La poésie est une grâce,
Elle émeut et certes ravit.
Le peintre exalté la saisit,
L'installe en un nouvel espace.
Le poète la chante en vers,
Soucieux de la garder pure.
Grâce à ses rimes, elle perdure.
De l'art surgit un univers.
La malheur n'en est pas exclu.
Il subit une transcendance,
Dans le charme de l'élégance.
Sa rigueur n'irrite plus.
Je trouve lâches les pleureurs,
Étalant leur morbidité,
Sans talent, et sans dignité.
Ô décevants écrivailleurs!
28 mai 20125
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