« L’amitié se conjugue au féminin, se décline au masculin, et s’accorde toujours au pluriel mais malgré tout devrait être invariable. »
Christian Michaux 2012
« L’amitié se conjugue au féminin, se décline au masculin, et s’accorde toujours au pluriel mais malgré tout devrait être invariable. »
Christian Michaux 2012
Adrien Grimmeau, historien de l’art et spécialiste de la sculpture (il travaille sur la sculpture belge et sur l’art urbain) nous autorise à reproduire son important et intéressant document intitulé " Honorer Charles De Coster" qu’il fit paraître sur le site « Mémoires » en son temps.
Le 7 mai 1879, Charles De Coster mourait à Ixelles dans l’anonymat. Douze ans plus tôt, il avait publié la première version de son chef d’œuvre, La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs. Paisible professeur de français à l’école de guerre, il avait consacré sa vie à ce qui serait l’épopée du peuple belge. Hélas, il n’obtint pas le succès escompté, et ne fut reconnu que des écrivains. A sa mort, Camille Lemonnier prononça un discours élogieux devant un maigre public. Le même jour, il monta un comité chargé de défendre l’œuvre de De Coster, mission qu’il ne pourra mener à bien[1]. Charles Samuel[2] a alors 17 ans. Il vient d’entrer à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Sculpteur prometteur, il a déjà gagné plusieurs prix quand, en 1888, Amédée Lynen[3], son colocataire, lui présente avec enthousiasme La Légende d’Ulenspiegel, qu’ils lisent entre deux heures de travail[4]. Ne sachant qu’envoyer au Salon de Bruxelles pour 1890, Samuel se fait conseiller par Lynen l’idée d’un hommage à De Coster. L’envoi impressionne le jury du Salon et les autorités, qui semblent convenir qu’il faudrait concrétiser l’oeuvre. Le 26 octobre 1891, Samuel soumet son projet à l’administration communale d’Ixelles[5]. Pourtant, l’idée ne sera pas suivie immédiatement.
En 1892, la tombe de De Coster est menacée de réemploi. La presse relaie les cris d’alarme des littérateurs belges[6], et voilà l’opinion sensibilisée à son patrimoine méconnu. Des amis déplacent le corps, on s’apprête à republier La Légende : le groupe de défenseurs de l’écrivain reprend courage. Parallèlement, le projet de monument de Samuel continue de faire parler de lui. Il circule d’exposition en exposition où il amasse de prestigieuses récompenses[7]. On en parle de plus en plus comme du projet d’un monument qui sera érigé à Ixelles[8].
C’est en janvier 1893 que tout s’active. Le gouvernement publie le 3 janvier une dépêche spécifiant que le projet est accepté, et qu’il interviendra pour moitié (soit 9000 francs) dans les frais de construction[9]. Le 13 janvier, Samuel, venant d’apprendre la nouvelle, envoie une lettre à la sœur de l’écrivain. "Voilà donc nos efforts couronnés de succès ; j’en suis profondément heureux et vais bientôt me mettre au travail ; la passion et l’admiration que j’ai pour Charles De Coster contribueront, j’en suis convaincu, à me faire produire une œuvre digne de sa mémoire. Je compte bien que vous viendrez de temps en temps en suivre les progrès".[10] Le contrat indique les dimensions : 5m de haut, 4m de large[11]. En profondeur, le socle mesurera 1,7m.
Fin 1893, le groupe central est envoyé à la fonte après quelques jours d’exposition dans les ateliers du sculpteur, où il fait excellente impression[12]. Après les dernières modifications, le monument est finalement inauguré le 22 juillet 1894 sous un soleil de circonstance, 15 ans après la mort de Charles De Coster. Beaucoup de monde est présent, des grands noms de la culture aux gens du peuple. Le comité organisateur, aux noms prestigieux (Lemonnier, Dillens, Maeterlinck, Mellery, Meunier, Verhaeren, Rops, …) décide qu’il ne sera prononcé qu’un seul discours de littérateur : celui de Camille Lemonnier, qui s’était investi dès le début dans la mission de reconnaissance de l’écrivain. Son allocution[13], élogieuse au possible, sur celui qu’il considère comme le père de la littérature nationale, est précédée d’une autre, plus brève, du bourgmestre, et suivie de chansons d’enfants adaptées de l’œuvre de De Coster. La journée, poursuivie par une garden-party chez la mère du sculpteur, se termine par une réception du bourgmestre[14].
