Doux ami
Je ne te parle plus souvent,
Cependant, ponctuellement,
J'emploie un mot appris de toi,
J'entends le timbre de ta voix.
Tu savais toutes les paroles
Des chansons qui, à tour de rôle,
Avaient accompagné ta vie.
Je les reçus, certes ravie.
Elles conservent leur attrait
Aussi quelques aveux secrets.
J'accueille la mélancolie,
En écoutant leur mélodie.
Je ne guette plus désormais
Celui qui se sentait aimé
Quand il me confiait tes lettres.
Je l'attendais à ma fenêtre.
Demeurent intactes en tes missives,
Ta pensée colorée et vive,
Ta tendresse renouvelée.
Je ne me sens plus désolée.
1er février 2014
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