Face à la neige sans brillance,
De chaudes couleurs me ravissent.
En pot, quatre plantes fleurissent,
Figées dans leur magnificence.
Leur vue éveille ma tendresse.
Me semble velours le silence.
En cet instant de grâce intense,
Contemplative, je paresse.
Parfois, en ressentant l'absence,
Dans le chagrin lentement glisse.
Vite, il faut que je réagisse.
C'est à la beauté que je pense.
Je pose des gestes propices,
M'offre de plantes la présence.
Ces joyaux de la providence
Sont une source de délices.
17 décembre 2016
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