Le lendemain, Caroline De Coster écrit son bonheur à une amie : "Jamais je n’ai été si doucement heureuse, (…) il y avait tant de monde que je croyais rêver… Et de fait je rêvais, jamais je n’aurais osé désirer une telle fête. (…) Elle était toute d’élan et d’enthousiasme, on avait l’âme heureuse comme si l’on avait retrouvé un ami mort".[15] Pus loin, elle indique que "Samuel doit venir se reposer chez nous quelques jours, il est surmené, le pauvre garçon a dû connaître bien des [difficultés], il a fait une belle œuvre…" La sœur de De Coster a beaucoup d’estime pour le sculpteur. Elle est la seule : dans son discours, Lemonnier ne le cite pas une fois. Les journaux relatant la cérémonie le citent eux aussi très peu. On préfère réparer l’oubli du nom de De Coster. De fait, l’inauguration fait beaucoup parler du défunt : L’art moderne consacre trois couvertures d’affilée au sujet, fait exceptionnel pour ce genre d’occasions[16]. C’est que la journée est fortement symbolique. Une nouvelle génération d’écrivains revendique l’existence d’une littérature belge indépendante, dont De Coster est un étendard rêvé. L’Etat suit le mouvement car aucune statue encore n’aurait été dressée en Belgique en l’honneur d’un écrivain francophone[17], et La Légende est un exemple des valeurs nationales. Quant à la commune d’Ixelles, elle est fière de montrer que cet écrivain dont on parle tant vient de ses quartiers.
Le monument
Charles Samuel a choisi pour son monument une forme de l’architecture mortuaire, celle de l’édicule funéraire, qu’il a considérablement agrandi. Son trait de génie est d’avoir relégué la référence à l’écrivain au second plan, pour représenter le couple fictif, Thyl et Nele. Cette idée de statue à l’œuvre d’un romancier plutôt qu’à l’homme lui-même, Charles Van der Stappen l’avait déjà concrétisée dans La Mort d’Ompdrailles en 1892. Notons que le sculpteur travaillait au projet depuis 1883[18], c’est-à-dire exactement dans la période où Samuel l’eut comme professeur à l’Académie de Bruxelles (1883-1888). On peut dès lors supposer que l’influence du maître s’est ressentie dans l’idée de l’élève.
Thyl et Nele sont assis sur le rebord de la niche. Eux et leurs accessoires constituent la partie en bronze de l’ensemble, coulée chez J. Petermann fondeur, Bruxelles. Derrière eux, un médaillon en marbre de l’écrivain, entouré de son nom et de ses dates de vie et mort (1827-1879), est accolé à la paroi, encadré de palmes et de rubans. Tout le reste est en pierre bleue. La niche est délimitée par deux colonnes engagées et un arc en plein-cintre, surmontés d’un entablement portant une citation du dernier paragraphe du livre : "… Est-ce qu’on enterre Ulenspiegel l’esprit, Nele, le cœur de la mère Flandre…". L’entablement est lui-même encadré de deux mascarons présentant Lamme (à gauche) et Katheline (à droite), personnages secondaires de l’épopée. L’ensemble est couronné d’un fronton à corniche courbe présentant des bébés joufflus dont deux, au centre, tiennent un miroir dans lequel se mire un hibou, les deux symboles d’Ulenspiegel, "qui n’est ainsi nommé que parce que son nom veut dire hibou et miroir, sagesse et comédie, Uyl en Spiegel"[19]. De part et d’autre de la niche, deux arrière-corps avec ailerons présentent, à gauche, un chat se réchauffant contre une marmite, et à droite, un chien dormant sous un rouet. Ces deux pendants représentent la chaleur et la douceur du foyer flamand. Sur le soubassement, derrière les pieds de Nele et Thyl, un léger bas-relief effacé par le temps présente la ville de "Damme en Flandre" et son beffroi. En bas à droite, les noms de Samuel et de Vestel, avec la date de 1894. Entre le projet de 1890 et le monument définitif de 1894, on observe de nombreux changements. Il est difficile de déterminer à quel stade l’architecte, Franz de Vestel, est intervenu dans l’élaboration, mais c’est probablement grâce à la nouvelle vision née de la parfaite collaboration des deux hommes que le projet s’est épuré. Franz de Vestel ne réalisa que peu d’œuvres dans sa carrière[20]. Il conçut principalement des maisons bourgeoises, où se lit son admiration des formes de la renaissance flamande. Cette influence est ici aussi déterminante, et convient parfaitement au sujet. Il a néanmoins réussi à épurer le côté expansif flamand dans une réalisation juste, où architecture et sculpture se confondent en une harmonie rare.
