Les éclaireurs
Enfants, voici recomposée, votre image.
Ce ne sont plus les lys des champs, la folle avoine,
Les bluets et les coquelicots dont vous parez vos tabliers,
C’est maintenant l’azur du ciel et le sang de l’Agneau
Que vous avez en votre garde.
Vous, qui n’aurez pas connu les turpitudes
Des cœurs tourmentés,
Vous êtes parties avant l’âge
Où les passions exercent leurs ravages,
Vous êtes les pures offrandes
Qu’a pu concevoir, dans la honte,
Une génération d’aveugles-nés.
Par le prix de votre souffrance,
Vous nous offrez, en Dieu,
La joie de votre pureté,
Feu où se consume, ardente, l’âme,
Feu qui guérit la pauvreté.
Commentaires
Ce n'était point un reproche n'ayant pas moi - même la capacité de me détacher du second degré. Je te remercie de reconnaître cet art en tant que tel. Toutefois, je retournerai à mes toiles un jour ou l'autre. Quand mon âme sera plus volcanique.
Ne crois sutout pas que je dédaigne les optimistes, ceux qui cherchent le beau, le bon, les enthousiastes.
Je ne suis pas misanthrope, que non !
Le tout, c'est que j'arrive pas à me départir du second degré.
C'est une tournure d'esprit qui m' a toujours habité aussi loin qu'il m'en souvienne.
Cela dit, je trouve très belles les femmes que tu nous présentes. Elles ont quelque chose de magnétique que
Photoshop ne donne qu'à ceux et celles qui veulent embellir le monde. Merci pour ce talent-là.