Alors que je suis en éveil,
À contempler l'espace immense,
En un adoucissant silence,
M'emplit de grâces le soleil.
À paresser, je me sens bien.
Jamais mon esprit ne divague,
Mes émois ne font pas de vagues,
Je ne me soucie de rien.
Je m'offre un congé ce matin.
Mes scrupules mis à la porte,
Remettre à nouveau peu m'importe.
Tout peut attendre, c'est certain.
Pour que ne meure pas l'instant,
Je transcris les mots qui m'arrivent.
Ce faisant, redeviens active,
Et ne gaspille pas le temps.
29 janvier 2016
Commentaires