Nuances
il faut saisir les nuages avant
qu'ils fondent en averse
entraînant les éclats de ciel trop lourds
emprisonnés dans des ailes de neige
la hâte écartèle le cœur du peintre
sa langue asséchée appelle l’alcool
les traits retrouveront les pourpres
même si sur la toile grise
tout devient sombre
Commentaires
Spilliaert,1908, Les courbes d'Ostende.Galerie Derom
Cela pourrait s'appliquer à tant de peintres!
J'y vois ici, comme un clin d'oeil à Spilliaert, un peintre solitaire, à Ostende, qui cherche à saisir le vent, la mer, les humains...
Merci Hélène pour cet hommage aux peintres de tous temps!