Je me cache sous un ciel de lit.
Je m'absente du jour.
Les bras refermés
sur un restant de braise,
je prie l'ange déchu.
Au-delà des murs les jardins mûrissent.
Les lys tendent leur calice
vers l'esprit des songes.
Les lèvres de la rose s'ouvrent
sur un parfum profond.
Je ne sais si je pleure
de douleur ou de plaisir.
Commentaires
Bonjour Anne-Marie je ne vous connais pas mais vous avez adhéré au groupe "dis moi ce que tu lis", et comme vous écrivez de la poésie je suis curieuse, je viens vous lire !
Votre poésie ressemble à une brume d'été, légère, et pourtant si enrichissante. Je me projette
Merci beaucoup et bon week-end
Marie-Ange
Marie-Clotilde, ton avis est important pour moi
car ton talent éclaire la nuit et caresse le jour.
Du bonheur pour toi et ta famille,
AM
Ton chant me donne l'extase et la clé de ton âme.
J'aime vivre vive dans l'ivresse vivante de tes mots.
La porte qui livre
Le livre qui porte
Tes livres m'apportent des portes ivres .
Le secret des portes fermées,
le silence des lampes repues,
pierre que je polis,
mon arme,
mon absence,
plage revenue de plus loin que l'extase.
Porte fondue dans l'azur,
serrure bouche ouverte, espoir, attente, secret.