À Michèle Choucroun
Vivant sereinement seulette,
Je capte des instants de grâce.
De m'émerveiller ne me lasse,
Ai souvent le coeur à la fête.
J'évoque les êtres que j'aime,
Dont le sort me tient éloignée,
Du chagrin étant épargnée.
Se perdent les envies qu'il sème.
Toi, qui as de forts courts loisirs,
Assumant une lourde tache,
Te soucies certes que je sache
Que tu couves nos souvenirs.
Recevoir un don en tendresse,
Provoque une profonde joie,
Souvent, un savoureux émoi.
L'apporte un souffle qui caresse.
5 juillet 2018
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