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Ecrire,

                       

Écrire délivre un peu,

c’est un feu sur une page blanche incombustible,

une clarté pourpre, un bout d’ensoleillement,

une caresse sans nul geste,

un baiser, ou nulle muqueuse ne se rencontre,

fécond et profondément troublant,

 une absence qui se touche,

une chair, une peau, toutes douces,

presque un corps ;

un éclat de bonheur en douce.

Écrire me lie à vous,

c’est l’écho d’une voix chaude, matérialisée,

un oiseau élancé vers vous, bleu et fou,

 l’audace en deux mots,

l’été blanc et l’hiver mordoré,

le ciel en bas, la terre en haut,

c’est bouleverser votre cœur prudent et sage,

le dénuder,  de vous le faire sortir,

en moi le faire chanter !

Écrire, ce temps de vivre et d'espérer.

 

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Commentaires

  • Ecrire, laisser couler les mots, les charger d'émotions.  Tu as réussi à y glisser l'essentiel : atteindre les coeurs.  Bravo Dominique et bon WE.

  • Valériane, j'apprécie beaucoup ce  que vous venez d'écrire, ça me touche forcément.

    Je vous en remercie du fond du coeur.

    Amitié.

    Dominique

  • "Écrire c'est mettre en ordre ses obsessions" professait Albert Camus, venant ainsi appuyer ce que vous avez esquissé au sujet de cet état partiel d'une délivrance par l'écriture, forme "d'art thérapie" s'il en est !

    "Écrire, ce temps de vivre et d'espérer" nous précisez-vous, en guise de conclusion, Dominique ; espérer malgré tout le regard d'autrui s'arrêtant, ne serait-ce qu'un bref instant, sur une pensée que l'on vient de formuler ? Car, n'y a t'il  rien de plus pathétique que de demeurer dans l'indifférence à l'égard de son semblable, cette non-expression synonyme de mépris agissant à visage découvert ! Passer l'un à côté de l'autre sans se voir, ni même tenter de se comprendre afin de tisser de fructueux échanges, ne nous fait'il pas alors, nous interroger sur le sens à donner à cette dite expression que représente déjà une discipline pratiquée en solitaire ?

    Personnellement, je ne parviens pas à me résoudre à cet état de fait et bien que n'étant en rien narcissique, ni le moins du monde adepte d'un voyeurisme malsain, je demeure intimement persuadée, que sans lecteurs la plus infime "production" relève davantage de ce que l'on nomme vulgairement de la "masturbation intellectuelle" ! Autant exiger d'un peintre ou d'un interprète lié aux arts de la scène, qu'il ne "s'expose" pas et ne développe son activité que de manière confidentielle, soit, dans les intérieurs de ses appartements ou pour un cercle restreint...

    Pardon de m'être laissée conduire par un ressenti subjectif, n'hésitant pas à vous le communiquer, de surcroit.

    Et que de jolies trouvailles imagées : "une caresse sans nul geste/un baiser, ou nulle muqueuse ne se rencontre/fécond et profondément troublant/ une absence qui se touche" !

    Merci de ce beau pouvoir d'évocation !

  • Oh comme tu es touchante Nicole. Pour moi, c'est une urgence d'écrire, du talent je ne sais pas, mais ça s'impose à moi !

    A toi aussi un super week-end de pâques.

    Amicalement.

    Dominique

  • Superbe !!  Quel merveilleux partage  que ces lignes !!

    Merci , Dominique !  Pouvoir magique des mots , choisis pour donner , capter les émotions ... et fleurir dans nos coeurs ...

    Quel beau talent que le tien !

    Belle et douce fin de semaine à toi ! Amitié, Nicole

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