Doux ami,
Si tu le peux, emmène-moi
Où tu aimes à flâner toi-même.
Nous y glanerons sans problème,
Encore en pensée, cette fois.
J'ai perdu le goût du voyage,
Ne le retrouverai jamais.
Or fréquemment, je me permets,
Une errance en ton voisinage.
Là, en t'apercevant, je fais
Les gestes vrais de ma jeunesse,
Empreints de charme et d'allégresse
Et j'en recueille les effets.
Malgré ma tendresse pour toi,
Je ne quitterai plus mon monde.
Viens me rejoindre sur les ondes,
Emmène-moi vers Autrefois!
8 janvier 2009
Commentaires