Un son troublerait le silence.
Rien ne vibre ni de s'entend.
Restent figés le clair instant
Et l'obscurité de l'absence.
Désirant demeurer passive,
Privée d'intérêts et d'émois,
Je choisis encore une fois,
La flottaison à la dérive.
J'existe libre, impondérable,
Dans une agréable quiétude,
Indifférente aux certitudes,
Mais aux songeries favorable.
Conditionné à me distraire
Mon cerveau exerce son rôle,
M'offre des idées parfois drôles
Et des défis pouvant me plaire.
Lors quand, je flotte à la dérive,
Je peux me charger d'énergie
Accueillir de la fantaisie
Et redevenir créative.
25 décembre 2017
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