mois après encore par la vision de l'expérience poursuivie et me quesitonnant sur son sens, je me revois longeant la Seine de l’Ile des Impressionnistes dans mon « village" de Chatou avec le sage ami pour lui conter mon émoi et tout mon désarroi, puis son avis recueillir, l'écouter sur le sens de cette nocturne expérience :
comprendre et réaliser que Marie attaquée c’est le symbole vivant exact de toute notre humanité et que depuis le milieu de ces années 80, l’enjeu était lancé à l’humanité de suivre le chemin d’amour et compassion par Marie porté et ouvert en écho au sacrifice du Christ
ou de tomber dans les raies de haine de l’Adversaire et que dés lors l’humanité serait soumis à ses fortes attaques pour s’éveiller et choisir qui elle voulait servir.