C'est le printemps
Lysandre papillonne dans les rues de la ville
Une porte ouverte qui invite à entrer
Elle n'hésite pas
Et le temps s'arrête
C'est le printemps
Lysandre papillonne de tableau en tableau
Ses yeux caressent des sculptures aux reliefs doux et arrondis
L'artiste lui parle
Elle l'écoute
Lysandre parle peu
Elle sourit
Elle accepte le verre qu'il lui propose
Elle l'écoute encore
Dans les silences elle entend ce qu'il n'ose pas lui demander
Lysandre cultive le mystère
Elle parle peu
Elle sourit
Elle s'en va
Le temps la reprend
C'est le printemps
Lysandre papillonne dans les rues de la ville
Avec à son cou un pendentif aux reliefs doux et arrondis
Qui brille au soleil
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