En pieux hommage à Sully Prud’homme
Face à la voie lactée, un soir,
Sully prud’homme crut y voir
« Un deuil blanc mené par des vierges,
Qui portent d’innombrables cierges »
Cette image était attristante.
Dans la lumière éblouissante,
Diurne, une autre voie lactée,
Déploie sa surface argentée.
C’est un long chemin lumineux
Sur un fleuve vêtu de bleu,
Un scintillement captivant,
Un moment de joie exaltant.
Je pense au talent du poète
Qui se serait fait une fête
De conserver, grâce à ses mots,
La splendeur du vibrant tableau.
18 novembre 2008
Commentaires
D'un oeil triste je suis au loin son blanc sillage
Il va sombrer peut-être au bout de son voyage
par des géants de glace étreint de toutes parts.
Et près de moi, debout, l'enfant du capitaine..
Sully-Pruhomme