( Terza rima)
Ô ce feu de l’exaltation
Qui soudain fut changé en cendres!
Tant d’années de désolation!
...
Des images demeurées tendres,
Se noyant dans le désarroi,
Des refrains, tristes à entendre.
...
Je désespérais maintes fois,
En dissimulant ma détresse,
Privée de défis et de foi.
...
Je contemplais, avec tendresse,
Les étoiles, la nuit venue,
Sans en éprouver de l’ivresse.
...
Un matin, admirant les nues,
Sur une vague éblouissante,
Je vis ma muse à moitié nue,
...
Et mon âme se fit dansante.
24 septembre 2005
Commentaires
Merci Suzanne de ce petit bijou très touchant et si beau !