C'est au contact de la beauté que l'on devient beau, c'est au contact du courage que l'on devient courageux, c'est au contact des couleurs que l'on devient coloré, c'est au contact du bonheur que l'on devient heureux, c'est au contact de l'art positif que l'on réfléchit positivement, c'est au contact de l'amour que l'on devient passionné, c'est au contact de la passion que l'on devient génial, c'est au contact du jour que l'on devient éveillé, c’est au contact du soleil que l’on devient lumineux, c'est au contact des cadeaux que l'on devient généreux, c’est au contact du jeu que l’on devient joyeux, c’est au contact des papillons, des fleurs et des chasses aux trésors que l’on devient romantique, c’est au contact de la désinvolture que l’on devient libre, c'est au contact du ciel que l'on devient puissant, c'est au contact de la nature que l'on devient sage, c’est au contact de l’exception que l’on devient naïf, c’est au contact de la légèreté que l’on devient insouciant, c’est au contact de la reine que l’on devient roi, c’est au contact du rêve que l’on devient idéaliste, c’est au contact de l’idéal que l’on devient optimiste.
C'est au contact de la souffrance que l'on devient méchant, c'est au contact de la haine que l'on devient malheureux, c'est au contact de la suspicion que l'on devient méfiant, c'est au contact de la jalousie que l'on devient possessif, c'est au contact de l'envie que l'on devient égoïste, c'est au contact du mépris que l'on devient aigris et meurtri, c’est au contact de la résignation que l’on devient soumis, c’est au contact de l’abnégation que l’on devient résigné, c’est au contact des jeux malhonnêtes que l’on devient mauvais perdant, c’est au contact de l’injustice que l’on devient révolté, c’est au contact de l’abandon et de la trahison que l’on devient désespéré, c’est au contacte de la ruse que l’on devient manipulateur, c’est au contact de la peur que l’on devient bourreau, c’est au contact des loups que l’on devient sorcière, c'est au contact des mauvaises intentions que l'on devient amer, c’est au contact de l’infidèle que l’on devient maitresse, c’est au contact des cochons que l’on devient salope, c’est au contact des menteurs que l’on devient parano, c’est au contact des complexés que l’on devient mégalo, c’est au contact du rejet que l’on devient seul, c’est au contact du mal que l’on devient fataliste.
C’est au contact de la réalité que l’on devient réaliste. C’est au contact de ses rêves accessibles que l’on accède à ses rêves. De la réalité au rêve, de l’idéal à la réalité, il n’y a qu’un jeu de miroir entre les neurones, un apprentissage par imitation ou par contamination.
Commentaires
Il faut bien s'entourer.
Et que Dieu nous préserve de devenir ce que nous côtoyons.
Dieu n'existe pas.
Miroirs ?
"et la vie c'est la répétition de la répétition", lu dans ‘les ombres disparues’…
J'aimerais que quelqu'un lise "les ombres disparues" de HASAN ALI TOPTAS auteur turc, (Feux croisés, Plon).
Il y est question du passage d'un barbier dans son miroir, vers un village mythique au fond de l'Anatolie et de son va et vient improbable dans sa ville moderne de départ, ou d’arrivée ?On croise des histoires en miroirs sans histoires qui se répètent dans le temps sans temps, chargées d'angoisses kafkaïennes, le tout merveilleusement écrit comme un long poème onirique dans des milliers de miroirs, l'ensemble est beau comme un tableau cubiste, mais le mystère ne s'est pas dévoilé! Je suis sous le charme mais complètement « out »! Help ?
Les neurones miroirs, c’est passionnant….
Et puis voilà, je me dis que c'est peut-être au contact d'inconnus que l'on se connaît mieux...