Au départ, le monument se présentait comme un résumé des œuvres de De Coster. La Légende d’Ulenspiegel était bien sûr la clé de l’édifice, mais le soubassement présentait, en plus de Damme, les autres écrits de De Coster, organisés chaque fois autour d’une banderole portant leur titre. Les symboles de La Légende, hormis le couple central, se trouvaient relégués à des détails : le hibou et le miroir laissaient place à une inscription "Charles De Coster" tenue par les amours, et se retrouvaient, pour le hibou, dédoublé aux bords de l’entablement, et pour le miroir, dédoublé de part et d’autre du plein-cintre. Lamme et Katheline étaient ramenés aux bas-côtés, et l’inscription de l’entablement se trouvait, réduite, en dessous de la figuration de Damme, pour céder sa place à un entrelacs de roses et de ruban. L’architecture elle-même était moins heureuse : des piliers préfiguraient les colonnes, tandis que la niche centrale prenait la forme d’un cul de four, écrasant Thyl et Nele, déjà plus petits que dans la version finale. Les arrière-corps n’étaient pas encore développés, mis à part les deux groupes du chien et du chat, qui, dans ce contexte, symbolisent Les légendes flamandes, alors que dans le contexte du monument définitif, ils plantent simplement le décor des aventures d’Ulenspiegel.
L’ensemble actuel est donc un hommage à De Coster au travers de son œuvre principale, celle que Samuel et Lynen aimaient tant lire dans leur atelier. Et Samuel témoigne d’une compréhension très fine du roman. Plusieurs détails discrets enrichissent le monument pour ceux qui ont lu l’œuvre. Ainsi, une observation attentive permet de remarquer que les deux chapiteaux composites coiffant les colonnes sont différents. En fait, ils symbolisent chacun le personnage représenté au dessus d’eux. A gauche, la lecture est facile : Lamme, le meilleur ami de Thyl, et grand amateur de ripailles, est représenté par une chope de bière se déversant généreusement. Le lien avec la colonne est rendu pas quelques fruits. Pour Katheline, la lecture est moins évidente. Il s’agit probablement de flammes. La mère de Nele passe en effet pour une sorcière, amoureuse du diable et devenue folle après l’épreuve du feu – la folie se lit très bien dans son visage. Le lien avec la colonne présente une menotte et des chaînes, signes de l’emprisonnement de son esprit. Katheline n’est pas le personnage secondaire le plus important de l’épopée : on aurait pu lui préférer le père de Thyl. Si Samuel l’a choisie, c’est pour former un double chiasme avec le groupe central : Thyl, personnage masculin, à droite, en parallèle avec son ami à gauche, et Nele, personnage féminin, à gauche, en parallèle avec sa mère à droite. Le chiasme porte donc sur les relations entre les personnages, et sur leur sexe. Autre détail qui a son importance : les putti, de six dans l’ébauche, deviennent sept dans le monument. Sept est le chiffre symbolique récurrent de La Légende : Thyl doit combattre les sept péchés capitaux pour donner à la Flandre les sept vertus[21]. Ils symbolisent donc, au delà de la prospérité de la Flandre comme on l’a souvent dit, les vertus à venir.
Le couple central est particulièrement bien rendu. Moins chétif que dans le projet, Thyl est présenté en homme mûr perdu dans un moment de mélancolie, son épée posée à côté de lui sur l’écusson flamand. Sur son torse, les cendres de son père assassiné. Nele le réconforte affectueusement. Elle porte le vêtement traditionnel zélandais, que Neel Doff, future écrivaine qui posa pour la sculpture dans sa jeunesse[22], avait déjà remarqué : "J’aurais voulu être paysanne zélandaise pour pouvoir m’habiller ainsi ; même l’amoncellement de jupes, qui les faisait rondes comme des cloches, me plut".[23]. La scène, plus rêveuse qu’héroïque, est proche d’un passage de La Légende :
- Tu es triste? disait-elle.
- Oui, disait-il.
- Pourquoi? Demandait-elle.
- Je ne le sais, disait-il, mais ces pommiers et ces cerisiers tout en fleurs, cet air tiède et comme chargé du feu de la foudre, ces pâquerettes s’ouvrant rougissantes sur les prés, l’aubépine, là, près de nous, dans les haies, toute blanche… Qui me dira pourquoi je me sens troublé et toujours prêt à mourir ou dormir ? (…) Mais elle ne parlait point, et d’aise souriant regardait Ulenspiegel[24].
