J'eus bien longtemps la certitude
Que moi je ne mourrai jamais.
Face à la vie mon attitude
Était de célébrer, d'aimer.
Après de nombreuses années,
M'a quittée ma folle croyance.
Mon innocence surannée
Fut confrontée à l'évidence.
À présent je me réfugie
Auprès de grâces existentielles.
Mais repense avec nostalgie
Au temps où j'étais immortelle.
Tous les amours sont éphémères;
Sont perdus des êtres choyés.
Nous changeons de vie, d'atmosphère,
Doutons de ce que l'on croyait.
La douleur des pertes s'apaise;
La sagesse agit lentement.
Le soleil revient à son aise,
Nous réconforte brillamment.
6 février 2014
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