Soliloque
Alors que la faiblesse cause
Le besoin de se reposer,
La paresse peut imposer
De prendre d'inutiles pauses.
Elle n'a pas accès partout,
Ou se voit poussée vers la porte.
Là où le temps d'agir importe,
Se prélasser semblerait fou.
Accueillent parfois la paresse
Ceux qui n'ont plus à travailler,
Ne sont nullement surveillés.
C'est un choix que certains délaissent.
Pour ma part, j'aime paresser.
En éveil, demeure passive.
Bien des fois mon esprit s'active
Et je médite, intéressée.
Se fait présente, le matin,
Ma locataire, la paresse.
Dans le silence, elle me berce,
Me tient captive c'est certain.
Je perds mon temps à ne rien faire.
Cela a-t-il de l'importance?
Je conserve mon indulgence
Et demeure velléitaire.
29 septembre 2017
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