Cet amour de la nature correspond bien à la position du monument aux abords des étangs d’Ixelles, à l’emplacement du banc où s’asseyait régulièrement De Coster. Cependant, il n’est pas tourné vers l’eau, mais vers l’agitation populaire de la place Flagey. Pour accentuer cette cassure, Samuel tenait à l’implantation de végétation en hémicycle derrière le monument[25]. Ce dispositif n’est plus présent aujourd’hui, ce qui sert le monument : celui-ci marque une transition vers l’espace de quiétude que constituent les étangs, et semble appartenir déjà à ce calme.
Réception
Le monument est très bien accueilli. Mais comme celui de Charles De Coster, pas de Charles Samuel. On convient de sa beauté, mais pas toujours au bénéfice du sculpteur : Michel de Ghelderode, décrivant l’œuvre, écrit "Ce Tyl qui se repose près de son amie, c’est signé Samuel et c’est visiblement d’un autre. Je ne trouve que Julien Dillens pour avoir modelé cela… Aucune importance : l’œuvre est belle, De Coster est honoré…"[26]. Certains commettent même la faute et attribuent le projet de monument à Dillens[27]. C’est que, de la carrière de Samuel, c’est probablement la pièce la plus intéressante : une œuvre de jeunesse, sensible, passionnée et intelligente. Par la suite, le sculpteur ne sera plus si inspiré, et se perdra souvent dans sa volonté formaliste qui lui faisait dire : "Il ne sied pas de torturer sa forme pour y mettre des idées. Les idées doivent naître en admirant une forme exacte. C’est encore grâce à celle-ci qu’on peut exprimer les plus clairs symboles".[28] Ses œuvres perdront en émotion ce qu’elles gagnent en grandeur, en monumentalité. A Bruxelles, en témoignent parmi d’autres le Monument aux élèves du navire-école De Smet de Nayer (1912), les six statues de la Maison Balzer (1913), ou La Brabançonne (1930). Samuel réalisera de nombreux monuments ; on le traitera même de "tâcheron de la commande publique"[29]. Comme c’est le cas à l’époque pour les œuvres populaires, il existe plusieurs sculptures dérivées du monument De Coster. On peut en distinguer deux types. Tout d’abord, Charles Samuel a isolé le buste de Nele. Celui-ci existe en différentes matières : des exemplaires en plâtre (Musée communal d’Ixelles), bronze (Musée communal d’Ixelles), terre-cuite, ivoire et marbre sont attestés. La deuxième production dérivée est la réduction en bronze de la partie en bronze du monument. Thyl et Nele sont assis sur un piédestal de marbre vert délimité sur les côtés par deux volutes, et dans leur dos par une corniche courbe rappelant le fronton original. Sur ce socle est reprise la phrase de l’entablement réel. Le couple présente de légères différences par rapport à son modèle – notamment, l’embout de l’épée de Thyl n’est pas décoré dans la réduction, et le ceinturon de celle-ci suit un trajet plus simple. On connaît deux exemplaires de cette version, marqués Société nationale des bronzes, St Gilles Bruxelles, ce qui ramènerait leur date d’exécution à après 1902, année de changement de nom de l’entreprise Petermann[30]. L’un fut exposé en 1940 au Salon de Printemps à Bruxelles[31] avant d’être donné au musée de Bruxelles. Le second comporte l’inscription "A monsieur Louis Blyckaerts, échevin, 1903-1928, la commune d’Ixelles reconnaissante" ; son socle s’est vu greffer un emmarchement de pierre noire, et les deux volutes latérales sont de la même matière. Il semblerait que la Compagnie des bronzes ait elle aussi produit ce genre de pièce[32], mais aucune n’a été trouvée. Parallèlement à cette sculpture dérivée, on peut classer l’Ulenspiegel et Nele en ivoire pour l’exposition de Tervueren en 1897, dont le socle en marbre forme un muret inscrit toujours de la même phrase. Le couple y est plus proche de l’original. Dernière citation du monument : en 1914, La Légende est rééditée en version de grand luxe illustrée par Lynen. Le premier plat de couverture est orné d’un bas-relief en veau reprenant le couple de Samuel.
