Rêverie
Pour atteindre un but, on agit
Jusqu'aux limites du possible,
Et quelques fois cela suffit.
Un échec eut été pénible.
Essayer de forcer la chance
Coûte des efforts qui sont vains.
Se résignant à l'impuissance,
On trouve l'espoir en chemin.
Il incite à faire des voeux
Et nous les pose sur les lèvres.
L'incroyable certes se peut.
Du rêve, on ouvre la fenêtre.
Ô l'immense champ de désirs!
La rosée les couvre de perles,
Le soleil les fait resplendir.
On y entend chanter des merles.
On admire, le nez collé
À la vitre qui nous sépare,
Les fleurs de la félicité,
Qu'une ardente lumière pare.
Je garde un voeu sans y penser,
Un vague désir qui perdure,
Né d'un caprice, je le sais,
Or laisse faire ma nature.
Quand je provoquais le hasard,
Il se montra souvent complice.
Mais je suis lasse sur le tard;
Qu'il décide et qu'il accomplisse!
30 septembre 2014
Commentaires
Ce texte me plait énormément, voeux, rêverie, espoir, oui ! un immense champ de désirs... Jacqueline