Le cinéma est en deuil. Annie Girardot s'en est allée. Alzheimer a décidé de lui foutre défintiv'ment la paix. Ce n'est pas une grande actrice qui franchit désormais l'au delà (et l'au delà de l'au delà), mais une personne "humaine", dans toute sa dimension.
"Je vous aime", disait-elle, encore, avec un rayonn'ment pas possible, à une époque où la maladie l'avait déjà atteinte.
Je m'incline.
Je n'ai même pas eu de tristesse, à proprement parler, quand j'ai entendu la nouvelle, ce matin.
J'ai plutôt éprouvé un sentiment d'apaisement, à l'égard d'Annie.
"MOURIR D'AIMER" était (et reste) le titre d'un de ses films.
"VIVRE D'AIMER" était (et reste) la suite qu'elle a donné à ce film, par sa présence, sa dignité (même ... et surtout quand les metteurs en scène ont commencé à l'ignorer), son humanité.
Les nuages sont bienveillants.
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