Toutes ces reproductions témoignent de l’importance du monument qui, s’il marqua les esprits en 1894 pour l’oubli qu’il réparait, ne fut un succès que grâce à la passion que Samuel y plaça. Cette œuvre est une réussite que le temps n’a pas oubliée, et il est agréable de constater aujourd’hui qu’elle est encore admirée non pour Charles De Coster ni pour Charles Samuel, mais bien pour la belle quiétude qui s’en dégage, ce qui est tout à l’honneur de Samuel et de Vestel.
Adrien Grimmeau, Historien de l’art et spécialiste de la sculpture
[1] HANSE, Joseph, Charles de Coster, Bruxelles, Palais des Académies, 1990, p.41.
[2] Concernant le sculpteur Charles Samuel (1862-1938), voir OGONOWSKY, J., « Samuel, Charles », in La sculpture belge au 19è siècle, Bruxelles, Générale de banque, 1990, v.2, pp.550-3.
[3] Amédée Lynen (1852-1938) fut illustrateur. Membre fondateur de l’Essor, il consacrera dix années aux illustrations de La légende.
[4] SAMUEL, Mme Charles, « Un grand sculpteur Charles Samuel », in Psyché, juin 1928, sp.
[5] Bulletin communal d’Ixelles, séance du 13 juin 1893, p.296.
[6] EEKHOUD, Georges, « Charles De Coster », in L’art moderne, 19 juin 1892, pp.193-5.
[7] Exposée à l’Essor (1891), à l’inauguration du musée d’Ixelles (1892), l’œuvre sera plus tard médaillée d’or à Anvers (1894), Dresde (1897), Paris (1900), Munich (1901), Saint-Louis (1904).
[8] « L’exposition d’Ixelles », in L’art moderne, 26 juin 1892, p.205.
[9] Bulletin communal d’Ixelles, op.cit.
[10] Lettre de Charles Samuel à Caroline De Coster, 13-1-1893, Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML 3719.
[11] Bulletin communal d’Ixelles, op.cit.
[12] « Le monument De Coster », in L’art moderne, 24 décembre 1893, p.413.
[13] LEMONNIER, Camille, in Inauguration du monument élevé par l’administration communale d’Ixelles à Charles De Coster le 22 juillet 1894, Bruxelles, Paul Lacomblez, 1894, pp.9-20.
[14] « A travers la ville », in Le petit Bleu du matin, 23 et 24 juillet 1894, p.1.
[15] Lettre de Caroline De Coster à une amie, [23 juillet 1894], Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML 3710.
[16] L’art moderne, 15 juillet 1894 pp.220-1 ; 22 juillet pp.227-30 ; 29 juillet pp.235-7.
[17] « Un monument mérité », in Le Soir, 4 novembre 1892, p.1.
[18] DEROM, Patrick (dir.), Les sculptures de Bruxelles, Anvers, Pandora, 2000, p.100.
[19] DE COSTER, La Légende…, « Préface du hibou ».
[20] Franz de Vestel (1857-1932) se consacra à la défense professionnelle et à l’enseignement. Il fut président de la Fédération des Sociétés d’Architectes de Belgique, directeur de la revue L’émulation, professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, et succéda à Victor Horta à la chaire d’architecture de l’ULB.
[21] HANSE, Joseph, op.cit., p.134-5.
[22] WILWERTH, Evelyne, Neel Doff, [Belgique], Bernard Gilson – Pré aux sources, 1992, p.61.
[23] DOFF, Neel, Jours de famine et de détresse, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1911, p.210.
[24] DE COSTER, op.cit., chapitre 31.
[25] « Le monument De Coster », in L’art moderne, 24 décembre 1893, p.413.
[26] DE GHELDERODE, Michel, Mes statues, [Bruxelles], Ed. du carrefour, 1943, p.55.
[27] L’illustration européenne, 1er avril 1891, p.437.
[28] PIERRON, Sander, Douze effigies d’artistes, Bruxelles, Xavier Havermans, 1910, p.36.
[29] STIENNON, Jacques, DUCHESNE, Jean-patrick, RANDAXHE, Yves e.a., L’architecture, la sculpture et l’art des jardins à Bruxelles et en Wallonie, Bruxelles, la Renaissance du livre, 1995, p.239.
[30] DUPONT, Pierre-Paul, HUBERTY, Colette, « Les fonderies de bronze », in VAN LENNEP, Jacques (dir.), La sculpture belge au 19è siècle, vol.1, Bruxelles, Générale de Banque, 1990, p.255.
[31] Salon de Printemps, Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 1940, n°29.
[32] Lettre de Charles Samuel, 21 février 1935, Bruxelles, archives de la Compagnie des bronzes (AGR), inv.2657 (I 272).