La nature frissonne, en larmes.
Je ne m'attriste nullement.
Les pleurs causent l'apaisement,
Peuvent paraître empreints de charme.
La pluie qui tombe faiblement
Libère un courant de tendresse.
Mon corps et mon esprit paressent
Mon âme apprécie le moment.
Par la torpeur, certes assoupie,
J'accueille des réminiscences,
Bien conservées par pure chance,
Ô la troublante nostalgie!
La pluie a cessé, rien ne bouge.
J'immerge de ma rêverie.
Sans soleil pas de griserie.
L'instant est bloqué au feu rouge.
12 juin 2014
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